Celui qui Voit

Le Bateau venait d’accoster non sans mal à Cabestan. Le vent frais d'hiver avait apporté sur les Tarides du Nord une pluie diluvienne. Nourrissant les oasis et les rivières trop rare dans cette région bien souvent asséché par le soleil. Si la majorité des habitants de cette région hostile ne favorisait pas ces averses qui transformai les chemins en torrent de boue. Le grand troll qui descendait sur le quais de la ville gobeline, lui, remerciait les Loas de lui accorder une marche plus facile que sous une chaleur difficilement soutenable pour un troll originaire des glaces éternelles du Norfendre. Ebusi'Khan quitta rapidement la ville portuaire infestée de gob'. Malgré Son masque ricanant, il demeurait préoccupé. Maintenant que sa mission fut accomplit grâce à l'aide précieuse des Héritiers. Il ne pensait pas revenir aussi vite ni avec l'esprit aussi torturé par de nouvelles questions. Le vieux trolls gravit aussi vite qu'il put la première collines. Il avait besoin de réponses. Après avoir rassemblé un peu de débris de bois détrempé apporté par les vents déferlant. Le Vieux Ebusi'Khan implora la venue de son Loa. Har'Koa ne lui avait jamais fait défaut depuis qu'il s'était extirper de sa tribu. Et maintenant que son chemin était sensé s'éclairer du calme tant mérité après toute ces épreuves. Il lui semblait que rien ne lui semblait plus incertain que son propre futur. Lui qui avait toujours su voire. De sa voix grave recouverte par le tonnerre. L'ancien Drakkari entama ses prières :
"Ô Har'Koa, grande panthère des Neiges, celle qui n'échappe jamais une proie et celle qui guide ceux du peuple des glaces sur les sentier sûr et sur les chasse abondante ! Le Vieux Ebusi'Khan il a fait tout ce qu'elle lui demandait. Il ressent cependant que son voyage il n'est pas terminé ! Qu'est ce que la Grande Panthère des Neiges elle veut au vieux Ebusi'Khan ?"

Ce n'est pas le silence qui répondit au vieux troll. Mais la foudre zébrant le ciel, le tonnerre grondant non loin et le vent mugissant et tournoyant autour du chasseur des ombres qui ne vacillait pas. Il sentait chacune des gouttes d'eau venir s'écraser contre son masque de bois. C'est alors qu'un éclaire traversa les cieux pour venir s'écraser sur le le tas de bois jsute en face de l'Ebusi' à genou. Projeter en arrière. Le vieux chasseur des ombres failli retomber au pieds de la collines. Mais lorsqu'il releva la tête, son regard se plongea dans un feu blanc évoquant le reflet des glaces de sa terre natale. Des Flammes dansante envers et contre le vent la pluie et la foudre. Le Vieux Ebusi'Khan rampa vers ce feu, il retira son masque pour mieux observer ce qu'il y voyait. Des formes indistincte... Des pierres... de la glace... Et la Mort... Se remettant sur ses genoux, les bras tombant avec son masque en mains. Bouche béante et le regard luisant hypnotisé par ce qu'il apercevait dans ce feu. Quelque chose d'autre se dessinait derrière tout cela... Une Ombre ? Non... C'était... Quelque chose de vaguement ...familier.

Alors que le feu blanc s'éteignait, soufflé par le vent hurlant. Ebusi'Khan posa un pied ferme et déterminé sur le sol humide et glissant. Mais le vieux chasseur ne trébucha pas et se releva de toute sa taille. remettant en place son masque d'un mains tremblante. Une fois sa protection en place il serra le poings et comme pour répondre à un interlocuteur absent. Il hocha profondément la tête avant de reprendre sa route contre le vent et la pluie torrentielle.