Histoire de Métti

Alors qu'un jeune couple de vulpérins voyageait dans le désert aride de Vol'dun à la recherche de ressources, ils tombèrent une nuit sur un cadavre... mais pas n'importe quel cadavre ! C'était un troll Zandalari, mort, vidé de son sang et pourrissant, sans doute attaqué par un prédateur des dunes. Et juste dans la grotte d'à côté, le cri d'une trollesse à l'agonie. Les deux vulpérins foncèrent dedans pour voir. C'était sûrement l'épouse du pauvre malheureux de dehors et cette dernière était sur le point d'accoucher. Fort heureusement, les deux voyageurs parvinrent à mettre au monde le bébé, une petite trollesse... mais hélas, la jeune mère eut à peine le temps de sourire à son enfant qu'elle rendit son dernier souffle, rejoignant Bwonsamdi.

Le petit couple était désemparé… Tina, l’épouse était paniquée, craignant que le bébé pouvait mourir dans ce désert sans merci sans aucun parent. Mais son mari Sam fonça vers la caravane, prit une gourde en la remplissant de bon lait d’alpaga, mit une tétine pour en faire comme un biberon et nourrit alors la petite… Elle était sauvée, et les deux vulpérins se sentirent très vite attendris.

Ils étaient condamnés à ne plus avoir d’enfants… il semblerait que les esprits aient entendu leurs prières ? C'est ainsi qu’ils l’emmenèrent avec eux dans leur camp et lui donna ce nom : Métti.

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Métti eut une enfance plutôt heureuse parmi les vulpérins : Elle ne souciait guère de la vie, apprenait à voyager, commercer et créer des liens parmi les "siens".  Elle avait pour meilleure amie Rilna, une vulpérine hyperactive mais qu’elle considérait comme une sœur jumelle. Mais la trollesse était surtout très proche de son père adoptif Sam ! Celui-ci l’emmenait partout dans les dunes pour lui apprendre tout ce qu’il sait sur la survie, la débrouillardise en tant que vulpérin. Métti apprenait très vite et bien !

Mais ce bonheur durait quelques années jusqu’à ses douze ans…

Une tempête de sable eu lieu, Métti était sans défense. Son père s’était débattu comme un diable pour sauver sa fille mais il fit une chute mortelle... Ce fut un terrible coup dur pour la jeune trolle "vulpérine" qui était fusionnelle avec Sam… mais elle ne comptait pas abandonner tout l’amour qu’il avait donné à elle et sa femme et ainsi tout ce qu’il lui avait appris.

Chose que beaucoup savait mais que Métti apprit plus tard : Sam était un ancien brigand. Il passait son temps accompagné de son frère à arnaquer et tricher auprès des citoyens de Dazar’alor et tout cela sous la solde d’un criminel Zandalari qu’il finit par dénoncer à la garde.

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Difficile de tourner la page après une mort si brutale ! Même si elle put rencontrer d’autres personnes !

Mais Métti était toujours heureuse tel qu’elle était… mais sa curiosité pour la culture Zandalari la démangeait et voulut partir visiter Dazar’alor pour découvrir ses racines… mais elle fut très vite déçue du premier regard.

Certes, la cité était magnifique ! Mais comme cela se voyait qu’elle était une marginale, les mauvais regards se posaient sur elle… surtout car elle n’avait pas de loas donc pas de caste. Elle était telle une mendiante aux yeux de tout le monde… mais de courte durée ! Car sa beauté naturelle et gracieuse la tirait d’affaire. Plusieurs fois elle venait tous les soirs dans les auberge de la cité d’or pour danser afin de payer son pain.

Un certain Zandalari eut même un coup de cœur pour elle ! Certes, la demande en mariage qu’il lui offrit était précipité mais étant le premier amour de Métti et qu’elle était sous le charme de ce troll, elle accepta sa demande.

Mais ce fut quelques mois plus tard que cet époux montra son vrai visage : Cruel, sadique, colérique et violent, il se servait de Métti comme cible pour ses excès de violence, la frappant, la violant et l’humiliant… des mois de torture pour la pauvre malheureuse qui se rendit très vite compte de son erreur. Et étant à bout de force alors qu’il recommençait à abuser d’elle, la trolle des dunes prit un poignard qu’elle avait caché et le tua avec toute la rage à son cœur.

Ce fut son premier meurtre et sa réputation était descendue, renvoyée à Vol’dun là où tous les criminels Zandalari se sont toujours rendu.

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Métti fut peut-être renvoyée à Vol’dun, lieu chaotique qui est censé être comme une condamnation pour les trolls… mais pour elle, c’était plutôt un retour à la maison où elle retrouva sa famille et ses amis. Au fil des années, elle avait appris à survivre dans les sables, malgré la chaleur… une vraie vulpérine !

Mais certains eurent vent de son adaptation. Alors pour lui pourrir la vie, ces gens envoyaient les furies-des-sables pour attaquer, piller et détrousser les vulpérins qu’elle côtoyait. Pris de colère, Métti repartit à Dazar’alor, incognito, espérant avoir une audience au roi pour mettre un terme à cette menace pesant sur sa famille… Mais elle fit la rencontre de l’un des courtisans du palais qui accepta de l’aider avec la permission du roi.

Chose faite mais les Sephraks infidèles sont arrivés pour retrouver son camp et ont massacré la plupart des personnes qu’elle connaissait, qu’elle aimait… Il ne restait plus que sa mère Tina, son amie Rilna, l’oncle de Rilna, la nourrice de son enfance et Iko, un ami d’adolescence.

Et ensuite, vint le siège de Dazar’alor par l’Alliance qui provoqua la mort de Rastakhan et celui du courtisan qui lui était d’une aide précieuse.

Métti eut beau vivre ces souffrances mais elle comprit que le monde qui l’attendait serait sans merci. Son père l’aurait sûrement aidé mais il fallait qu’elle se tourne vers une autre solution…

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Métti devait avoir plus confiance en elle car elle savait désormais sa condition aux yeux de tout Zandalari vivant ce continent… mais depuis qu’ils se sont joint à la Horde, c’était sûrement devenu plus différent ?

Quoi qu’il en soit, elle ne voulait plus se faire d’illusions. La trolle devait forger sa confiance en soit, sa persévérance, elle devait rester forte pour elle, pour sa famille et pour l’avenir. Et elle refusait catégoriquement d’être une Zandalari, être une trolle "vulpérine" lui plaisait bien. Mais elle avait tout de même entendu parler des loas… aucun ne lui revenait. Sauf un !

Plus elle se renseignait sur le loa tigre, plus elle finit par approuver sa philosophie, sa force et sa ténacité. Elle ne voulait pas devenir prêtresse et encore moins venir dans une caste dédiée à un rang. Mais les paroles de Kimbul l’encourageaient… et très vite, Métti devint plus forte, prête à affronter quiconque ou quoi que ce soit.

Prenant de l’assurance, Métti quittait parfois son foyer pour voyager dans les autres contrées d’Azeroth afin de faire de nouvelles rencontres. Et lorsque les vulpérins rejoignirent la Horde, ce fut plus facile car ses plus proches amis qu’elle considère toujours comme des frères et sœurs, Rilna et Iko, pouvaient l’accompagner lors de ses expéditions.

Elle n’hésitait pas à faire des expéditions dans la plupart des provinces de Kalimdor tels que Berceau-de-l’hiver ou alors dans les Royaumes de l’Est pour visiter les terres Thalassiennes. Elle était même aller en Pandarie et aussi sur les Îles Brisées où elle connut quelques mauvaises rencontres avec une expédition de l’Alliance…

Mais pour certains de ses voyages, elle les faisait seule ou accompagnée de quelqu’un d’autre…

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La trolle "vulpérine" continuait à voyager… encore et encore ! Mais cependant, Métti avait du mal à retirer d’elle ses nombreux traumatismes dus aux nombreux abus qu’elle vécut depuis son passé. Elle se refusait se rapprocher émotionnellement de qui que ce soit, même lorsqu’elle rencontrait n’importe quel troll, même un Zandalari qui venait explorer les terres en dehors de Zandalari, elle se refusait de se confier à ceux-là. Notamment les trolls Farraki ou les furies-des-sables qu’elle déteste.

MUn jour alors qu’elle était à la fête des Brasseurs, elle fit la rencontre d’un troll, pourtant silencieux mais qui accepta de lui parler. Après de nombreux échanges elle apprit sur une entité oubliée des trolls : le Makoa Loa.

Bien que Métti n’eut jamais été croyante sur les loas vu son éducation telle une vraie vulpérine, sa curiosité se nourrissait chaque instant et voulut partir faire la rencontre de la prêtresse de cette tribu, Celle-qui-voit.

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