Héritiers du makoa loa

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 Le fil à coudre les âmes

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Trik'we

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MessageSujet: Le fil à coudre les âmes   Le fil à coudre les âmes Icon_minitimeSam 23 Nov 2019 - 16:57



❝ child of the wind. ❞
- Trik'we -
15 ANS × 12 DÉCEMBRE × ZANDALARI  × CHEVAUCHEUR × BASSE-CASTE × PA'KU, GRAL ET FHU'TEKA × EXTRAVERTI × IMPULSIF × SINCÈRE × RÉSERVÉ × RÉTIF × SANGUIN × OPTIMISTE × SOCIABLE × COMMUNICATIF × JOUETTE × TÊTU × PRAGMATIQUE × CURIEUX × IMPATIENT × SPONTANÉ × FIDÈLE × BOUILLONNANT × BAVARD.  

Un petit topic dans lequel je reviens sur certaines scènes pour expliciter les liens de Trik'we avec les autres Héritiers, affiner ma prise du personnage ... et puis pour le plaisir, tout simplement. J'essaye de respecter un certain ordre chronologique bien que les textes n'ont pas vocation à retracer l'entièreté du parcours du chevaucheur et donc à être connectés entre eux. Faut voir ça comme une boîte dans laquelle je jette au hasard les petits trésors qui me tiennent à coeur.

Bonne lecture !


L'AGE DE MON FRÈRE : Leurs yeux vont à la rencontre l’un de l’autre et, bien plus que se regarder, ils semblent se reconnaître. - JUM'SHA
LA PARTIE D'UN TOUT : Le monde ne voulait pas d’eux alors ils se sont voulus eux-mêmes. Le tableau de leur symphonie n’en était que plus singulier, bariolé de teintes élémentaires opposées et de formes étrangères les unes aux autres, s’accordant mal sans chef-d ’orchestre mais parvenant pourtant à maintenir un certain équilibre dans une composition soudée par l’œuvre de la complémentarité. - TA'KA
LUI ET MOI : A éditer. - SALA'JIN
ASSUMER SES ERREURS : A éditer. - LES HÉRITIERS
UNE ATTACHE ASSEZ SOLIDE : A éditer. - JUM'SHA et TA'KA
ENTRE DEUX : A éditer. - SALA'JIN, JUM'SHA et TA'KA
DERRIÈRE NOS MASQUES : A éditer. - ACRAE et JUM'SHA
UN MAL POUR UN BIEN : A éditer. - ACRAE
CELUI QUI SURVIT : A éditer. - JUM'SHA, SALA'JIN et TA'KA
C'EST APRES LA BRÛLURE QUE LA PLAIE SUINTE : A éditer. - LUBASH
L’ÂME TROLLE : A éditer. - WA'AI
LE BÂTON DE REPROCHE : A éditer. - SALA'JIN et TA'KA
LE NID DE SERPENTS : A éditer. - VANHEM
L'honnêteté : A éditer. - EBUSI'KHAN
tout se paie : A éditer. - UB'UNTU et SALA'JIN


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Dernière édition par Trik'we le Dim 11 Oct 2020 - 19:35, édité 19 fois
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MessageSujet: Re: Le fil à coudre les âmes   Le fil à coudre les âmes Icon_minitimeSam 23 Nov 2019 - 17:18



L'âGE DE MON FRÈRE

- TRIK'WE — JUM'SHA -


Walking through fields of gold, in the distance, bombs can fall. Boy we're running free, facing light in the flow. And in the cherry trees we're hiding from the world. But the golden age is over. Boy, we're dancing through the snow, waters freeze, the wind blows. Did you ever feel we're falling as we grow ? No I would not believe the light could ever go. But the golden age is over.

Souffrir, c’est un acte passager. C’est rapide, seulement quelques minutes rallongées par nos sens trompeurs car trompés par l’endolorissement. Mais lorsqu’on le conjugue au passé, il se brode sur notre présent. Avoir souffert, c’est un état permanent. Une condition qui élit domicile sous notre peau, prend ses aises dans notre tempérament, se fixe dans notre comportement. Jusqu’à devenir une partie intégrante de nous cousue au fil barbelé, nous transformant en patchworks bariolé d’expériences surannées mais vivaces. Trik’we en a la preuve concrète sous les yeux : elle enlace le front de Jum’sha dans un bras de tissus gorgé de sang. Son aîné lui raconte l’histoire de son bandeau, accroupi à côté de lui dans l’enclos des bêtes du village pandaren. Quand sonne le point final attendant toujours l’écho d’une réelle conclusion, le chevaucheur a du mal à cacher sa révolte. Pour l’y aider, le scalp-rouge tente de justifier les coups de martinet émotionnel qui lui ont été infligés à grand revers d’empathie. A travers les yeux de jeunot, le parle-Loa avait toujours été perçu comme un incendiaire d’injustices. Mais visiblement, lorsque le principal opprimé, c’est lui, son feu devient fumée. Il ajoute la nouvelle charge aux autres et vague avec son fardeau d’une sanction à l’autre, se condamnant à perpétuité pour un crime dont il doit ignorer lui-même la nature. Il semble s’en vouloir sans réellement savoir pourquoi. Dans le doute, il paye.

« Le chef d'une tribu, c'est pas comme le roi Rastakhan, explique-t-il. Il est pas ici parce qu'il est né du précédent meneur. Il est dans cette position parce qu'il est le plus fort, le plus sage et le plus respecté. Le chef, il a toujours le dernier mot. Mais il était sourd à mes explications, il fallait quelque chose pour tenter de soulager sa rage. »

Le calme de sa voix normalise l’anormal, révélant modestement son bannissement entre deux haussements d’épaules las. Mais si chez l’aîné, l’absence de vent affectif rend la surface de ses expressions plates et immobiles, pour le cadet, l’accalmie qu’on force en lui est sur le point de soulever un tsunami. Trik’we presse ses doigts contre sa paume et réduit en miettes, dans le même mouvement, les feuilles médicinales qu’il a cueillies plus tôt.    
« Dans ce cas ce chef là, vous l'avez pas choisi pour sa sagesse. » bisque-t-il.
Jum’sha pince les lèvres.
« On perd parfois toute raison quand un être proche il meurt. On est pas fait en pierre. Même le plus grand et sage il peut craquer. Ça m'a fait beaucoup de peine de voir Gan'zulah dans un pareil désarroi. Il a toujours été chef depuis ma naissance. Il le voyait comme un modèle. »
Il lui ressert à nouveaux un plat d’excuses assaisonné selon les préférences de ses bourreaux. Elles ont un goût de réchauffé. Il a du se les répéter souvent pour qu’elles deviennent boucle sans fin dans le fil de ses pensées. Mais la Pandarie et ses effets sur l’humeur ne facilite pas la formulation d’un semblant d’acceptation. Trik’we commence à s’agiter.
« Jum'sha, il prend les blâmes et essuie les erreurs des autres, dit-il, et il pointe le bras du troll des jungle brisé par l’amani pour illustrer son propos. J'espère que parfois, ne serait-ce que de temps en temps, il a encore le réflexe de penser à lui et ce dont il a besoin. »
L’autre secoue doucement la tête.
« C'est pas pour autant qu'ils ont la belle vie, ceux dont j'essuie les erreurs. »
« Moi je m'en sors bien en tout cas. Je caresse tranquillement des yaks pendant que les autres ils prennent les risques et que le Jum’sha, il se fait juger à ma place. »
« Tu dramatises là. Je savais que j'aurai pas dû finir mon histoire. »
Le chevaucheur lance le reste des plantes torturées par sa frustration et regarde les lambeaux de pétales s’éparpiller autour d’eux.

« Je suis pas fait de pierre moi non plus. »
« Je sais. »


Le regard tempétueux du cadet remonte le chemin emprunté par la troupe partie en mission sans lui. Le scalp-rouge doit le voir faire. Il se revêt de sa cape de mentor pour le rappeler à l’ordre.
« Allez, il est où ton optimisme ? Tactique de survie, voir le bon côté des choses. Sinon t'as vite fait de t'ouvrir les veines. T'es resté derrière avec les trollions, les vieux et le troll grognon... Mais le bon côté, t'as pu en apprendre plus sur lui. Non ? »
Trik’we souffle un léger rire du nez qui fait renaître son sourire. C’était effectivement la partie pleine du verre à moitié vide. L’autre continue sur sa lancé, brossant les sentiments positifs du petit encore désordonnés par l’épreuve du Val afin de tout remettre en place.
« Tu devrais en reparler avec Ta'ka. C'est pas que t'es un trollion, j'pense que venant d'elle c'est simplement qu'elle s'inquiète pour toi. »
« Pourquoi ? Jum'sha il s'inquiète aussi non ? Sinon il aurait pas le bras en écharpe. Mais lui, il a dit qu’il m'aurait laissé partir. »
«  Beh... Ta'ka et Jum'sha voient ça différemment. Chez les Sombrelances, on te laisse grandir comme tu veux, je crois. Dans ma tribu, tu serais considéré comme adulte depuis quoi... cinq ans ? T'aurais déjà chassé, voire même déjà tué. J'te considère pas comme un trollion, t'es un adulte. »


L’iris rougeoyant de Jum’sha enveloppe les traits de Trik’we signés par la plume de la jeunesse pour en constater le particularisme du crayonnage.
« T'as l’âge de mon frère, Tzelkuk. » constate-t-il simplement.
« Et toi celui du mon troisième frère, Poh’kis. » observe le zandalari en retour.

Leurs yeux vont à la rencontre l’un de l’autre et, bien plus que se regarder, ils semblent se reconnaître.
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Dernière édition par Trik'we le Mar 20 Oct 2020 - 16:54, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Le fil à coudre les âmes   Le fil à coudre les âmes Icon_minitimeDim 1 Déc 2019 - 18:20



La partie d'un tout

- TRIK'WE — TA'KA -


Walking through fields of gold, in the distance, bombs can fall. Boy we're running free, facing light in the flow. And in the cherry trees we're hiding from the world. But the golden age is over. Boy, we're dancing through the snow, waters freeze, the wind blows. Did you ever feel we're falling as we grow ? No I would not believe the light could ever go. But the golden age is over.

« Si on le croise ailleurs qu'en Pandarie, on le tuera. » dit le chevaucheur, et sa condamnation roule aussi facilement sur sa langue que la pierre ronde qu’il torture sous son pied.
« Non. »
Ta’ka le fixe. Il sent l’ambre de ses yeux jauger la rudesse de son expression, juger la dureté de sa sentence.
« Les trolls se cognent souvent pour un oui ou un non, continue-t-elle, mais dit toi que si tu tues un frère, tu peux te manger la vengeance de sa tribu entière. Rhorta le casse-crâne nous l'a bien appris. Et Wa'ai a demandé à ce qu'on évite d'arriver à nouveau à ce genre de résultat. »

L’exaspération du jeunot grandit, les décibels de sa voix gonflant avec elle. « Et notre tribu à nous, elle n’a pas le devoir de chercher vengeance pour les siens ? A force de faire le dos rond, tous les prédateurs sentiront notre peur de loin ! » Le pêcheur a trop longtemps supporté l’irritation des egos calleux s’essuyant sur sa carrure restreinte. Maintenant qu’il apprend à se redresser et à déployer son être, il a du mal à admettre les moments où il est stratégiquement bon de courber l’échine. Dans les lois naturelles de la jungle sociale, le respect est une considération qui se mérite ou s’impose. Sans la tempérance de d’expérience, sa fougue s’apparente encore trop à de l’impatience pour attendre sagement qu’on daigne lui accorder la révérence. Il n’espère plus, il prend. Il est la spontanéité, le mouvement premier qui ne doit sa cause qu’à lui-même. La main qui se tend pour ceux qui ne font qu’y penser, les mots vécus plus que réfléchis. Et actuellement, il respire l’urgence de la situation : il a peur des conséquences sur le long terme. Les Héritiers sont perçus comme des parias, des restes de tribu balancés aux corniauds par l’infortune du peuple troll. Chaque profil transpire l’injustice de l’exclusion, murmurant sa propre note de solitude. Une ombre-vive miraculée, un gurubashi fugitif, un scalp-rouge banni, une sombre-lance retirée, un drakkari rescapé, un zandalari hors-caste, … Le monde ne voulait pas d’eux alors ils se sont voulus eux-mêmes. Le tableau de leur symphonie n’en était que plus singulier, bariolé de teintes élémentaires opposées et de formes étrangères les unes aux autres, s’accordant mal sans chef-d ’orchestre mais parvenant pourtant à maintenir un certain équilibre dans une composition soudée par l’œuvre de la complémentarité. Le genre d’anomalie spirituelle qui attire les regards tout en les tenant à distance. Au campement troll, le chevaucheur sent cette observation impudique s’avachir sur eux. Ils se donnent en spectacle sans le vouloir par leur simple existence, et les yeux que le petit zandalari croise ne chantent pas toujours de bonnes intentions. Alors le sauvage muselé dans son inconscient lui intime l’ordre silencieux de rugir pour s’imposer. Il tire encore plus fort sur les chaînes de sa prison de nerfs maintenant qu’il entend les détails sur la façon dont Jum’sha a été blessé. S’il s’écoutait vraiment, le jeunot saurait à quel point ses pensées sont biaisées par la colère de sa loyauté.

« Cet Amani est en aucun cas fautif, poursuit la changeforme, tentant de calmer les fluctuations émotionnelles de Trik’we en le ramenant à son empathie. Il n'a fait que provoqué, mais Jum'sha a réagi le premier physiquement. »
Elle plaque un peu trop brusquement les décisions du mentore sur une estrade en porte-à-faux. L’admiration de son apprenti ne le supporte pas. Son indignation s’ajoute à la confusion du reste et il secoue son épaule engourdie autrefois par une entorse.
« C'est lui qui a frappé le premier ! Jum'sha, il a voulu lui montrer qu’on ne se laisserait pas mordre par n’importe qui, que notre tribu n’était pas son jouet, c’est tout ! »
« Wa'ai ne sera nullement heureuse d'entendre qu'on a tué un troll parce qu'on l'aimait pas. Elle sera même furieuse. »
« C'est pas parce que je l'aime pas que je dis ça ! Trik’we, il n’y a personne qu’il déteste vraiment. »
Il ne ment pas. Il n’existe aucun monstre qu’il soit incapable d’aimer. Mais Ta’ka ramène le conflit à un niveau personnel, un troll en voulant à un autre troll. Elle a l’âme d’une mère coincée dans le palpitant et ne lit en lui qu’un enfant naïf et turbulent. Du fond angoissé à la forme colérique, elle ne retient que l’émotion, ce qui a l’odeur rassurante du baume qu’elle applique sur les plaies de son ego à elle : un petit bercé trop violement par ses sentiments qu’elle peut couver à l’excès pour assouvir ses propres désirs familiaux inavoués. Elle voit le jeune perdu à la fierté froissée, pas l’adulte cogiter en se projetant trop loin dans l’avenir. Elle se glisse derrière lui et, dans un réflexe protecteur, crée des œillères avec la paume de ses mains. Marche tout droit maintenant et laisse les grands se préoccuper des questions importantes. Mais c’était oublier que Trik’we les avait rejoints pour pouvoir voir par-delà les barrières dorées de Dazar’alor et se libérer du bagne de l’ignorance. Il veut être éduqué, pas gâté.  

« La solution est pourtant plus simple : on l'évite, il nous oublie, on en parlera plus. »
C’est sa conclusion à elle.
« Il a menacé de revenir ! Il a impunément blessé un membre des Héritiers et il faut croire que je commence à avoir l'impression que c'est ma tribu, que son futur me concerne aussi. »
C’est sa conclusion à lui, et il dégage son caillou à grand coup de pied pour en marquer le point final.

La sombre-lance soupire. Son souffle accompagne les épaules du chevaucheur qui retombent avec la pression.
« Pardon pardon. Il est nerveux depuis le Val. » marmonne-t-il.
« Ne t'inquiète pas... » dit-elle en souriant, compatissante.
Ils arpentent la Pandarie depuis plus d’une semaine. Entre l’affrontement avec l’amani, le conflit avec Sala’jin, la crise de Ta’ka et son isolement en mission, il commence à perdre haleine. Trik’we est un rapide, pas un endurant. S’il était efficace les premiers jours, la corruption commence à présent à laisser des traces sensibles lorsqu’elle traverse son âme. Il se souvient des conseils du scalp-rouge lorsque son agitation l’a fait bondir sur ses talons à l’évocation de la trahison d’Igazi. Inspire et expire deux fois plus longtemps, ça aide à calmer. Alors c’est ce qu’il fait. Instinctivement, ses yeux grimpent vers le ciel.
« Ça fait longtemps qu'il n'a pas pu voler avec Pe'tri. D'habitude, c'est là-haut qu'il évacue. Il aurait bien besoin de se confier à Pa’ku. »
« Il souhaite faire un tour alors ? » La changeforme est toujours la plus rapide lorsqu’il est question de prendre soin de ses proches. Il peut déjà presque voir ses ailes de chauve-souris se déployer.
« Ma canaille n'est pas encore revenue. Je l’ai sifflée mais c’est pas comme un raptor. Il est libre. »
Les pterreurdactyles sont réputés pour leur caractère têtu et autosuffisant. Contrairement aux montures terrestres, ils se dissocient de leur maître et agissent en leur nom. C’est pourquoi les chevaucheurs apprennent très tôt à lâcher les rênes. Un bon duo aérien sait allier complicité et confiance. Sauter dans le vide en sachant pertinemment être rattrapé par d'autres griffes que celles du sol. Laisser Pa’ku amplifier le sifflement caractéristique des chevaucheurs avec la conviction d’être entendu par un autre cri que celui du silence. Se jeter dans l’œil du cyclone avec l’assurance de ne jamais être abandonné par l'autre partie de son tout.    

Trik’we ne s’en rend pas encore compte, mais c’est pour cette raison qu’il s’est immédiatement senti lui-même parmi les Héritiers. Ils lui permettent de déployer les ailes du pterreurdactyle sommeillant en lui.
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Dernière édition par Trik'we le Mar 20 Oct 2020 - 16:55, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Le fil à coudre les âmes   Le fil à coudre les âmes Icon_minitimeVen 10 Avr 2020 - 18:09

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HUTTE DE WA'AI - lui et moi

[à venir (sorry not sorry)]
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MessageSujet: Re: Le fil à coudre les âmes   Le fil à coudre les âmes Icon_minitimeVen 10 Avr 2020 - 18:15

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HUTTE DE WA'AI - assumer ses erreurs


[à éditer]

Acrae : Si j'voyais une Ta'ka qui parle dans une langue autre que zandali ou orc, j'me dirais surtout qu'un putain d'elfe a fait des illusionneries et se fait passer pour toi et j'lui fracasserai le crâne.
[Acrae acquiesce, formelle.]
Ta’ka : Et si ça se trouve ça sera moi ivre qui parle n'importe quoi... j'aurai l'honneur d'avoir le crâne fendu par toi ! [éclate de rire]
Acrae : Raison de plus pour qu'tu sois pas ivre. [fait un clin d’œil]
Ta’ka : Oh, ça fait plus d'un an désormais que j'ai plus été ivre, elle n'a plus trop envie à vrai dire.
Sala’jin : Même chez les hommes-ours !
Ta’ka : A ma surprise, oui, même quand j'ai dû surpasser une épreuve... très compliquée. J'avais déjà ce qu'il me fallait pour me redresser.
[Elle se tourne vers Trik’we et les deux se sourient. Acrae remarque les échanges de regards et manque de lâcher un « ooooh »]
Ta’ka : Vous tous, bien qu'à des moments j'ai pas toujours été la meilleure ou la pire, j'peux quand même me dire la chance que j'ai d'être avec vous.
[Trik’we redresse un peu sa position avec un large sourire, très content et fier d'entendre Ta'ka s'ouvrir]
Ta’ka : Vous avez tous été précieux à mes yeux, et l'idée d'vous perdre ou que je m'isole à nouveau est l'un des derniers trucs que j'voudrais vivre.
Acrae : Et nous on est contents qu'tu sois là, telle que tu es maintenant ! Des erreurs tout l'monde en fait. On a tous des regrets. L'important c'est de les assumer tout en allant d'l'avant.
Sala’jin : La Ta'ka aussi a fait beaucoup ! Pour nous aider, nous accompagner, nous protéger aussi !
Ta’ka : Et éviter d'te casser une seconde fois, déjà ça !
[Sala’jin rit]
Trik’we : Ça peut se casser un Sala'jin ?
[Jum’sha tire sa pipe en os et commence à la bourrer d'herbes]
Sala’jin : Il y a des légendes qui trainent à ce sujet oui.
Ta’ka : Il a pas été chanceux Sala'jin en Vol'dun
Sala’jin : Ouais, on va revoir les soins et les bandages. Car y’a du progrès à faire là-dedans !
Ta’ka : Oui bon, j'avais paniqué ce jour-là.
Trik’we : Oh ! Faudra que le Sala'jin, il apprenne aussi à Trik'we comment soigner ! Les plantes, visiblement, c'est pas pour lui. [tend ses mains couvertes de plaques rouges en grimaçant]
Sala’jin : C'est facile. Tu prends une lame, tu plonges ça dans les braises. Et ensuite tout le monde t’écarte pour faire des vrais soins !
[Sala’jin fait un clin d’œil tandis qu’Acrae pouffe de rire]
Sala’jin : Je te montrerai les bandages, comment nettoyer la blessure pour que la régénération se fasse propre-bien
[Nag’atai regarde les paumes de Trik’we]
Nag’atai : Tu as fait quoi avec tes mains ?
[Acrae regarde Trik’we et il étend à nouveau ses mains devant lui en haussant les épaules]
Trik’we : Il a voulu faire comme Jum'sha et trouver des plantes pour la médecine. Quand vous êtes partis sans lui dans la montagne, il en a écrasées quelques-unes dans ses mains tout en discutant avec le Jum’ et apparemment la peau elle a pas aimé.
Sala’jin : [le regarde un instant sans rien dire] Alors oui, va falloir te montrer les bonnes plantes
Nag’atai : Hum... Moï. C'est bien. Déjà, pas comme le Nag’, tu ne goûtes pas les plantes. [fait un signe de tête approbateur]
Trik’we : Ta'ka, elle lui a proposé une crème mais il a refusé
Sala’jin : Pourquoi ? [regarde Trik'we, intrigué]
Trik’we : Comme ça il apprend à se responsabiliser. A pas laisser les autres corriger ses erreurs 
[lance un bref regard en direction de Jum'sha, sachant qu’il comprendra la référence à l’amani. Jum’sha allume alors sa pipe.]  
Sala’jin : Je vois ... Et si ton erreur te fait perdre un pied ou une main qui s'infecte et rend la guérison compliquée ?
Ta’ka : Tu devrais plutôt penser à réfléchir avant d'agir, comme ramasser les plantes que tu connais pas SANS GANTS. Et surtout ne pas les manger. [jette un regard à Nag'atai auquel ce dernier répond avec un clin d’oeil]
Trik’we : Eh, j'en ai plus ramassées après !
Jum’sha : Ca va, il a compris. Sa mésaventure avec les boutons ça lui a appris [ricane]
Sala’jin : Qu'il apprenne de ses erreur oui, mais se punir comme ça … ça ne va pas lui apprendre grand-chose.
Trik’we : Je pense au contraire que si Sala'jin. Si je sais que vous êtes à chaque fois derrière moi pour me rattraper, je ferais moins attention à ne pas trébucher. Là, ça m’apprend à assumer pleinement les conséquences sans votre assistance [lui sourit] Puis ça gratte mais c'est tout. On a vu pire comme blessure à supporter, eh !
Sala’jin : Je sais bien Trik'we, mais malgré ça tu dois aussi savoir qu'il existe des remèdes. C’est bien d’avoir une idée de comment te soigner si tu te retrouves confronté à ça.
Acrae : Par tous les loas, c'vrai qu'on devrait vous informer sur les trucs importants à savoir pour vivre par ici... [se tapotte une défense, songeuse]
Jum’sha : C'est un grand garçon, faut pas le couver comme s'il était un enfant. Mais écoute Acrae, Trik'we. Elle va t'expliquer ce qu'il faut même pas essayer.
[Trik’we acquiesce et Jum’sha tire une grande bouffée sur sa pipe pour souffler un nuage de fumée au-dessus du groupe]
Sala’jin : J'ai pas dis ça Jum'. Une erreur, sa leçon elle doit s'apprendre. Mais il y a aussi de quoi atténuer les conséquences de sa faute et je pense qu'il est justement assez grand pour comprendre ça.
Nag’atai : Il faut pas te punir, juste apprendre de tes erreurs.
[Jum’sha hausse les épaules]
Jum’sha : S'il a envie d'avoir les mains qui grattent pour se rappeler de ses bêtises, quel mal ça peut faire ? J'lui passerai la crème sur les mains si j'estime que c'est nécessaire, mais s'il refuse, j'insiste pas. Il sait très bien.
[Sala’jin hausse les épaules à son tour]
Sala’jin : Il fera comme il veut oui, je donnais juste mon avis

[Jum’sha fait un clin d’œil à Trik’we et ce dernier lui sourit]


Dernière édition par Trik'we le Sam 11 Avr 2020 - 14:38, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Le fil à coudre les âmes   Le fil à coudre les âmes Icon_minitimeSam 11 Avr 2020 - 2:02

Le fil à coudre les âmes Trik_w17 Le fil à coudre les âmes Icon_j10 Le fil à coudre les âmes Trik_w18 Le fil à coudre les âmes Trik_w19 Le fil à coudre les âmes Icon_t10

HUTTE DE JUM'SHA - une attache assez solide


[à éditer]

[Jum’sha laisse un proto-manche à coté de Trik'we et se met à éplucher avec une grande délicatesse le bois qu'il s'est réservé à l’aide de sa lame. Le chevaucheur se muni de la moitié qui lui est attribuée et reproduit les gestes qu'il observe avec grande attention, s'écorchant néanmoins les doigts avec le tranchant de l'obsidienne dont il doit encore se familiariser avec la prise. Le scalp rouge parvient à obtenir un manche grossier. Il s'arrête et observe Trik'we faire. Ce dernier ne se soucie pas des coupures et continue jusqu'à arriver à un résultat quelque peu négligé au niveau de l'esthétisme mais satisfaisant pour un premier essai]
Jum’sha : Bon, on a une lame et un manche... Selon toi on ferait comment pour attacher les deux ?
[Trik’we se gratte la tête et lève les yeux au ciel en étirant un "huuuum" hors de ses lèvres]
Trik’we : On pourrait enfoncer la lame dans- Ah non, trop fragile…
[Il retourne à sa réflexion et saute à nouveau sur la première idée qui lui traverse la tête]
Trik’we : Oh ! On pourrait l'attacher avec des lani- Aaaah non, pas assez solide !
Jum’sha : T'as déjà deux idées. Essaie d'en trouver une troisième.
[Le jeune attrape sa tête entre ses mains, comme s'il cherchait à se presser la cervelle pour en extraire un jus d'idée plus ou moins potable. Le scalp rouge prépare déjà la solution en piochant dans le balluchon ouvert une espèce de cylindre en cuir. Trik’we détache alors ses paumes de son crâne, perdant instantanément sa concentration]
Trik’we : Eh, c'est avec ça qu'il faudra l'attacher ?
Jum’sha : Ouais mais je sais pas si tu devinerais ce qu'il y a dedans.
Trik’we : Mais s'il se retrouve seul dans la jungle et qu'il doit se tailler un couteau avec ce qu'il trouve, comment est-ce qu'il peut dégoter ça ?
[Jum’sha ouvre le cylindre et en tire l'étoffe qui semble aussi recouvrir quelque chose]
Jum’sha : Simple, c'est de la sève qui a séchée. Tu coupes l'écorce d'un arbre et hop, tu as ta colle.
[Jum’sha ouvre le paquet et effectivement ça ressemble à un bâton de cire]
Jum’sha : J'la met dans un étui en cuir pour l'appliquer plus facilement, mais dans la nature tu as tout ce qu'il te faut. A condition de savoir faire un feu... M'enfin si tu te fais des outils c'est que tu es logiquement occupé devant un foyer
Trik’we : [levant un doigt] Du feu ça il sait faire ! Ka'lash, mon septième frère, il m'a montré un peu !
[Jum’sha tend le bâton devant lui et, au-dessus de sa main libre, il génère une flammèche à défaut d'un feu allumé devant eux. Le jeunot sursaute en le voyant faire. Il s’appuie sur ses mains derrière son dos pour se redresser, les yeux ronds.]
Trik’we : Comment il a fait pour allumer un feu sans rien ?
Jum’sha : Il est prêtre de Pogeyan, l'esprit du feu. [affiche un sourire en coin, amusé de voir quelqu'un encore surpris par ses flammes] J'ai fait plus impressionnant alors ce petit tour... C'est drôle de te voir sursauter comme ça.
Trik’we : [son regard s'illumine, des éclats d'admiration dansant dans ses pupilles à la lueur des flammes] Eeeeh, c’est beaucoup trop cool !
[Le parle-loa secoue la tête en souriant]
Jum’sha : On se concentre.
[Le zandalari plaque sa main devant sa bouche]
Trik’we : Pardon pardon
[Jum’sha remarque qu'il a sauté une étape, jure un peu et coince le bâton de sève entre ses dents. Il taille un sillon sur le bout du manche avec la lame où il pourra y ficher la base. Ensuite, il y applique sa glue naturelle. Il montre son couteau grossièrement collé et applique généreusement la substance visqueuse sur le contour de la jointure pour tout colmater]
Jum’sha : Voilà. Tu laisses sécher et alors tu pourras recouvrir de lanières autour pour solidifier. Sur le manche aussi pour le confort et la prise en main.
[Il dépose le couteau sans lanières devant Trik'we, lui tend le bâton de sève et présente sa main enflammée]
Jum’sha : Colle donc ta lame.
[Trik’we acquiesce, retournant dans sa concentration et se saisit du tranchant noir. Il le place au-dessus du feu de son mentor et le presse contre le bâton. Il reste ainsi le plus immobile possible, retenant son souffle et l’agitation de ses membres]
Jum’sha : Une fois que ça tient... Tu solidifies avec un peu plus de glue.
Trik’we : J'en met tout autour ?
Jum’sha : Ouaip. Sois généreux, faut que ça tienne.
[De sa main libre, le jeune applique la glue avec toute la générosité propre à son caractère excessif autour du manche pour boucher le tout. Le résultat est un peu sordide, mais au moins tout tient ensemble]
Jum’sha : Voilà. Pour finir tu mets des lanières de cuir et c'est bon, t'as fait ton premier couteau en obsidienne.
[Le scalp rouge dépose un panier de chutes de cuir et de lacet à coté de Trik'we. Le jeune est trop impatient pour attendre les détails. Il commence déjà à retourner le contenu à la recherche d'une lanière à sa convenance.]
Jum’sha : C'est un bon couteau facilement remplaçable. Ça coupe super bien mais ça casse. Des fois c'est ce que tu veux.
[Il jette un oeil à Ta'ka puis revient sur Trik'we]
Jum’sha : Imaginons tu es attaqué par un grand animal ou un grand adversaire, bref, un truc dangereux. Tu peux par exemple planter la lame. Et délibérément casser le manche.
[Le chevaucheur attrape son nouveau jouet et se risque à le faire danser doucement entre ses doigts pour s'habituer à son poids, une oreille tournée vers le parle-loa]
Jum’sha : Retirer la lame, ça sera trop difficile, les éclats seront très douloureux... Si tu fais ça dans une épaule, tu obtiens un bras qui ne peut plus fonctionner. Jusqu'à ce qu'un ami retire ça.
Ta’ka : Elle a testé, elle peut l'approuver.
Trik’we : [acquiesce lentement de la tête puis recapte le regard de Jum'sha] Et si c'est vous qui finissez avec une obsidienne dans le bras ? Pour la retirer sans laisser de débris dans la chair, je dois faire comment ?
Jum’sha : Hrmm... Eh bien parfois les éclats sont si petits qu'il faut découper des morceaux entiers de l'épaule et attendre que ça repousse. Autant te dire que si tu fais ça sur autre chose qu'un troll tu risques de laisser des marques. Ou alors, t'es très très précis et méticuleux...
[Trik’we grimace et le parle-loa se tourne vers la changeforme]
Jum’sha : Ta'ka?
Ta’ka : Hm ?
Jum’sha : J'ai des idées pour rhabiller le Trik'we dans un truc plus pratique. Tu m'aiderais ?
[La trollesse semble un peu surprise d'une telle demande et le jeune secoue les oreilles, ses pupilles sautant d’un ainé à l’autre]
Jum’sha : On va voir ensemble comment lui faire un truc de chevaucheur. Genre un vrai plastron en cuir, pas une plaque d'or terne zandalari. Du souple dans l'ensemble.
[Ta’ka regarde Trik’we un instant]
Ta’ka : Ouais y'à moyen, elle a de quoi faire tout ça si jamais il lui manque du cuir.
Jum’sha : Il en dit quoi Trik'we ? Il pense aussi qu'il devrait changer son attirail ?
[Le cadet décolle ses bras de son flanc et baisse la tête pour mieux détailler ses vêtements dont il découvre les défauts et désavantages]
Trik’we : La tenue [hoche la tête en passant la main sur l'emblème zandalari sur son poitrail] il peut s'en passer oui
Jum’sha : Ta'ka, tu comptes dormir ici?
Ta’ka : Hm...
Jum’sha : C'est que... Je voudrais pas laisser Trik'we seul. Mais si j'ai l'occasion d'aller avec Acrae...
[Il hausse les épaules avec un fin sourire.]
Ta’ka : Aah.. [hoche de la tête, comprenant mieux] Vas-y donc, profites en , je vais surveiller Trik'we.
[Jum’sha lève la main]
Jum’sha : C'est pas pour le surveiller. C'est pour pas qu'il se sente seul. C'est un copain qui supporte mal la solitude.
[Le chevaucheur couche ses oreilles en arrière]
Ta’ka : [souriant] Y'à pas de mal à ça Trik'we.
Jum’sha : Merci Trik'. Je sais que c'est discutable de te laisser pour aller voir ma trollesse. C'est gentil de me laisser faire.
Trik’we : [la tête un peu baissée mais souriant] Il y a pas de problème, c'est aussi un membre de sa famille l'Acrae, il peut comprendre ça. Elle y a droit et le Jum’sha également, Trik’we n’a rien à interdire.
Jum’sha : Il sait ça. Mais il doit juste pas s'imaginer que je l'oublie pour autant. J'te montrerai comment fabriquer des trucs en pierres solides. C'est bien plus long que l'obsidienne, du coup ça va demander un moment.
Trik’we : Merci
Jum’sha : Avec plaisir
[Jum’sha se lève]
Jum’sha : J'te laisse tout le barda pour en faire un ou deux autres si t'as envie, sinon tu remballes. La pierre-pilon, la grosse obsidienne et le cuir c'est à toi. Cadeau.

[Trik’we sourit tellement qu'il en découvre ses dents]
Trik’we : Eeeeeh, vrai ?
Jum'sha : Vrai.


Dernière édition par Trik'we le Sam 11 Avr 2020 - 14:43, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Le fil à coudre les âmes   Le fil à coudre les âmes Icon_minitimeSam 11 Avr 2020 - 4:46

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HUTTE DE WA'AI - entre deux


[à éditer]

[Trik’we triture le sol avec son talon]
Trik’we : Je suis un peu chagriné de t'avoir déçu. Je pensais bien faire en prenant la défense de Ta'ka. En montrant au Jer'jo que je ne suis pas un jouet sur laquelle on peut faire ses dents, aussi.
Sala’jin : Il n'a pas déçu le Sala'jin. Mais les provocations, c’est pas la méthode à privilégier. Surtout celles du genre menaçantes. Déjà que je lutte avec Jum'sha.
[Sala’jin grimace]
Ta’ka : Hm... ça semble toujours tendu entre vous deux... J'espérais qu'en revenant ici ça puisse s'apaiser.
Sala’jin : Il a le mojo trop enflammé par rapport au mien. Et de le voir provoquer comme ça ...
[Le troll des jungles inspire, puis secoue la tête]
Sala’jin : J’ai pas apprécié
Trik’we : [marmonne] Ouais bah le Sala'jin a bien répondu en retour, il a utilisé le passé de Jum’sha avec sa tribu contre lui
[Le gurubashi fait un signe de tête affirmatif]
Sala’jin : Oui
Trik’we : C'était donc volontaire ?
Sala’jin : J'ai pas dit que j'en étais fier. Je n'aime pas trop en arriver là. Mais avec Jum' ... j'ai trouvé que ça
Trik’we : Que ça pour quoi ?
Sala’jin : Moi et Jum'sha, c'est comme tigre et puma. On a du mal à s'entendre et surtout on se comprend pas
Ta’ka : Deux félins du même domaine, à se partager le terrain de chasse.
Sala’jin : Je sais que tu ... enfin vous ! [regarde aussi Ta'ka en souriant] souhaitez que moi et Jum' on retrouve l'entente
Trik’we : Oui
Sala’jin : On tache déjà de trouver un juste milieu. Une étape après l'autre
Trik’we : J'aime pas avoir le sentiment de devoir choisir un camp
[Le jeune détourne le regard]
Ta’ka : J'aimerai pas vous retrouver tous les deux la gorge tranchée. Mais on est plus à cet extrême. Du moins j'espère ?
[Le Protecteur est bien content de porter un masque et il reprend sur un ton plus mesuré]
Sala’jin : J'espère ne pas revenir à ce moment en effet.
[Il se redresse]
Sala’jin : Allez ! Vaut mieux que je vous quitte sur la belle histoire de ma rencontre avec Acrae ! Où il faut se méfier de sa dague. [Le guerrier se tapote la cuisse] Car elle la manie comme personne quand elle veut
[Jum’sha revient, visiblement plus apaisé]
Jum’sha : Il vous a raconté alors ?
Sala’jin : Tout. De comment je l'ai affrontée et laissée gagner
Ta’ka : Bien modeste... [ricanant]
Sala’jin : Toujours
Jum’sha : Étrangement j'ai du mal à y croire. Ma trollesse elle est trop forte pour ça. Je demanderai à Acrae, définitivement. Je la connais toujours pas cette histoire.
Sala’jin : Dommage ! Il la racontera s’il veut. Mais pas ce soir
Jum’sha : D'acc.
[Le gurubashi s’éloigne et le scalp-rouge regarde Trik'we avec une mine un peu contrite. Maintenant qu’il est plus calme il est désolé]
Jum’sha : Il a quoi Trik'we ? C'est Jum'sha qui l'a mis dans cet état ?
[Ta’ka regarde les deux trolls, un peu incertaine]
Ta’ka : Elle va vous laisser discuter tous les deux, si vous le souhaitez.
Jum’sha : Nan, y'a pas d'intime là. Je voulais juste m'assurer que Trik'we il tire pas cette tête à cause de moi.
[Le chevaucheur secoue la tête de droite à gauche et récupère son sourire dans le mouvement]
Trik’we : Pas besoin, il va bien !
Jum’sha : Il peut parler vrai. Si quelque chose le chagrine il faut le partager. Jum'sha n'est pas un bon exemple...
[Trik’we élargit davantage son rictus]
Trik’we : Il parle vrai, faut pas s'en faire pour lui. Il lui faut bien plus qu'une dispute et une remontrance pour lui descendre le moral jusque dans les orteils
[Le jeune ricane doucement et Jum’sha soupire]
Jum’sha : Trik'we, n'essaies pas de me dire ce que tu crois que je veux entendre. J'le sens que tu me caches un truc. Je préfère que tu restes honnête avec moi plutôt que d'apprendre que tu m'as menti. Tu peux me faire confiance et... J'suis désolé si j'ai été un peu dur.
Ta’ka : ...Hm... et Jum'sha, il a pas l'air d'aller bien
Jum’sha : Ca va mieux. Il était très... TRES fâché de la manière qu'ils avaient de défendre la haute-caste. Et il valait mieux qu'il s'éloigne avant de provoquer un cataclysme.
[Le scalp-rouge reporte son attention sur le zandalari et son déni]
Jum’sha : Maintenant... Trik'we j'ai le sentiment que tu me dis "oui oui" en souriant pour me faire passer à autre chose.
[Trik’we souffle du nez et détourne le regard]
Trik’we : Il va bien. Il ne ment pas. Il ira mal le jour où il aura été esclave comme Sala'jin, banni comme Jum'sha ou torturé comme Ta'ka
Jum’sha : Eh. Tu devrais te concentrer sur ton présent plutôt que te focaliser sur le passé des autres.
Trik’we : Et il croit que j'ai réellement à me plaindre de mon présent ?
Jum’sha : Non, du coup pas de raison d'avoir les muscles tendus comme ça.
[Trik’we pince les lèvres]
Trik’we : Il n'en veut pas à Jum'sha. Il en veut un peu plus au Sala'jin
[Le scalp-rouge croise les bras]
Jum’sha : Pourquoi ?
Trik’we : Parce qu'il a enfoncé son doigt dans une plaie pas encore fermée de Jum'sha pour le calmer et que Trik'we, il a eu mal pour lui
Jum’sha : C'est fermé. S'il m'avait vraiment blessé, on ne se parlerait plus vraiment.
Trik’we : Même s'il ne l'a pas blessé, peu importe : il a essayé de le faire. Trik'we, il a l'impression de devoir choisir entre deux camps. Et ça le dérange
[Le parle-loa secoue la tête]
Jum’sha : Ne choisis pas.
[Ta’ka croise les bras et souffle un rire discret]
Jum’sha : Peu importe quel camp tu choisis, tu vas finir par le regretter parce que tu ne seras jamais totalement d'accord avec ton parti-pris. Suis ta propre ligne de conduite, simplement.
[Trik’we acquiesce, son sourire regagnant un peu de sincérité. Le scalp rouge claque des mains]
Jum’sha : Je voudrais que tu fasses quelque chose pour moi bientôt. Je voudrais que toi et Acrae vous parliez vrai-sincère. Histoire que vous appreniez à vous connaitre. Je partage mon temps entre vous, j'aime autant que vous sachiez qui est l'autre. Donc... Si vous veniez à causer, tu lui dis TOUT.
Ta’ka : Ça semble... bien précis comme demande ?
Trik’we : Eh, c'est une demande qui lui plait. Trik'we, il est toujours partant pour tisser un lien. L'Acrae, elle a l'air d'apprécier la distance, mais il essayera d'un peu se rapprocher !
Jum’sha : Pas de faux-semblant, le sourire sincère uniquement... On est d’accord ?
[Trik’we regarde un instant son aîné sans rien dire]
Trik’we : Acrae, elle a dit quelque chose à Jum'sha pour qu'il vienne avec cette requête ?
 
[Le troll des jungles fait la moue]
Jum’sha : Elle te l'expliquera mieux que moi.
[Trik’we hoche simplement la tête]
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MessageSujet: Re: Le fil à coudre les âmes   Le fil à coudre les âmes Icon_minitimeDim 12 Avr 2020 - 1:56

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HUTTE DE WA'AI - derrière nos masques

[à éditer]

Jum’sha : Bon... Y'a un problème.
[Le scalp-rouge soupire et le jeune se risque à hausser les épaules]
Trik’we : Et apparemment c'est moi
Acrae : J'ai pas été agressive, j'y explique.
Jum’sha : Ne commence pas comme ça Trik'we. Faut pas se fermer, faut écouter.
[Le chevaucheur détourne le regard et se mord les lèvres pour les empêcher d’ajouter quelque chose]
Jum’sha : J'ai demandé à chacun de parler à l'autre hier soir. Moi ça me semble urgent.
[Le troll des jungles désigne la sombrelance]
Jum’sha : Vas-y.
[Acrae regarde Trik’we et Jum’sha les observe en croisant les bras]
Acrae : Ta'ka elle a laissé échapper une insulte parce qu'elle a la rage en elle d'avoir été exactement ce qu'elle déteste à présent. T'es pas Ta'ka, t'es pas à sa place, t'es pas un Sombrelance. Moi je suis Sombrelance. Les erreurs de ma tribu, je les connais assez sans avoir besoin d'entendre une insulte cont' elle en permanence. T'as pas l'air de mesurer la portée des mots. Toi tu penses c'est juste un peuple et une couleur mis côte à côte. Mais en réalité, à chaque fois ce que tu prononces c'est : "ah ouais un peu comme les espèces de grosses merdes déficientes issues d'une tribu dégénérée". Voilà ce que ça signifie vraiment, "orc bleu". Et c'est comme ça que tout Sombrelance entendra à chaque fois que tu dis ça.
[Jum’sha lève la main]
Jum’sha : Pour sa défense, j'ai tendance à employer le terme aussi. Je ne le ferai plus.
Acrae : Moi aussi je l'utilise, quand j'ai la rage cont' l'un d'ent' eux. Quand ma honte et ma colère envers les miens qui renient leurs racines, elle me donne envie de leur crier que ce sont des grosses merdes déficientes. Mais c'est pas un mot qu'on utilise comme un rien.
[Trik’we acquiesce d’un mouvement rapide et sec de la tête]
Trik’we : Noté. Il n'utilisera plus cette expression si elle blesse autant. Il ne savait pas, personne ne lui avait dit. Il ne peut pas deviner ce que disent les silences d’Acrae, il ne la connait pas encore assez pour ça
[La trollesse acquiesce à son tour et Trik’we jette un regard circulaire vers les deux Héritiers]
Trik’we : Ça sera tout ?
[Jum’sha hausse les épaules, signe qu'il ne sait pas, et observe Acrae]
Acrae : Toi aussi Trik'we, quand tu auras vu ta tribu devenir tout ce que tu détestes, que tu auras compris au plus profond de toi même ces sentiments coupables et enragés, tu pourras parler "d'orcs bleus"
Trik’we : [rigolant doucement] Si elle dit ça et croit pointer une vérité, c'est que le Trik'we, elle doit elle aussi apprendre à le connaître
[Il se tourne vers le parle-loa. Ce dernier secoue la main, signe qu’il ne l’aidera pas dans sa plaidoirie]  
Jum’sha : Dis tout vrai-sincère. Balance et n'aies pas peur. Si vous ne vous dites pas tout, vous  pourrez pas vous comprendre. Explique-lui ton ressenti.
[Trik’we prend une grande inspiration tandis que la chasseresse penche la tête sur le côté, intriguée]
Trik’we : Je suis un zandalari. Ceux qui ont payé des mercenaires de l’Alliance pour massacrer la tribu du Jum'sha d'une main et caressé la tête du Trik'we de l’autre en lui expliquant qu'ils étaient la tribu mère, qu'ils veillaient sur les trolls, leur avenir et leur développement. Je suis de la tribu qui a pillé les temples de Sala'jin et voulu garder la Prêtresse comme un vulgaire objet de collection. Sala'jin, il m'a dit qu'il fallait que je représente la nouvelle pousse des zandalaris. Une meilleure, qui n'étouffe pas les autres pour les empêcher de se développer sans eux
[Acrae plisse les yeux]
Trik’we : La honte, je marche avec elle tous les jours
Acrae : [acquiesce] Effectivement. Et est-ce que tu m'entends m'en plaindre chaque soir ? Est-ce que je suis tout le temps là à radoter "ouai ces connards de Zandalari s'ils pouvaient arrêter de faire chier" ? Non. J'insulte MA tribu si je veux. C'est mon droit parce que c'est moi qui suis concernée. Alors Trik'we il peut donner toutes les insultes qu'il veut pour désigner sa tribu. Mais pas celle des aut'.
Trik’we : Acrae, elle l'écoute pas jusqu'au bout et elle croit qu'il l'attaque alors que c'est pas le cas
[Il sourit un peu plus et la sombrelance ne le lâche pas des yeux]
Trik’we : Ce qu'il veut dire c’est qu'il a honte sans que personne n'ait eu besoin de lui faire comprendre qu'il fallait qu'il baisse la tête. Il en veut à personne si ce sentiment, il existe. Juste aux zandalaris qui ont tout fait pour qu'il ne voit pas, pour qu’il reste sous son bagne, pour qu'il ait lui aussi une fausse fierté. Alors il comprend comment on peut avoir honte de sa tribu, même si ma honte à moi, elle a pas la même forme que la tienne. S'il a blessé Acrae avec cette expression qu'il n'imaginait pas être une insulte aussi grave en réveillant cette honte, il s'en excuse et il ne recommencera plus. La leçon est retenue
[Il maintient lui aussi le regard de la trollesse, les traits un peu crispés]
Acrae : J'imagine qu'on n'y peut rien s'il y a du sang zandalari dans tes veines. Tu as hérité leur tendance naturelle à moquer et insulter les autres plutôt que les tiens.
[Elle hausse les épaules et le soupire du parle-loa se fait à nouveau entendre]
Jum’sha : On ira nulle part je crois.
Acrae : Encore une fois, c'est un simple constat sur le peu que je t'ai entendu "en public" : mépris et insulte des autres tribus et de leurs membres les plus "dégénérés" mais jamais y a une insulte contre les Zandalari qui t'es sortie.
[Trik’we couche ses oreilles en arrière, son sourire ayant de plus en plus de mal à rester en place]
Acrae : J'suis sure que tu apprendras. Mais c'est pas que pour "orc bleu", c'est plus que ça, c'est un principe de vie : si t'es pas content de toi-même ou de ta tribu, tu peux vider ton sac. Mais si t'as des choses méchantes à dire contre une aut' tribu...vaut mieux mordre ta langue jusqu'à en saigner ou la couper. Moi j'l'ai souvent eu à avaler. Après des débordements ça arrive à tout l'monde. J't'en tiens pas rigueur.
[Elle se tourne vers son compagnon. Elle en a terminé avec lui]
Jum’sha : Bon... Présente des excuses et retourne auprès du feu. On va s'arrêter là.
Trik’we : Acrae, faut qu'elle lui rappelle pourquoi elle elle a le droit d'insulter sa tribu à lui mais l'inverse est impossible
Jum’sha : Laisse.
Acrae : Parce que c'est MON troll !
[Elle tonne un peu de la voix, impérieuse]
Trik’we : [fronçant les sourcils] Je parlais des zandalari, eh
Acrae : Hein ? Mais quand est-ce que j'ai insulté ta tribu ? J'te dis justement : "est-ce que moi tu m'entends me plaindre des Zandalari à tout bout d'champ ?"
Trik’we : T'as dit que c'était "dans mon sang" de monter sur le sommet de ma colline de défauts pour mieux pointer du doigt celle des autres ! Maintenant, si chacun doit se mêler des problèmes de sa tribu uniquement, dis-moi quel est le droit qui autorise l’Acrae à imposer au Trik'we comment il doit se tenir face à un haute-caste ? Au point d’ordonner la manière dont il peut le regarder et le traiter, eh ?
Acrae : Mais tu les traites comme tu veux les membres de ta tribu ! Tu les chéris, tu les hais, tu les moques, tu les défends, j'm'en fous moi. T'as le droit de faire comme tu veux envers eux, parce que c'est que toi que ça regarde.
Trik’we : T’avais pas cette philosophie là quand je faisais face à Bene’zia
Acrae : Moi ce que je vois, c’est que tu t'es concentré depuis qu'on est dans les Tarides à critiquer les orcs bleus, mais je t'ai jamais entendu moquer les Zandalari. J'en déduis donc que tu te plains que des aut' tribus.
Trik’we : Elle déduit mal. Jum'sha il trouve qu'on parle pas assez. Il a bien raison. Mais ça l'empêche pas elle de se faire une idée négative de Trik'we sans le connaitre. Un peu comme ce qu'elle lui a reproché hier de faire avec la cul-parfumé [hausse les épaules, l'air de rien]
Acrae : Pourtant tu parles beaucoup. Et moi j'écoute. Et si tu te rends même pas compte d'à quel point t'as fait que d'évoquer des orcs bleus en l'espace de deux soirs, ça devrait êt' déjà un déclencheur pour toi.
Trik’we : Il savait pas que c'était une insulte si grave, eh. Il s'est excusé et il recommencera plus
Acrae : Très bien.
Jum’sha : Retournes près du feu Trik'we.
[Le jeune tourne des yeux noirs vers Jum'sha avant de revenir sur la tête blonde, le sourire toujours présent. Le mentor prend note du regard, chose qu'il va surement corriger plus tard. C'est ce que son regard à lui dit]
Jum’sha : Tu devrais changer d'yeux Trik'we. Moi ici je suis ton meilleur allié et j'essaie de faire au mieux.
Trik’we : Cette histoire d'insulte, c'est pas un prétexte pour le mordre, hin ? Elle a pas un problème avec Trik'we plus large que ça ?
Jum’sha : Trik'we, ça suffit.
Trik’we : Il lui a demandé de parler vrai non ? Trik'we, il veut être sûr qu'à part l'orc bleu, il fait rien d'autre pour offenser l'Acrae
[Acrae regarde le jeune en soupirant]
Acrae : S'il tient vraiment à l'entendre...
[Jum’sha détache son regard et fixe ses pieds, écoutant]
Acrae : En fait y en a plein [elle commence un décompte sur ses doigts] D'abord tes sourires forcés, j'peux pas les encadrer. Je déteste les gens qui sont pas sincères, qui se cachent derrière de l'hypocrisie, exactement comme tu fais là. Ensuite y a le fait que tu t'approches de nous en nous forçant un contact des mains sans permission... mais ça encore c'est pas trop grave, t'es juste bizarre. [hausse les épaules] Enfin, y a le fait que je ressens que Jum'sha a trouvé en toi un substitut à élever et éduquer comme un fils. Alors qu'en vrai lui-même le dirait : dans la jungle t'aurais pas passé tes deux ans. Parce que pour survivre dans la jungle faut être débrouillard, silencieux et malin. Tout ce que tu n'es pas.
[Jum’sha se masse le visage]
Jum’sha : Et donc Jum'sha il espérait que vous en parliez parce que j'ai pas le sentiment de te materner. J'espérais que vous appreniez à vous connaitre, qu'Acrae voit au-delà de tes masques.
Acrae : Il porte pas de masque...
[Le zandalari pointe son éternel rictus du doigt]
Trik’we : S'il l'énerve mon sourire parce qu'elle croit qu'il lui cache quelque chose en dessous, c'est une bonne chose. C'est le but. Il a jamais entendu l'Acrae demander à Sala'jin de retirer son masque
Acrae : Je connais le Sala parce que son masque n'est qu'une décoration. Il est franc, il est sincère, même quand il le porte. Toi, je te sens ni sincère ni franc. Quand tu souris, je sens la fausseté, on sait jamais si t'es content vraiment ou pas. Comment, avec ça, tu veux qu'on puisse apprendre à te connaitre ? Moi là, je m'emporte, je te dis tout franc, sans détour, je fulmine, je m'inquiète pour Jum'sha, je te cache rien. Toi oui, là tu apprends comment je suis. Mais moi depuis tout à l'heure, qu'est-ce que j'apprends de toi derrière ton sourire crispé ?
[Le jeune jette son regard sur le côté. Sa jambe commence à s'agiter]
Jum’sha : Acrae elle est pas malveillante. Tu peux parler librement.
Trik’we : Il a pas le sentiment d'avoir le droit de ressentir autre chose que de la félicité. C'est tout. Rien contre eux, c'est entre moi et moi-même
[D’un coup de menton, il pointe Acrae]
Trik’we : Désolé si je t'ai gênée. Et t’inquiète pas, je te le volerai pas ton troll
Acrae : Mais tu vois tu mens encore ! Tu mens, tu mens !
[Jum’sha fait un geste d'apaisement vers Acrae]
Jum’sha : Trik'we, il est plus question de moi.
Acrae : Si tu ne ressentais qu'une éternelle félicité, t'aurais pas réagi face à Bene'zia, ça t'aurait fait ni chaud ni froid son attitude, ça t'aurait juste coulé dessus comme un nuage ! T'y aurais même plus du tout repensé ! Aussi vite arrivé, ça se serait évanoui dans ton esprit comme une plume portée par le vent et tu serais immédiatement passé à aut' chose !
Jum’sha : Ce qu'on voudrait c'est que tu ne nous cache rien, ni à nous ni aux autres. Si tu gardes tout en dedans, tu deviens fou.
[Acrae fait un signe de la tête affirmatif à son compagnon]
Trik’we : J'ai pas dit que je ne ressentais pas d'autres choses, juste que j'avais pas le droit de les ressentir
[Il plisse les yeux, le regard toujours concentré sur un point fixé sur un ailleurs. Il aurait voulu être partout sauf ici]
Trik’we : La preuve, il s'est mis en colère contre Bene'zia, on l'a foudroyé sur place
Jum’sha : Et alors ?
Trik’we : Il s'est mis en colère contre Jer'jo et Sala'jin lui a dit qu'il aurait dû laisser couler
Jum’sha : Trik’we…
Trik’we : Il s'est mis en colère contre Igazi. Jum'sha a été blessé et Ta'ka lui a dit qu'il aurait dû se taire, garder tout ça pour lui
[Le scalp rouge agite la main]
Jum’sha : On parle pas de Ta'ka.
Trik’we : Non on parle pas de Ta'ka ! On parle de ce qui arrive quand c'est autre chose que de la joie qui sort ! On ne reconnait plus le Trik’we, on croit qu’il disparait pour devenir un autre et on fait tout pour qu’il redevienne le troll souriant parce que c’est ça son vrai visage !
[Jum’sha soupire]
Jum’sha : On te demande pas de me ressembler. Je dis ce que je pense, j'exprime ce que je ressens. Quitte à blesser ou vexer. Je fais ça parce que j'estime pouvoir encaisser, même si parfois c'est difficile. Si toi en revanche tu te sens brimé et restreint, tu n'es pas obligé d'aller mordre tout ce que tu vois comme je le fais. Juste, ne t'interdis plus de ressentir ce que tu ressens. Et... Par rapport à Igazi... Sujet sur lequel vous êtes TOUT LES DEUX unanimes... J'ai du mal à en parler parce que j'ai réalisé que j'aurai probablement dû faire autrement.
[Acrae regarde Jum'sha, surprise d'abord, puis abaissant le regard, compatissante. Le troll des jungles souffle un rire du nez]
Jum’sha : Si j'avais su j'aurai pu vous dire à tous les deux qu'elle est ma famille et qu'à moins d'avoir une soeur comme elle, vous ne devriez pas en parler. Bref. Jamais rien ne remplacera Acrae ni la somme de tout ce qu'elle a à m'offrir. Mais je n'ai jamais non plus eu l'occasion d'avoir un frère ou une soeur avec qui je n'ai pas tout fait sauter.
[Acrae semble vraiment surprise d'entendre ça, puis finit par baisser les oreilles, peinée pour Jum'sha]
Jum’sha : Alors oui, j'admets avoir vu en Trik'we quelque chose. Certainement pas un fils.
[Acrae regarde le jeune qui ne sourit plus à présent]
Jum’sha : Là j'ai l'occasion de faire d'un égaré dont la tribu se fait copieusement insulter chaque jour, et même de ma part, quelqu'un de bien. Mais ce qu'on voudrait Trik'we, c'est que tu arrêtes de te cacher derrière un masque. Tu peux faire ça?
[Trik’we se pince l'arête du nez en fermant les yeux et acquiesce. Le scalp-rouge jette un oeil vers la sombrelance, puis s’approche du petit zandalari, posant une main sur son épaule]
Jum’sha : Retenir tout en dedans... C'est mauvais. Si tu sens que tu as besoin d'évacuer, tu peux le faire avec des gens dont tu es convaincu de la bienveillance.
[Trik’we prend un moment pour reprendre une respiration plus calme et lève vers Jum'sha un sourire presque triste. C'est un progrès]
Trik’we : Il va le détester quand il saura ce qu'il y a en dedans
[Jum’sha ouvre la bouche, puis se ravise]
Acrae : [sur un ton amusé] Au pire tu me montres c'qu'il y a d'dans à moi. J'te déteste déjà, ça peut pas êt' pire. Et c'que tu risques, c'est qu'en vrai j'te comprendrais mieux et j't'en voudrai moins.
[Trik’we rigole doucement à la remarque et se frotte les yeux pour empêcher quelque chose d’en sortir. La trollesse lui adresse alors un clin d’œil]
Jum’sha : Tu as tout a y gagner à être vrai. Et puis, si tu mens pour me plaire, est-ce que tu ne te détesterais pas toi-même ?
[Le jeune finit par craquer. Il plaque sa main devant ses yeux et baisse la tête pour le cacher, mais au vu des secousses qui remuent doucement ses épaules, les trolls comprennent très bien ce qui est en train de se passer. Le scalp-rouge le serre un peu plus]
Jum’sha : Ma mère elle me disait que les larmes c'est autant de mauvais mojo qu'il faut faire sortir de toi.
[Trik’we reprend contenance, se frotte énergiquement les paupières closes avec son bras]
Trik’we : Désolé pour ça ! Il a pas de raison de pleurer. Il comprend pas pourquoi il craque comme ça [est secoué par un rire nerveux]  
Jum’sha : Il a pleuré parce qu'il fallait. Retombe pas dans tes travers. On a vu un vrai Trik'we et on aimeraient qu'il le reste. Hm ?
Acrae : J'vais aller récupérer Tso'ba et passer à Sen'jin, j'ai promis à papé Ohgun de lui rapporter des feuillargents demain matin. On se retrouve demain à ta hutte Jum, en fin d'matinée.
[Le parle-loa lui sourit, visiblement soulagé que ça se soit passé, et elle acquiesce, approbatrice, laissant l'occasion à Trik'we de rester avec son mentor ce soir]
Jum’sha : Bref, commence pas à me dire que tu ne sais pas ce qui t’a pris. T'as pleuré parce qu'on a dit juste. Ou du moins ça a trouvé un écho. T'es pas obligé de nous dire d'entrée de jeu que tu te détestes. Juste... Ne nous mens plus ?
[Jum’sha lui sourit et Trik’we soulève un rictus à son tour. Moins large, plus sincère]
Jum’sha : Bon, faudrait retourner près du feu. Tu reviens dès que tu te sens prêt.
Trik’we : Attend
Jum’sha : Hm?
[Le jeune le regarde droit dans les yeux et verse dans ses pupilles tout le sérieux dont il est capable]
Trik’we : Il faut que le Jum'sha, il promette au Trik'we de ne jamais se laisser mourir à cause de lui. Il s'est attaché à moi et essaye déjà de passer derrière pour réparer mes erreurs.
[Le zandalari baisse les yeux]
Trik’we : Trik'we aussi, il s'est attaché à Jum'sha. Il a peur de le voir mort
Jum’sha : Promis.
[Trik’we acquiesce doucement de la tête, reconnaissant]
Trik’we : Trik'we de son côté, il promet au Jum'sha de ne jamais l'abandonner et de tout faire pour ne pas décevoir ses attentes
[Il tend une main, comme pour sceller un pacte]
Jum’sha : On la refait. Je promets de ne jamais mourir pour réparer tes erreurs. Toi, tu dois plutôt me promettre de toujours rester droit sur tes pieds et de ne jamais te forcer à quelque chose "parce qu'on t'as dit de le faire". Tu dois croire à tout ce que tu fais.
[Le scalp-rouge tend sa paume ouverte ensuite]
Trik’we : [souffle du nez en souriant] D'acc. Mais il garde la partie où il te promet de ne pas t'abandonner intacte
[Trik’we attrape la main pour conclure et la serre fermement]
Trik’we : Merci Jum'sha
Jum’sha : Merci à toi.
Trik’we : Pour tout ce que tu fais pour le Trik'we. Il ne sait pas s'il le mérite vraiment
Jum’sha : Et pourtant j'ai l'impression qu'on a fait plus avec Acrae pour toi que ce que j'aurai fait jusqu'ici. Il fallait des coups de bélier pour réussir à t'atteindre.
 
Trik’we : Non, Jum'sha il fait beaucoup. Des choses petites mais importantes. Il donne le sentiment à Trik'we que, finalement, peut-être qu'il n'est pas un moins que rien
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MessageSujet: Re: Le fil à coudre les âmes   Le fil à coudre les âmes Icon_minitimeJeu 6 Aoû 2020 - 23:23

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HUTTE DE WA'AI - un mal pour un bien

[à éditer]

Trik’we : Trik'we, il voulait dire deux chose à Acrae
[Commence, un peu mal à l'aise. La tension de leur dernière altercation n’est pas encore entièrement retombée]
Trik’we : Il espère qu'elle entendra et comprendra
[Le chevaucheur lève un regard vers la trollesse, cherchant à s'assurer de son attention]
Acrae : J'l'écoute
[Elle lui rend son regard, l’observe avec un air intrigué, les yeux un peu plissés]
Trik’we : Il voulait lui parler du pacte qu'il avait fait avec Jum'sha, après qu'elle soit partie le soir où ... [Il dodeline de la tête avec un sourire pincé par la gêne] Elle sait bien de quel soir il veut parler. Celui où on s'est un peu mordu le museau
Acrae : Le pacte ? Quel pacte ?
Trik’we : Jum'sha lui a fait promettre de rester droit sur ses pieds sans entrer dans les bottes d’un autre. De ne jamais me forcer à quelque chose parce qu'on m'a dit de le faire. De croire en tout ce que je choisis d'entreprendre, que chaque décision soit réellement la mienne et pas celle d'un autre
[Acrae acquiesce d'un air flegmatique et approbateur, ne voyant pas où il veut en venir]
Trik’we : Cette promesse, pour la respecter... Il va devoir continuer d'irriter l'Acrae avec son sourire. Faut qu’elle le sache, c'est pas pour la provoquer. C’est parce qu'il ne se sent ... étrangement ... [cherche un peu ses mots, peu habitué à s’interroger sur lui-même] Plus vraiment lui-même quand il ne l'affiche pas. Je sais qu'ils pensent avoir vu le vrai Trik'we en lui arrachant son rictus de sa face. Mais ils se trompent.
[Le zandalari baisse la tête et répète, un peu pour lui-même. Il s’assure de s’en convaincre]
Trik’we : Jum'sha et l'Acrae ils se trompent. Parfois, l'impression elle est comme si ... l'esprit du Trik'we il est parti loin.
[Il porte sa main vers le ciel d'un geste lent et Acrae la suit du regard en penchant la tête sur le côté]
Trik’we : Et tout ce qu'il reste en lui, dans sa coquille, c'est juste de l'accablement et de la peur. De la colère aussi
[Il tourne à nouveau ses yeux nitescents vers la Sombrelance]
Trik’we : Son sourire, c’est l’ancre qui le ramène chez lui quand il divague. Qui le rappelle à comment il était avant. Ou en tout cas qui le renvoie à qui il a envie de redevenir. Qu'elle ne croit pas qu'il essaye de vous duper alors, de vous cacher ses réelles intentions derrière ce sourire. C'est juste que ...
[Le jeunot hausse les épaules et ravive le fameux éternel sourire]
Trik’we : C'est juste qu'il l'aide à respirer quand il a le sentiment de se noyer
Acrae : Bah moi j'm'en fous, tu souris quand t'en as envie. J'dis juste que pour ma part, j'sais jamais si c'est sincère ou forcé. Et vu c'que tu me dis c'est plutôt forcé. T'as l'droit d'être en colère ou triste de temps en temps tu sais ?
Trik’we : [détournant le regard, les sourcils froncés] Il sait
Acrae : [haussant les épaules ] D'acc d'acc
Trik’we : S'il est parfois forcé au début, il finit toujours par être vrai. Son sourire, c’est un forgeur d’alégresse. Il crée du bonheur là où il ne devrait pas y en avoir
[Le chevaucheur jette sa main par-dessus son épaule]
Trik’we : La promesse de Jum'sha, ça va plus l'intéresser
Acrae : Tu t'crées un simulacre de bonheur en t'forçant à sourire ?
Trik’we : [Il allait reprendre mais ferme la bouche un instant avant de sourire] Il atténue les autres sentiments quand ils crient trop fort. Ça l'aide à garder le mojo clair
Acrae : Hum. Je vois. Bah moi j'fais exactement l'inverse alors. [La trollesse sourit, amusée] Moi quand j'ai de la rancœur ou du chagrin, faut que j'exprime, faut que ça sorte. Et puis une fois que ces sentiments-là ils sont extirpés violemment hors de moi, bah ça va mieux. Les garder en toi en essayant d'les étouffer, ça va juste te donner la chiasse. Mon papé il dit toujours : le chagrin c'est comme le ver solitaire, le tout c'est de le faire sortir. Sortir, tu comprends ? Pas d'le garder à l'intérieur caché !
[Trik’we est secoué par un léger rire]
Trik’we : Il les fait sortir ! Il grimpe là-haut [pointe le ciel] Il souffle tout ce qui le tord à l'intérieur. Pa'ku, elle prend son mal après et elle l'emmène loin. Il n’a alors plus à supporter sa présence en lui, il est vidé
[Acrae pouffe de rire]
Acrae : Hahahaa ! Alors si tu peux envoyer chier ton chagrin sur ceux en dessous, fais gaffe sur qui ça tombe quand même...
[Elle lui fait un clin d’œil et le chevaucheur rigole]
Trik’we : Il apprend à viser
Acrae : Tu m'étonnes !
Trik’we : Faudra qu'elle fasse gaffe, il est peut être rancunier
[Ils se sourient]
Trik’we : Il faut qu'il lui parle aussi de la promesse de Jum'sha
[Acrae acquiesce]
Trik’we : L'Acrae, elle s'inquiète pour Jum'sha, il l'a bien entendu. Elle a peur qu'il donne sa vie pour la mienne. Son reproche qu'elle fait souvent, celui qui pointe le fait que je n'étais pas assez débrouillard pour survivre seul, c'est cette crainte qu'il cachait au fond du fond [Ses yeux glissent à nouveau vers elle, une expression grave versée dedans] Trik'we aussi ça l'inquiète, qu'elle ne doute pas là-dessus. Le Jum'sha, il s'est déjà mis plusieurs fois dans les ennuis pour éviter qu’il trébuche sur ses propres nœuds.
Acrae : [acquiesce] Le prêt d'or.
Trik’we : Oui, mais pas que
Acrae : Aaaah ?
Trik’we : En Pandarie, il s'est cassé le bras pour le protéger d'un Amani qu'il avait fâché en étant un Zandalari. Trik'we, il voulait hurler que c'était de sa faute. Mais Jum'sha, il lui a ordonné de ne rien dire, lui a demandé de le laisser parler. Sauf que parler, il ne l’a jamais fait
[La chasseresse gronde sourdement]
Trik’we : Les autres, ils ont lancé des regards accusateurs sur le Jum'sha, comme s'il avait fait une bêtise. Trik'we a failli craquer et tout révéler au Sala'jin. Mais Jum'sha, il l'a retenu à nouveau
Acrae : Il endosse tout, encore une fois.
Trik’we : Oui
Acrae : Pourquoi il fait ça pour... toi ?
[Le cadet serre les lèvres]
Trik’we : Je lui ai fait jurer de ne jamais mourir pour moi ... à cause de l'une de mes erreurs
Acrae : Tu crois que mourir c'est la seule façon de le détruire ?
Trik’we : Mourir, tu peux pas te relever, alors c'est le pire qu'il peut arriver pour un têtu. Moi je cherche à faire de mon mieux pour éviter le pire. L'Acrae, elle apprécie pas le Trik'we, elle est donc la trollesse parfaite pour s’assurer que le Jum'sha respecte cette promesse. Parce qu'il pourrait très vite être tenté d'oublier qu'il l'a faite le jour où le danger, il sera à leurs côtés. Les décisions fâcheuses, elle sera capable de les prendre
[Elle acquiesce sombrement]
Acrae : La seule façon que j'ai de protéger Jum'sha, c'est que tu sortes de sa vie. Comme sa sœur. Comme ses parents et sa famille et toute sa tribu. Sinon il continuera de s'accrocher à toi et de s'inquiéter pour toi. De prendre tous les risques à ta place.
[Le regard du jeunot sombre. Dans les vagues de ses pensées, il pèse le pour et le contre]
Acrae : Igazi la chose qu'elle a fait de mieux, c'est de disparaitre sans laisser de trace. Elle a jamais rien fait d'autre pour Jum'sha, même quand son chef était prêt à le faire tuer pour "payer son crime" et qu'elle pouvait prendre sa place... elle l'a pas fait. Elle se serait jamais donnée pour lui. Et son chef pareil. Rien fait pour Jum'sha. Il l'a banni pour pas risquer de s'opposer à deux ou trois familles scalp-rouge vindicative. Ce lâche... Il SAVAIT que Jum'sha était innocent. Les loas de sa tribu en étaient témoins. Mais il l'a banni quand même, il en a fait un sans-tribu. A chaque fois que Jum'sha se présente comme un scalp-rouge, c'est un mensonge. Il n'est plus scalp-rouge, juste un errant. Et tout ça à cause d'un chef médiocre et froussard. [Elle serre les poings, tremblante] Mais lui... lui... [soupire] il continue à le défendre et à dire que c'est un bon chef. Et il fait pareil avec sa soeur. Il continue de lui trouver des excuses. Et s'il fallait à nouveau qu'il risque sa vie pour elle, il le ferait... cet idiot.
[Elle secoue la tête et Trik’we observe sa colère comme s’il scrutait un miroir, se remémorant son état en Pandarie lorsque son ainé lui a confié cette histoire]
Acrae : Je suis la seule qui peut le protéger contre lui-même et contre tous ceux qui profitent de ça.
Trik’we : Trik'we il ne veut pas en profiter. Il a pas choisi d'apprécier Jum'sha et d'être apprécié en retour
Acrae : Mais tu sais que Jum'sha ne tiendra pas compte de cette "promesse". Tu continueras de faire des conneries et il continuera de te sauver la mise et d'endosser tous les risques et toutes les conséquences. Jusqu'à mettre sa vie en jeu. Ça te convient ?
Trik’we : Eh. Pourquoi elle croit qu'il est là, face à elle, à lui parler de cette promesse ? Je sais que je peux compter sur ta colère à mon encontre pour protéger Jum'sha de moi-même
Acrae : Tu sais ce qui est mieux pour Jum'sha. Ce qu'il te reste à faire.
Trik’we : Et de mon côté, je sais ce que j’ai à faire, oui
[Le zandalari baisse la tête, le cœur serré]
Acrae : On est d'accord dans ce cas. C’est tout ?
[Il acquiesce, peiné]
Trik’we : C'est tout
Acrae : Hum. [Elle s'apprêtait à partir, mais se ravise. Elle regarde le chevaucheur avec un regard lourd] Merci de m'avoir parlé, Trik'we. Merci de m'avoir avertie.
Trik’we : Il est pas Igazi. Il agit pour le bien de Jum'sha. Même si ça va contre son bien à lui

[Acrae esquisse un petit sourire en coin, malgré un regard toujours navré]
Acrae : T'es sans doute un meilleur troll que ce que j'ai pu croire.
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MessageSujet: Re: Le fil à coudre les âmes   Le fil à coudre les âmes Icon_minitimeVen 7 Aoû 2020 - 3:26

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HUTTE DE WA'AI - celui qui survit

[à éditer]


Ta’ka : Venir avec nous veut pas dire abandonner tes habitudes. Si tu aimes avoir de la compagnie pour te sentir en sécurité, c'est tout à fait normal, tu n'as pas à changer ça en t'isolant complètement.
[Trik’we baisse les yeux, la mâchoire serrée]
Sala’jin : Et t'as le droit de t'assoir tu sais [Il sourit]
[Le chevaucheur prend lentement place, cherchant à accrocher son regard sur tout sauf le visage de ses camarades. Le scalp-rouge le fixe, les yeux plissés]
Jum’sha : On m'a dit que tu as eu des ennuis avec Acrae, pourquoi tu m'en as pas parlé ?
[Le cadet fronce les sourcils et jette ses iris éclairées par le reproche vers Ta'ka et Sala'jin]
Jum’sha : Oui je leur ai demandé.
Trik’we : Et bien ils se sont trompés. Il n'y a pas de problème. Acrae et Trik'we ils sont plutôt d'accord
Jum’sha : Si t'as des yeux noirs à faire à quelqu'un c'est pas à eux. Tu me regardes dans les yeux quand tu me dis ça.
[Le zandalari soupire et soulève son expression interdite vers son aîné]
Ta’ka : Tu ramènes ton postérieur ici [Elle désigne le feu de camp] Acrae ne semblait pas heureuse d'entendre que tu étais "revenu" pour me voir. J'appelle pas ça être d'accord.
Sala’jin : Pour des raisons que j'ai pas bien pigé sur des promesses
Jum’sha : Tu te rends compte qu’il a fallu que je leur demande à eux... Pour entendre parler d'un truc pareil ? Parce que ni l'un ni l'autre n'êtes venus me dire ce qui se passait ?
Trik’we : [Le jeune troll pince les lèves et finit par lever les yeux, le regard un peu durci] Il a une question pour vous
Sala’jin : Mmmh ?
Trik’we : C’est quoi la plus belle preuve de dévotion envers un proche ? Enfin ce qu'il se demande c'est ... Finalement … Abandonner quelqu’un c’est quoi ? S’éloigner jusqu’à créer une absence ? Ou ne plus calculer ses décisions pour qu’elles soient toujours dans l’intérêt de l’autre ? Quand on a le choix entre l’abandon moral ou physique, lequel il faut choisir ?
Sala’jin : C'est quoi cette question ? Pourquoi tu veux abandonner quelqu'un ?
Jum’sha : Y'a pas question d'abandon, tout court. Qu'est-ce qui t'a rentré ça dans la tête ?
Ta’ka : Pourquoi tu devrais faire ça ? Ça ne sonne pas toi, Trik'we
[Le zandalari baisse la tête]
Sala’jin : Le Trik'we, il va avoir besoin d'aller voir l'Oghun pour se purifier le mojo, je le sens ! [souriant]
Ta’ka : T'étais le premier à vouloir encourager qui que ce soit, surtout moi. Tu étais le premier à persister à rester en ma présence même quand j'étais d'humeur boudeuse. Au final ça me faisait du bien. T'entendre dire le contraire maintenant fait... bizarre
Sala’jin : Surtout avec ce genre de tête. On dirait un troll qui va sur l'autel
Trik’we : [secoue la tête et récupère son sourire] Eh, il va bien vraiment ! Il réfléchit juste, c'est tout ... Se pose des questions, comme ce que vous attendez de lui.
Ta’ka : Trik'we…
Trik’we : Si t'es dans une situation où tu dois choisir entre les deux, parce que rester avec l'autre c'est dangereux pour lui mais partir ça lui ferait du mal ... c'est lequel qu'il faut choisir ?
[Il fixe Jum'sha en posant sa dernière question, cherchant à lui faire comprendre ce qui se joue à mi-mot]
Sala’jin : Bon, c'est quoi le souci là ? Il va parler clairement car il fait son huitre
Ta’ka : Ça sonne comme la demande d'Acrae, ou ça a un rapport, la coïncidence est trop grande pour faire croire que ce n'est qu'une réflexion de passage
Trik’we : Acrae, elle n'a rien fait de mal et il veut pas lui attirer des ennuis
Sala’jin : Trik'we ... Parle à présent
[Le chevaucheur prend une grande inspiration tandis que tous le regardent]
Trik’we : Acrae, elle a discuté avec Trik'we. Longtemps. Elle pense que son inexpérience, elle est dangereuse pour vous et qu'il devrait quitter la hutte. Que l'un d'entre vous va finir par être tué à cause de lui et de ses erreurs. Elle veut juste éviter ça, ça se comprend non ? [Il hausse les épaules]
Sala’jin : Et t'es d'accord avec elle ?
[Il semble avoir du mal à répondre à la question du gurubashi. Pas qu'il y mette de la mauvaise volonté, il a plutôt l'air confus et perturbé]
Ta’ka : Que tu sois là ou pas, on finira par se couper. J'ai déjà causé des blessures graves à mes camarades. Mais j'ai retenu la leçon. Tu es avec nous pour apprendre, et nous on a pris le risque de subir pour que tu ais droit à cet apprentissage
Sala’jin : Ta'ka, laisse Tri'kwe finir de parler
Trik’we : Ce risque, il est d’autant plus élevé avec moi. Acrae veut pas que vous le preniez
Sala’jin : T'as pas répondu, Trik'. Ça c'est l'avis d'Acrae. Toi ?
Trik’we : [Il pince les lèvres] Trik'we, il a juste peur de vous voir mort à cause de lui alors s'il peut l'éviter, il fera ce qui doit être fait
[Le chevaucheur baisse la tête en sentant le regard à présent fumant du scalp-rouge sur lui]
Sala’jin : Donc pour nous protéger, la seule solution pour toi c'est de nous quitter ?
Trik’we : Il a essayé de vous demander votre avis. A Ta'ka et Sala'jin. Ils disaient que c'était entre Acrae et moi. Pourquoi ils ont changé d'avis aujourd'hui, eh ?
Ta’ka : Je pensais que c'était juste un sujet de jalousie, qui ne concernait que toi, Jum'sha et Acrae...
Sala’jin : C'est ça
Ta’ka : Du fait qu'elle ne t'appréciait pas parce que tu avais causé deux petits soucis à Jum'sha, et je ne comprenais pas comparé à moi qui en provoquais non-stop...Là je viens de saisir qu'elle veut que tu partes. Parce que tu es inutile pour nous, une perte de sang et une hausse de risque. Mais l'apprentissage c'est ça, c'est sacrifier une part pour que l'apprenti acquiert une autre. Tu es là surtout pour en apprendre plus sur le Makoa Loa, pouvoir changer la vision des trolls
Jum’sha : Et Acrae n'a jamais eu de problèmes avec n'importe quel pignouf incapable de se battre avant toi.
[Le jeunot commence à se tendre]
Jum’sha : Et toi... T'étais prêt à te plier, arrêter d'être toi pour te dire que "Ça ira mieux sans moi" ? Tu pensais aller où ?
Trik’we : [la voix un peu serrée, comme s’il essayait de la retenir dans sa gorge] Et bien il pensait faire sa propre expérience comme vous l'avez fait avant de vous retrouver ici, autour de cette hutte
Ta’ka : Trik'we... ce qu'on a vécu n'est pas une fierté à tendre comme un trophée... On utilise nos traumatismes en tant que mémoires de nos erreurs à ne pas reproduire, on se rappelle constamment de nos échecs, comme de nos réussites. Et vouloir le chercher n'est pas le mieux à faire. Tu pourrais même récolter pire...
Trik’we : Il vous a assez écouté et entendu pour savoir qu'il n'y a aucune fierté dans votre voix lorsque vous parlez de vos histoires. Mais l'expérience et le savoir-faire, ça il peut le voir
Jum’sha : T'en tireras ni expérience ni savoir-faire si tu pars pour crever seul et sans personne pour te couvrir, comme un vulgaire peau-rose.
Sala’jin : [Il soupire, dépité, reportant son regard vers le feu] C'est franchement la pire des idées que tu puisses avoir ...
[Trik’we finit par craquer et se redresse, foudroyant Sala'jin du regard]
Jum’sha : ASSIS.
[Sala’jin soulève ses yeux perçants]
Sala’jin : Trik'we, t'as le droit de jouer les victimes, mais t'attends franchement pas à ce que je compatisse quand j'entends ce que tu dis
Trik’we : Qu’est-ce qu’il croit le Sala’jin au juste ? Que c’est en faisant trois fois le tour du périmètre au pas de course et en lançant deux trois couteaux dans une cible que le Trik’we il va devenir un adulte responsable ? Comment il a fait, lui, pour devenir aussi sage ? Savoir toujours mieux que tous les autres ce qui doit être dit, fait et évité ? Sa sagesse et sa maturité c’est un cadeau des Loas ou de l’expérience ?
[Le guerrier se redresse lentement et le mojo de Trik’we explose dans ses veines. Il fulmine]
Trik’we : Dis-moi Sala’ ! Le Sala’jin jeune avec des rêves naïfs et des illusions plein la tête dont tu m’as parlé, qui l’a tué ?! Tes erreurs ou celles des autres ?! Pourquoi vous, vous avez eu le droit de vivre, d’expérimenter, de souffrir et de comprendre et moi, MOI on me plante sur un piquet de honte, d’immaturité et d’incompétence dès que je fais un pas de travers ?!
[Le gurubashi affiche un rictus sous son masque]
Sala’jin : Trik'we ?
Jum’sha : Sala'jin, arrête ! J'm'occupe de ça.
[Ta’ka se redresse. Pas à temps pour stopper la bonne gifle gantelée de maille qui file vers la joue du zandalari]
Ta’ka : Sala' si t'as quo-
[Le scalp-rouge se lève à son tour en réaction et vient s'interposer, faisant face à Trik'we. Il jette un regard au Protecteur, un regard qui lui demande d’arrêter, avant de revenir vers son apprenti]
Jum’sha : Regarde-moi. C'est pas de Sala'jin qu'il s'agit
[Trik’we porte sa main à sa joue qui commence déjà à rougir. Il se jette en avant. Exerce fermement une pression sur Jum'sha pour atteindre le guerrier à son tour dans un silence glaçant. Le parle-loa pose ses mains sur les épaules de son cadet pour le maintenir en place]
Jum’sha : REGARDE-MOI.
Sala’jin : Trik'we ...
Jum’sha : C'est pas de Sala'jin qu'il s'agit, c'est de la décision que tu es sur le point de prendre. Non seulement elle ne te ressemble pas, mais en plus elle est idiote. Et en prime elle ne vient même pas de toi !
Trik’we : Elle n'a rien d'idiot !
Jum’sha : LAISSE MOI FINIR ! Mais pourquoi tu n'es pas venu m'en parler ?!
Trik’we : Parce que le Trik’we, il SAIT, d’accord ?! Il SAIT tout ce qui lui manque encore pour vous atteindre ! Il a juste à vous voir tenir une arme pour le comprendre ! A écouter vos récits ! Entendre tout ce que vous avez vécu ! Ou plutôt comment vous avez survécu ! Ses yeux et ses oreilles captent votre savoir-faire et c’est sa propre médiocrité qu’il perçoit ! Quand je suis parti avec vous, je pensais encore valoir un semblant de quelque chose, pouvoir vous apporter un truc en plus ! Mais j’ai rien à vous offrir, moi, vous avez déjà tout éprouvé ! Maintenant, je vois bien que je ne suis là que pour prendre ! Je vais tout vous prendre et on décidera ensemble d’y mettre fin le jour affreux où c’est l’une de vos vies que ma bêtise, elle va finir par emporter ! L’Acrae ne fait qu’assurer les devants en me demandant de m’éloigner. Elle veut nous éviter l’inévitable avec moi au sein de la tribu !
Jum’sha : Par les ancêtres, grandis un peu !
Sala’jin : Car tu penses que l'expérience que tu cherches elle s'acquière forcement comme ça ? Que sans ça t'es rien ? Par les loas ce qu'il faut pas entendre Trik'we !
Ta’ka : On dirait presque que tu envies nos années misérables, nos moments malheureux... Il y a quoi de bon à prendre dans tout ça Trik'we...?
Sala’jin : L'apprentissage y’a plein de manière de le faire, t'es pas obligé de faire comme nous, dans la souffrance, dans la perte de nos familles, amis, tribu !
Trik’we : La souffrance je pourrais pas l’éviter éternellement ! Si c’est pas loin de vous que je l’expérimente, c’est vous qui allez souffrir avec moi !
[Jum’sha lève une main. Il regarde Ta'ka et Sala'jin pour s'assurer qu'ils accèdent à sa demande. Les deux trolls des jungles approuvent d’un vague signe de tête]
Jum’sha : J'vais te dire un truc que tu sais déjà Trik'we. La vie elle est difficile. Il y a des épreuves qui vont te réduire en morceaux, tu seras brisé, encore et encore. Et si tu la laisses faire, cette vie elle t'emportera prématurément. Elle te mettra à genoux. Quoi que tu fasses. Mais ce qui te maintiendra en vie, c'est pas de fuir la réalité. Ce que ça nous a demandé pour devenir ce qu'on est, c'est une résolution à toute épreuves. On s'est pas laissé morfondre. Et toi... Plein de bonne volonté, t'as laissé quelqu'un venir te dire que t'es un fardeau et un danger. Mais c'est pas comme ça que tu vas grandir. Ce sont des trucs de trouillard et t'en es pas un toi, tu vaux mieux que ça, je te connais ! [Il appuie ses dires en tapant de l'index sur le torse du jeune troll qui le regarde, le cœur pincé] Si tu tiens vraiment à nous ressembler Trik'we... Déjà tu n'aurais jamais dû nous cacher tout ça. On se soutiens les uns les autres. Et surtout, SURTOUT, j'aurai tout fait pour donner tort à celle qui m'a glissé ces idées dans la tête.
Trik’we : [détourne le regard] Tu n'as pas arrêté de me répéter qu'il ne fallait pas que j'agisse comme toi ou que je cherche à te ressembler. Mais t’es satisfait que quand je t’imite
Jum’sha : Arrête de jouer les idiots Trik'we !
[Le cadet baisse la tête]
Jum’sha : T'es vraiment occupé d'avaler tout ce que je te dis au pied de la lettre sans jamais y réfléchir ?!
Trik’we : Non, j'y réfléchis et j'y réfléchis beaucoup ! J'ai bien entendu quand tu as parlé de ta famille et des amis que tu as perdus. C'est ça qui l’inquiète, lui et l’Acrae. Mourir c’est à la portée de tout le monde, c’est plus facile qu’on ne le voudrait. C’est pas pour rien si les idiots, ce sont les premiers à claquer. La véritable épreuve, c’est de survivre à ceux qui meurent. Il n’y a pas de plaie plus profonde qu’être celui encore debout. Ton esprit, elle … elle le creuse pour le vider et laisse une déchirure qu’aucun Loa ne pourra jamais t’aider à regénérer entièrement. Il faudrait être fou pour ne pas chercher à éviter à tout prix cette douleur qui ne dort jamais, surtout quand son poison nous est déjà familier. Et je crois pas que t’es fou, Jum’sha
Jum’sha : Tu réalises à qui tu parles ?
Trik’we : Je réalise que je parle à un frère oui. Le jour où la mort finira par tendre la main vers moi, c’est tes trippes qui parleront et non ta tête. Et comme tu connais la culpabilité, l’impuissance, la tristesse et la solitude des survivants, ton instinct premier ça sera de tout faire pour éviter que ce mal atroce, il se ravive. T’y pourras rien ce sera plus fort que toi. Je sais qu’on me reproche souvent de trop t’admirer. Mais là le Trik’we il ne se figure par une preuve d’héroïsme. C’est égoïste de sacrifier sa vie pour celle d’un autre. Souffrir de trop, ça nous fait peur. Et la peur, c’est pas elle qui nous aide à prendre des décisions rapides dans les moments critiques ?
Jum’sha : Pose-toi cette question alors... Est-ce plus facile de vivre un deuil ou d'être déçu par quelqu'un en qui tu crois ?
[Sala’jin fait un geste de dépit de la main, puis se détourne]
Sala’jin : Bon, j'ai assez entendu d'idiotie pour ce soir. J'retourne à Sen'jin
[Le scalp-rouge soupire tandis que le gurubashi détache son raptor]
Jum’sha : T'as réussi à faire démissionner Sala'jin. C'est dire le niveau de bêtise
Sala’jin : Tri'kwe ... j'sais pas quoi te dire à part que je suis dépité, déçu. Si au fond de toi même tu penses ce que tu dis, t'as plus rien à faire ici. Retourne retrouver ta famille. T'as déjà appris pas mal de choses ici, ils seront contents de te revoir
Trik’we : Il attendait quoi de Trik'we au juste ?
Sala’jin : [Il le jauge du regard] Un signe qu'il a grandi et qu'il fait autre chose que se plaindre. A plus Trik'we
Jum’sha : On avait pas vu un lâche en toi quand on t'as pris avec. Et tu n'imagines pas la peine que tu me fais
[Le chevaucheur a le regard éteint. Il ne semble plus trop savoir quoi dire ni penser]
Jum’sha : Tu as passé plusieurs nuits SOUS MON TOIT à réfléchir à ça... Et jamais tu as eu l'idée de m'en parler
Trik’we : [livide] Acrae a sous-entendu qu'il ne fallait pas que j'en parle
Jum’sha : De deux choses l'une, tu choisis soit d'être maudit pour ta lâcheté et tu rentres chez tes parents... Ou tu décides de te prendre en main et de rester pour devenir un adulte. Dans tous les cas, je vais en parler à Acrae. Que ça te plaise ou non. Parce que MOI ça ne me plait pas. Vous prenez des décisions sans m'en parler, tu m'exposes ton point de vue comme si tu prétendais me connaitre parfaitement et savoir ce qui est mieux pour moi... Tu sais qui d'autre pensait comme ça ? Mon grand-père. Le même qui me battait avec son bâton à la moindre sensiblerie.
[S'il le pouvait, le cadet baisserait encore plus les yeux]
Jum’sha : Je n'étais pas autorisé à éprouver de l'empathie. Et tu sais parfaitement que quand on ne s'autorise pas à ressentir, on ne vit pas vraiment. Tu penses toujours que vous avez bien fait, Acrae et toi ?
[Trik’we considère sérieusement la question avant de relever son regard vers son mentor]
Trik’we : Non
[Ta’ka croise les bras]
Trik’we : J'aurai du t'en parler puisque tu étais concerné
Jum’sha : Et tu sais pourquoi c'est encore plus grave que tu ais attendu ? Ça va te paraitre horrible ce que je vais dire, c'est normal. Tu dois te rendre compte de la gravité des choses. Acrae l'apprendra elle aussi. Hier soir j'ai proposé à Acrae de soumettre notre relation au regard de ses ancêtres et de lier nos âmes. Si j'avais su, je n'aurai pas fait cette proposition. Et il va probablement falloir que je lui dise que je ne le sens plus temps que cette histoire n'est pas réglée. Elle va devoir affronter cette réalité et je veux que tu le fasses aussi. Vous deux, vous m'avez blessé.
[Trik’we couche ses oreilles en arrière, le regard peiné à présent en plus d'être confus. Le scalp-rouge pince les lèvres, toujours dans la retenue]
Jum’sha : Maintenant, tu as deux routes devant toi. Rentre à Zuldazar et reste un enfant lâche. Ou assume tes erreurs. Alors le temps aidant je te pardonnerai.
[Il renifle, le bord des yeux humide. Il se contient toujours mais jauge Trik'we du regard]
Trik’we : Je ne voulais faire de mal à personne, je … J'avais juste peur de vous voir mourir .... Je suis désolé Jum'sha
Jum’sha : Je ne veux pas entendre tes excuses. Je veux que tu agisses. La parole, c'est un de tes moyens de prendre la fuite. Tu vas devoir me prouver que tu veux changer.

[Le parle-loa cherche du regard un tapis et une couverture]
Jum’sha : Tu vas dormir ici
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MessageSujet: Re: Le fil à coudre les âmes   Le fil à coudre les âmes Icon_minitimeLun 10 Aoû 2020 - 22:45

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HUTTE DE WA'AI - c'est après la brûlure que la plaie suinte

[à éditer. j'attend d'avoir rattrapé la chronologie de l'évolution actuelle de mon personnage avant de commencer à réécrire en détail ... Parce qu'il s'est passé énormément de choses >< Désolée pour ceux qui attendent plus que les dialogues]


Dernière édition par Trik'we le Mar 11 Aoû 2020 - 12:48, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le fil à coudre les âmes   Le fil à coudre les âmes Icon_minitimeLun 10 Aoû 2020 - 22:47

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CHEMIN DES TARIDES - l'âme trolle

[à éditer]


Wa’ai : Que penses-tu qu'il faudrait faire pour éviter cette situation à l'avenir, Trik'we ?
Trik’we : Justement ... Je ... Je me sens un peu perdu.
[Le jeunot baisse la tête]
Trik’we : Je sais que j'ai été trop naïf parce qu'on me le répète souvent. Mais j'ai entendu le discours de la Prêtresse quand on lui a raconté toute l'histoire. Et Trik'we, c'est ça qu'il a envie de croire : qu'il y a du mauvais mais aussi du bon en chaque troll. Qu'il faut gratter pour dénicher un trésor et le polir pour le voir briller de plus belle. Il y avait quelque chose en moi qui me hurlait de sortir mes poignards et de lui sauter à la gorge. Qui tendait mon corps et hérissait mes poils quand son sourire, il devenait mauvais en me regardant. Mais après ...
Wa’ai : Après ?
Trik’we : Après il m'a ébouriffé mes cheveux comme un grand frère. Après il a dit qu'il voulait apprendre à me connaître, qu'il regrettait de m'avoir menacé et qu'il ne voulait pas me faire du mal. Après il a dit vouloir m'aider à m’entraîner.
[L’ombre-vive incline la tête]
Trik’we : Et moi, moi j'ai voulu croire en ça bien plus qu'en son sourire mauvais et en cette bête qui crachait en moi. Quand j'entends Ta'ka parler de la Zul’taka d’avant, se décrire comme un monstre égoïste, froid et meurtrier, quand je la vois aujourd'hui, ce qu'elle est devenue, j’ai pas l'impression de me tromper en préférant voir ce qui brille chez un troll plutôt que ce qui lui assombri le regard
[La Prêtresse hoche la tête calmement, les yeux plissés]
Trik’we : Alors oui, peut être que je suis trop naïf ... Mais j'ai pas envie de perdre l'espoir que je place dans le cœur des autres trolls. Je veux continuer à croire en eux .... et je sais pas comment garder cette part de moi en me débarrassant de ma "naïveté" comme vous l'appelez. Après, il y a peut-être d'autres reproches qui doivent être fait au Trik'we. Mais il ne veut pas aborder tout en même temps. Il veut évacuer le poison goutte par goutte
Wa’ai : Pour toi, ta plus grosse erreur dans cette affaire, c'est celle que tu viens de partager ?
Trik’we : C'est celle qui m'a été le plus reprochée, oui  
Wa’ai : Donc, si je comprends bien, dis-moi si je me trompe Trik'we, mais tu penses que l'erreur serait d'avoir donné une seconde chance à Lubash et de lui avoir accordé ta sympathie ?
Trik’we : De ne pas avoir été assez malin pour voir qu'il se jouait de moi en réalité. Ça m'a mis bêtement en danger, au point que Ta'ka et Jum'sha, ils ont dû intervenir. Je les ai impliqués. L'origine de l'incendie, c'est moi
Wa’ai : Je comprends, néanmoins je pense que tu te trompes
[Le chevaucheur lève les yeux vers la Prêtresse, attendant son sermon]
Wa’ai :  Tu dis que ta naïveté t'est reprochée, mais personnellement ce n'est pas ton attitude de sympathie envers Lubash que je qualifierai de naïve. Car s'il ne fallait plus croire personne, nous serions tous voués à vivre reclus sur nous-mêmes. Non, pour ma part, je parlerai plutôt d'inexpérience [appuie le mot] Inexpérience du mode de vie troll, et, de l'âme des trolls. Et ça, tu peux le corriger facilement puisque tu es justement là pour les découvrir et les comprendre. Je me trompe ? Par exemple, tu ignores tout de la xénophobie inhérente à la plupart des tribus. A part les sombrelances, les vengebroches et parfois quelques autres tribus minoritaires, la majorité des tribus ne font confiance qu'aux trolls appartenant à leur tribu. Un gurubashi qui irait à Zul'Mamwe, le territoire des trolls casse-crâne, serait immédiatement attaqué à vue. Les vengebroches vouent une haine fratricide centenaire à leurs cousins vilebranche. Et ainsi de suite. Peut-être qu'à Zuldazar, tu as pu voir des trolls de différentes tribus vivre "en paix" les uns avec les autres mais ce n'est qu'une façade.
Trik’we : Il connait un peut les griefs entre les tribus trolls. Ça se bat souvent pour rien dans le port et il doit toujours y avoir des gardiens pour surveiller la terrasse des Prédicateurs. Mais mêmes avec les gardes, les regards sont meurtriers
Wa’ai : Exactement ! Les gardes sont suffisamment dissuasifs la plupart du temps pour que des trolls ennemis ne se découpent pas entre eux !
Trik’we : Il comprend mieux ce qu'elle veut lui reprocher et il voudrait lui expliquer son point de vue, si la Prêtresse elle lui permet [inclinant respectueusement la tête] Comme ça, ses conseils, ils viseront encore plus juste
Wa’ai : Bien sûr, je t'écoute [d’une voix encourageante]
Trik’we : Le Sala’jin, un jour où j’exprimais ma grande honte et ma colère pour tout ce que les zandalaris ils ont fait aux autres tribus à mon insu, il m’a dit que tous les peuples trolls portaient du bon et du mauvais dans leur histoire. Que les zandalaris avaient eux aussi fait des choses formidables, que c’était MOI qui choisissais l’héritage que je voulais garder d’eux. Dans le port, on accueille ceux qui viennent de par-delà les mers pour leur montrer avec fierté ce que notre tribu, elle a de plus beau et bon à offrir. Ça rentre dans notre rôle de basse-caste : le social et le service. Alors oui, ça fait partie du jeu de ceux d’en haut, les culs parfumés, pour montrer la générosité et donc supériorité de l’Empire, je sais bien, mais moi … On attend le même partage en retour. C’est pour ça que notre marcher, il est si riche et nos rues si peuplées de visages d’horizons différents. Moi, c’est cette trace là que je veux garder des zandalaris. Celle qui rassemble et partage les expériences car tel était notre rôle à l’origine. Je veux la garder parce que c’est bien l’une des seules choses qui me rend fier de mon dos droit et de mes yeux brillants. Et puis c’est aussi celle qui m’a permis de vous rencontrer, vous [la désigne de la main et c’est comme s’il montrait tous les Héritiers à travers elle], en m’invitant à votre table. Jamais je vous aurais connu sans cette volonté d’aller à la rencontre de l’autre.
[Wa’ai acquiesce]
Trik’we : L’amani, il était hostile et m’a marqué de façon à ce que sa leçon j’y pense tous les jours, mais moi … moi c’est le plaisir que ses camarades ont pris à m’apprendre leurs danses et rythmes que je veux retenir. Alors je comprends pas … Je comprends pas pourquoi c’est … si mal … ce que j’ai fait
[Il baisse les yeux]
Wa’ai : Ça c'est parce que tu ignores un second enseignement troll : les tribus sont xénophobes et les trolls sont secrets. Personne ne connait vraiment ce que chaque troll pense réellement au fond de son coeur. C'est pour ça que des conflits éclatent souvent même parmi les Héritiers. Les silences et les non-dits. Alors oui, on parle beaucoup, on fait des grands gestes des mains, on rit fort, mais en vérité, la plupart des trolls ne disent que rarement ce qu'ils pensent
Trik’we : Comment elle a fait alors la Wa'ai pour rassembler autant de trolls de tribus différentes autour de sa hutte ? Comment on peut aider à rassembler ce qui est brisé ?
Wa’ai : J'ignore si on peut rassembler ce qui est brisé Trik'we. Notre petit groupe est composé de parias, de trolls isolés, de reclus, de trolls qui n'ont plus foi en leur tribu, de survivants errants... Nous sommes unis par une même volonté, un même objectif, et peu à peu nous nous apprivoisons les uns les autres. Jusqu'à ce qu'un scalp-rouge aime une sombrelance et qu'une sombrelance aime un scalp-rouge. Mais ces choses-là prennent du temps. Tu veux bien faire en partageant, et c'est une excellente attitude, il n'y a rien de mal à ça. Mais ce ne sont pas des choses à faire avec des inconnus au premier regard.
[Le jeune zandalari hoche la tête, laissant Wa'ai creuser son esprit pour y planter sa graine]
Wa’ai : D'abord, je dois te dire qu'il est mal vu, presque offensant, de s'immiscer dans les festivités ou les réunions d'une autre tribu sans y avoir été invité. Cela peut bien se passer s'il s'agit d'une tribu ouverte comme les vengebroches ou les sombrelances par exemple. Mais cela peut aussi très mal finir si ce n'est pas le cas. Ensuite, même si tu es toléré en tant qu'invité, tu ne pourras pas savoir quelles sont leurs intentions réelles. Car comme je l'ai dit, les trolls savent cacher leurs secrets et pensées au plus profond d'eux-mêmes. Tu en sais quelque chose. Les Amani qui t'ont semblé accueillants avaient peut-être prévus depuis le début de te transformer en gelée au dessert.
[Trik’we grimace, les oreilles tombantes]
Wa’ai : En l'occurrence, étant sur les terres pandarènes, il leur était difficile d'aller jusque-là. [amusée] Tu as échappé au repas !
[Elle adresse à Trik'we un regard souriant, tentant de le détendre. L'humour a toujours son effet sur lui et il reprend une mine plus colorée]
Wa’ai : Donc, je voudrais que tu te souviennes bien de ça : tu ne connais pas les intentions véritables des trolls que tu rencontres. C'est important. Attention ! Ça ne veut pas dire qu'il faut rester fermé et ne plus jamais décroché un mot.
Trik’we : Oui, il pense comprendre son message et il comprend mieux les stratégies de la Wa'ai maintenant qu'il l'entend parler de tout ça. Elle organise des rassemblements ouverts, comme à la terrasse de Prédicateurs. Elle attire les curieux, les trolls seuls et perdus ou juste ceux qui sont ouverts et elle les laisse EUX venir à elle
Wa’ai : [après un signe affirmatif] Exactement
Trik’we : Ensuite alors elle ouvre les portes du partage et du dialogue. Le tri se fait naturellement comme ça ... même s'il faut toujours garder en tête le côté secret des trolls. Le Jum'sha, il lui a parlé du casse-crâne Rhor’ta. Trik'we, il espère pouvoir apprendre à sentir ce genre de danger [plissant les yeux] Il comprend la leçon à apprendre, merci Prêtresse. Je vais me relever de cette chute plus grand qu'avant et il espère qu'elle le regardera avec fierté car ce sera en partie grâce à elle et sa sagesse
Wa’ai : Tu peux y arriver, pour sûr.
Trik’we : En attendant ... il a quelque chose à faire en dehors de la correction de son comportement pour racheter son erreur ? [sourit faiblement, s'attendant visiblement à punition comme celle que Jum'sha lui a imposée auparavant. La Prêtresse secoue doucement la tête]
Wa’ai : Je n'ai pas l'autorité pour punir qui que ce soit. Les loas seuls sont juges. Vous avez déjà à vous confronter à vous-mêmes.
Trik’we : [souriant à demi] A la colère des autres aussi
Wa’ai : Oui, il faut vivre avec l'entière conséquence de chacun de nos choix et actes et tout ce qu'ils impliquent.
Trik’we : Il assumera. Et plus important encore, il s'adaptera et changera
Wa’ai : Tu es encore jeune, tu as vécu dans un écrin... qui était aussi une cage.
Trik’we : Aujourd'hui, il veut voler
Wa’ai : Et tu es libre de le faire ! Ton animal ailé, il n'a pas besoin de soins ? Il n'a pas été blessé ?
Trik’we : Il parlait métaphoriquement [rigolant] Il veut être libre, pouvoir faire et être qui il veut tout en ayant un perchoir sur lequel revenir pour rester connecter à la terre et au monde. Mais le Pe'tri n'a pas été blessé, non. Et j'en suis soulagé. C'est une sale canaille ... Mais elle est là quand j'ai réellement besoin d'elle. Je lui dois la vie
Wa’ai : Le lien entre toi et ce reptile des airs, il est fort
[Le chevaucheur acquiesce]
Wa’ai : Hmmr [Elle réfléchit]
Wa’ai : Cela vient de me paraître ressemblant. Oui, c'est un peu ça, je pense.
[Trik’we dresse l'oreille, intrigué]
Wa’ai : Trik'we, quand tu te retrouves face à un étranger, un troll que tu ne connais pas, tu dois le considérer comme un Pe'tri sauvage. Il n'est pas ton ennemi, tu lui témoignes du respect. Mais il n'est pas encore ton ami non plus. Et tu n'irais pas poser immédiatement ta main sur son épaule, pas vrai ? Il faut d'abord prendre le temps de s'observer, de loin, ne pas presser les choses, j'ai bon ?
Trik’we : [sourit] Elle vise juste oui
Wa’ai : Même si les zandalari ont acquis une grande civiliserie, l'instinct de notre peuple est plus proche des bêtes. Si tu prends ça en compte, je suis sure que tes interactions avec les trolls d'autres tribus se passeront mieux.
[Elle adresse un regard encourageant à Trik'we]
Trik’we : A Dazar'alor, on muselle la bête en nous. C'est le sentiment que j'ai. Pour qu'on reste uni et notre cité d'or ordonnée, pour qu’on reste fort. J'apprends avec vous à l'entendre, l'écouter et parfois, la laisser parler. C'est elle qui a voulu m'avertir pour Lubash. Me protéger de lui .. enfin je crois bien
Wa’ai : Peut-être bien, peut-être bien...

Trik’we : Il sent qu'il a fait un grand pas sur son chemin en sa compagnie. Malgré le bâton sur lequel elle s'appuie, on avance vite avec elle


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MessageSujet: Re: Le fil à coudre les âmes   Le fil à coudre les âmes Icon_minitimeMar 11 Aoû 2020 - 18:14

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HUTTE DE WA'AI - le bâton de reproche

[à éditer]


[Sala’jin éclate dans un rire amer et Trik’we se ravise, les lèvres serrées]

Sala’jin : Te rends tu comptes de ce qu'il me fait aussi subir, lui ?
[Le guerrier fait un geste de dépit de la main et le zandalari se lève, les yeux plissés]
Trik’we : Trik'we, il va bien expliquer l'effet que le Sala'jin il lui fait au Jum'sha. Parce que vos disputes, elles partent souvent de là
Sala’jin : Fais. Je l'écoute
Trik’we : [se rapprochant] Je crois pas que le Sala'jin, il a de mauvaises intentions derrière son masque. Je crois juste qu'il a raison quand il dit qu'il comprend pas le Jum'sha. La conséquence, c'est qu'il communique mal avec lui
[Le gurubashi le suit du regard et les genoux de Ta’ka se déplient doucement tandis qu’elle se redresse, méfiante]
Trik’we : La Prêtresse, elle a dit que le Trik'we, il devait visualiser les trolls comme des animaux sauvages. Alors c'est ce qu'il va faire maintenant. Jum'sha est donc une bête qui vient de se battre contre elle-même et qui a perdu
[Sala’jin plisse les yeux]
Sala’jin : J'suis pas certain de comprendre où tu veux en venir
Ta’ka : L'exemple du raptor, Sala, tu t'en souviens ?
Sala’jin : J'attends surtout de voir où Trik'we veut m’emmener
Trik’we : Il sait qu'il a fait quelque chose de mal et il sait qu'il doit corriger ses instincts. Les adoucir et les rassurer pour s'habituer à sa nouvelle vie plus paisible. Le problème c'est qu'il ne sait pas comment s'y prendre. Pas qu'il n'a pas conscience du mal qui le domine, juste qu'il ne sait pas comment le dompter pour en faire un allier. T'es donc face à une bête affaiblie par son combat, repliée sur elle-même et qui tente de lécher ses plaies dans son coin. Et le Sala'jin approche avec son bâton de reproche pour lui faire ça
[Aucune expression n'aurait pu le prévenir. Il claque une gifle sur la joue de Sala'jin. Où plutôt son masque. Assez violemment pour le pousser à tourner le visage. Ta’ka sursaute. Trik’we étudie la réaction du gurubashi qui pose un instant la main sur sa joue. Il inspire longuement en se levant à son tour]
Sala’jin : Donc pour toi, les remarques que je fais à Jum'sha lui font l'effet de gifles. Alors imagine pour moi ce qu'a été le moment où j'ai senti le coup de poignard de Jum'sha loupant de peu ma gorge
[Il pose ses deux mains sur la tunique du chevaucheur]
Sala’jin : Tu sais ce que j'ai pu ressentir à ce moment Trik'we ?
[Il commence à resserrer sa poigne sur le tissu. La respiration du jeunot s’accentue, il comprend que le coup ne va pas tarder mais son regard reste fermement posé sur le gurubashi. Il ne fait aucun mouvement pour se défendre ou le repousser. Ça lui coûte toute sa concentration. Sala’jin le tire brutalement vers lui, lui donnant un bon coup de genou dans le ventre]
Ta’ka : Sala !
Sala’jin : Non Ta'ka ! J'ai pas fini là !
[Le jeunot se plie en deux. Il crache un peu de salive et s'accroche au bras du troll pour ne pas s'effondrer, le souffle coupé. Le guerrier ne le lâche pas pour autant, le forçant à rester debout. Trik’we le repousse d'un coup de coude pour se dégager de son emprise mais le troll le maintient en place]
Sala’jin : NON TU VAS ECOUTER TOI ! Ça m'a laissé sans voix ! Ça m'a coupé tout ! J'ai vu Jum'sha ... vouloir me tuer ... Et toi ... tu penses qu'il n'y a que lui qui a souffert ? Qu'il n'y a QUE Jum'sha qui a ses tourments. Qu'il faut le comprendre et le plaindre !
[Il donne un second coup de genou dans le ventre de Trik'we. Ta’ka serre les poings et détourne le regard]
Sala’jin : Le plus pitoyable c'est que c'est même pas Jum' qui vient me dire ça. Il n'a pas le courage. Ou l'envie de parler de ça avec moi. Et toi, tu vois même pas les soucis que ça entraîne.
[Il relâche le chevaucheur]
Sala’jin : J'espère que t'as savouré ta petite vengeance pour la gifle Trik'we. Que ça valait la peine. Jum' peut être fier ! Il t'a bien éduqué
[Il se détourne. Le zandalari serre les dents et accuse le coup. Il lève doucement la tête vers le grurubashi, les yeux plissés par la nausée mais embrasé par la détermination]
Trik’we : Trik'we a montré ce qu'il voulait. T'es blessé et moi je t'attaque spirituellement. J'insinue que tu ne fais rien pour que la situation s'améliore. Que tout n'est qu'échec dans tes choix.  Alors ton corps, il bouge tout seul pour te protéger. Maintenant il sait pourquoi le Jum'sha lui saute à la gorge quand le ton monte. Sala'jin se maîtrise et Jum'sha non. Transmets-lui ton calme
[Un rire tord la voix du guerrier et il se retourne d'un coup. Cette fois c'est le poing qui vient heurter le visage. Trik’we plaque sa main contre sa joue. Du sang commence à perler le coin de ses lèvres. Ta’ka finit par attraper les bras de Sala pour les bloquer]
Ta’ka : Ça suffit
Sala’jin : Mmmh
Ta’ka : Juste... ça suffit
Sala’jin : Oui
[Il pose une main sur l'épaule de la sombrelance. Quelque peu nerveuse et agitée, la main]
Sala’jin : Occupe-toi du Trik'we
Ta’ka : Qu'insinues-tu par-là ?
Sala’jin : Rassure-toi, je vais juste aller prendre l'air un peu au calme
[Trik’we commençait à serrer son poing. Nul doute qu'il allait sauter le pas, lui aussi, mais l'intervention de Ta'ka le retient. Il le foudroie du regard]
Trik’we : J'ai pas fini de parler avec toi
Sala’jin : Trik'we ... Là tu devrais juste ne pas en rajouter ...
[Il tourne la tête vers le troll en question. Leurs yeux s’accrochent, se déchirent]
Trik’we : Tu reproches à Jum'sha de partir quand vous entrez en conflit. Partir maintenant c’est admettre qu’il a raison de s’esquiver lorsque la colère gronde
[Sala’jin affiche un rictus, écarte gentiment Ta'ka]
Sala’jin : C'est vrai
[Il s’avance à nouveau vers lui]
Sala’jin : Bien, je pense qu'il va falloir reprendre deux trois petites choses. Tu pars de l'hypothèse que c'est Jum' la victime. Que moi je ne fais que le provoquer
Trik’we : J'ai pas dit ça !
Sala’jin : Si. Que mon attitude alors que lui est blessé dans son coin équivaut à lui foutre une gifle !
Trik’we : Et j'ai bien dit que s'il était blessé, c'était par sa faute, par sa propre attitude. T'écoute pas
Sala’jin : Concrètement Trik'we, moi j'attends de Jum' qu'il me parle. Pas avec des insultes comme il peut le faire
Trik’we : T’attends qu’il te parle mais tu ne veux pas entendre le son de ses problèmes
Sala’jin : Par tous les Loas Trik'we ! On a tous nos blessures ! Nous on fait avec !
Trik’we : Tu demandes à Jum'sha de ne plus être Jum'sha en un claquement de doigt !
Sala’jin : En un claquement de doigt ?!
[Il secoue la tête]
Sala’jin : Non mais ce qu'il faut pas entendre ! Jum' n'est pas parmi nous depuis quelques semaines ou quelques mois. Son attitude est dangereuse ! Alors oui, faut qu'il change ! Et pour le moment je dois prendre sur moi, ne pas réagir à la moindre provocation de sa part
Trik’we : il a vécu toute sa vie dans la forme colérique qu'on lui a imposée. C'est le genre de blessures que les années seules ne suffisent pas à refermer Sala’
Sala’jin : Et moi ? Que sais-tu de ce que j'ai pu vivre avant ? Des blessures que j'ai ? Que je dois soigner ? Endurer ? Ou même Vanhem ? Ta'ka ? Acrae ? On a tous nos blessures ! On fait tous avec
Trik’we : Je connais pas les blessures de Sala'jin parce qu'il ne me fait pas assez confiance pour m'en parler
Sala’jin : Si tu crois que c'est un manque de confiance ...
Trik’we : Je connais celles de Ta'ka ... assez pour savoir qu'elle les a soignées grâce à nous, sa nouvelle tribu. Et surtout grâce à toi [Il le désigne du menton] Je te déteste pas Sala'jin [Il plisse les yeux] Trik'we, il a du respect et de l'admiration pour toi
Sala’jin : Je ne déteste pas Jum'sha non plus tu sais. Enfin, pas tout le temps. Mais y’a des choses que je ne peux plus laisser passer
Trik’we : Dans ce cas aide le, lui aussi, à soigner ses blessures
Sala’jin : Jum'sha ne veut pas soigner certaines blessures. Ou du moins pas que je l'aide. A présent je vais partir. Ça vaut mieux. Occupe-toi de ton visage
[Trik’we le retient en posant fermement sa main sur son épaule. Le gurubashi donne une tape qu’on pourrait qualifier d’amicale]
Sala’jin : Ce serait une mauvaise idée Trik'we [avise le geste du troll]
Trik’we : Je ne veux pas que le Sala'jin, il me déteste alors que moi, tout ce que je veux c’est juste aider
Sala’jin : Je sais ... [pose sa main sur celle de Trik'we afin de la retirer de son épaule] 
Trik’we : Avant de partir pour ton voyage, tu m'avais demandé de me mettre à ta place
Sala’jin : Et qu'est-ce que je pense en cet instant ?
Trik’we : Il veut faire de son mieux pour protéger notre tribu de tous les dangers parce qu'il ne veut pas nous perdre nous aussi. Jum'sha, il le perçoit comme un danger venant de l'intérieur alors il met tout en œuvre pour nous préserver de sa colère. Il pense que je ne semble pas reconnaître ses efforts et sa volonté de bien faire, ça l'offense et le déchire en même temps. Il est inquiet aussi que tout ce que j'ai dans la tête, ça soit le fait de Jum'sha. Que ce soit lui qui parle entre mes lèvres et que mes oreilles ne soient plus disposées à entendre ta voix à toi. T'as aussi peut-être un peu peur. Que le Trik'we, il ait raison dans le fond. Que le Sala'jin, il a fait du mieux qu'il a pu ... mais pas assez bien malgré tout
Sala’jin : Y’a du vrai dans ce que t'as dit. Pas tout par contre
Trik’we : Trik'we, il veut que tu restes pour le corriger et lui expliquer. Le Sala'jin aussi, il veut l'écouter. L'entendre et le comprendre [Il sourit doucement]
Sala’jin : Oui je veux vous protéger tous, et effectivement je vois Jum' comme un souci, un problème qui devient de plus en plus important. Car ses actes, au fur et à mesure, nous apporte de plus en plus d’ennuis. Non, je te vois pas en ce moment comme une extension de Jum', mais tu n'arrives pas à voir tout l'ensemble. Tu veux le défendre coûte que coûte. Et ça par contre, ça t'aveugle un peu sur le reste
Trik’we : Je t'avais dit Sala', je ne veux plus de bâillon. Si tu crois qu'on en m'a mis un, je serai reconnaissant si tu m'aides à le retirer
Sala’jin : J’ai envie de te frapper pour passer cette amère frustration. Car une partie de ce que tu dis est vrai mais tu n'arrives pas à te mettre à ma place. Comment je peux percevoir Jum'. Je comprends que tu le protèges, mais te permettre de me juger sans tout connaitre ...Soigne toi bien à présent
Trik’we :  Pourquoi tu veux pas m'aider à te comprendre ?
Sala’jin : Car ce soir j'ai le mojo trop agiter pour bien me faire comprendre 

[Trik’we baisse un peu les yeux, les oreilles couchées en arrière, tandis que le gurubashi monte sur son raptor]
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MessageSujet: Re: Le fil à coudre les âmes   Le fil à coudre les âmes Icon_minitimeMer 12 Aoû 2020 - 18:40

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HUTTE DE WA'AI - le nid de serpents

[à éditer]


[L’Ancien pose un regard lourd de sens sur Trik'we sans dire un mot]

Vanhem : Qu'est-ce qu'il lui est arrivé au visage ?
Trik’we : Trik'we a expliqué au Sala'jin le point de vue de Jum'sha et le ton est monté [Il ravive son sourire] Rien de bien grave
[Il ramène son regard dans les flammes, les sourcils froncés]
Trik’we : Les deux, ils sont dans un nid de serpents venimeux. Il faut bien que quelqu'un mette la main dedans pour les tirer de là. Trik'we, il peut pas juste les regarder s'entre-tuer [Il hausse les épaules]
Vanhem : [croisant les bras] C'était courageux de sa part mais terriblement téméraire. Le conflit qui anime Sala et Jum, il est là depuis bien longtemps, bien avant même que nous arrivions Ta’ka et moi. Il est trop jeune pour s'aventurer là-dedans
Trik’we : Il n'y a pas que l'aîné qui doit défendre ses frères. Les cadets aussi, ils ont le devoir de protection 
Vanhem : Il parle vrai, mais il ne s'agit plus de protection ici. Il ne peut pas changer le mojo qui anime Sala et Jum. C'est à eux de vaincre leurs démons
Trik’we : En s'écorchant, c'est notre tribu qu'ils déchirent de l'intérieur [Il baisse la tête] Et Trik'we, il veut pas que ça arrive. Jamais. Il ne veut pas avoir à choisir entre le camp de Sala'jin et celui de Jum'sha
Vanhem : Il n'y aura aucun choix à faire. Dans le pire des cas l'un d'eux quittera la tribu...
Trik’we : C'est peut-être justement parce qu'on pense que c'est à eux de mener ce combat qu'il n'est toujours pas résolu. Pour qu'un mouvement continuel change, faut qu'une force extérieur le pousse
Vanhem : On voit ce que ça a donné
[Il pointe du doigt le visage boursouflé du chevaucheur]
Trik’we : Le Vanhem, il croit que la seule façon dont ce conflit il peut prendre fin, c'est avec leur poing, leur sang et un vainqueur
Vanhem : Non. Sala’jin et Jum’sha, ils ne sont pas en conflit qu'entre eux. Ils le sont aussi avec eux-mêmes. Chacun à sa façon, ils ont l'impression d'avoir échoué par le passé et ça les ronge. La Wa'ai, elle a des solutions pour les aider à purger leur mojo s’ils ne sont pas capable de le faire seuls. Mais pour ça, il faut qu'ils acceptent de se soumettre à ces épreuves. Et donc qu'ils reconnaissent leurs erreurs. La violence ne les soumettra ni l'un ni l'autre pas plus que le dialogue
[Le jeunot écoute attentivement Vanhem, les yeux rivés vers le sol qu’il creuse du regard pour atteindre le fond de sa propre pensée s’appuyant sur les racines du colosse. Il porte ses griffes à sa gorge, là où la régénération n’a pas encore fini de cicatriser l’entaille profonde laissée par Lubash]

Vanhem : Il semble fatigué... Qu'il prenne le temps de se reposer
Trik’we : Si le Trik'we il est fatigué d'une chose, c'est bien de se reposer
 
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MessageSujet: Re: Le fil à coudre les âmes   Le fil à coudre les âmes Icon_minitimeSam 10 Oct 2020 - 22:28

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HUTTE DE WA'AI - l'honnêteté

[à éditer] 

Ebusi’kan : Qu'il s'incline... *souffle-t-il entre ses dents*

[Trik’we se tend en sentant le regard perçant du Loa pénétrer son esprit. Le sifflement du vieux troll l'arrache à sa torpeur et il se laisse tomber doucement sur ses genoux, la tête inclinée assez bassement pour témoigner son respect. Le chasseur des ombres expire longuement avant de tapoter son épaule. La respiration hachée du jeune troll se relâche dans une grande expiration libératrice et il se redresse]
Ebusi’khan : La grande Panthère des neiges, elle parle pas beaucoup. Mais il semble qu'elle a jaugé le jeune Trik'we digne de sa protection. A travers lui, elle a jugé tous les nouveaux alliés du Ebusi'khan. Qu'il regarde.
[Il se penche et récupère un collier pour lui montrer la lueur de glace très discrète]
Trik’we : Eh, il l'a senti inspecter ses pensées. Elle a dû y lire que lui aussi, il voulait vous aider
Ebusi’khan : Oui. Grâce à son cœur pur, elle a accepté de bénir les grigris.
[Le zandalari sourit doucement et tend la main pour saisir délicatement le pendentif, le détaillant de plus près]  
Ebusi’khan : C'est important de se montrer honnête avec les Loas. Car s'ils voient de la noirceur ou du mensonge, ils se méfient et avoir un Loa à dos, c'est jamais bon !
[Trik’we incline la tête et pose sa main serrant le collier contre son front en murmurant un remerciement à l'intention du Loa Panthère]
Trik’we : La Prêtresse, elle dit pourtant que les trolls sont de nature secrète. Qu'il est impossible de lire tout ce qu'ils ont dans le fond de leur cœur tant il est profond, rempli de vérités teintées de mensonges. Un troll totalement honnête ça ... ça peut pas exister, non ? Ou alors, faut-il qu’il ne le soit qu’avec les Loas ?
Ebusi’khan : Chaque Loa interprète différemment l'honnêteté. La Panthère elle aime l'humilité. Que les trolls se croient pas plus malins qu'elle. Il comprend ? L’honnêteté, elle est multiple. Faut pas tout dire, mais pas tout cacher non plus.
Trik’we : L'équilibre, il a du mal à le trouver *pince les lèvres* On lui reproche de ne pas s'ouvrir assez mais quand il le fait, on lui reproche d'en dire trop. Quoi qu'il fasse, ça finit en reproche.
[Le drakkari qui rit de bon cœur]
Ebusi’khan : L'équilibre, ça dépend pas que de soi. Ça dépend aussi des autres. Connaître tout ce que pense les trolls c'est impossible, la Prêtresse elle a raison. Mais Il faut reconnaître à qui ils peuvent faire confiance et de qui il faut se méfier. Sans avoir peur de tout. Le Vieux Ebusi'Khan il respectent ceux qui sont ouverts aux autres !
Trik’we : Le Trik'we, il aimerait bien avoir la vue perçante d'un Loa. Pour pouvoir voir à travers les masques des trolls. Détecter l'ennemi derrière le visage amical et l'ami derrière la menace
[Il soulève le collier et l'observe un instant, comme s'il cherchait à trouver le secret que lui, il lui cache]

Ebusi’khan : Pour ça... les Loas ils ont confié aux trolls la méfiance, mais aussi l'écoute... Qu'il oublie pas, l'écoute elle révèle beaucoup de chose !
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MessageSujet: Re: Le fil à coudre les âmes   Le fil à coudre les âmes Icon_minitimeDim 11 Oct 2020 - 19:31

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PANDARIE - tout se paie

[à éditer] 


Ub’untu : Le Trik'we, il comprend une ou deux choses sur l'ascension de la pyramide. A savoir "tout se paie".

[Le jeune zandalari plisse les yeux]
Ub’untu : En revanche, s'il veut engager la conversation sur ce ton, je ne suis pas sûr qu'elle penche en sa faveur. Il devrait mieux regarder son jeu.
Trik’we : Son jeu ? Parce qu’il faut voir ce qu’on fait comme un jeu ?
Ub’untu : Vois ça comme des cartes que tu abats. De ce que moi j’observe, Ub'untu il en a dit beaucoup. VRAIMENT beaucoup. Et Trik'we, il exige maintenant des infos en échange d'autres informations ? Il est pas en position de marchander, le jeune pêcheur. C'est bien dommage qu'il le prenne ainsi, d'ailleurs.
Trik’we : Dommage ?
[Ub’untu prend note de la façon dont Trik'we s'approche]
Ub’untu : Ouais. Dommage. Ça ressemblait à des conversations ponctuelles entre deux trolls prêts à partager. Mais plus nous discutons... Plus je sens que tu essaies simplement de me soutirer des informations. C'est probablement ce que tes camarades attendent de toi.
Trik’we : L'Ub'untu, il serait mort face au mogu sans notre aide. Les os du Sala'jin et de l'Unijia, j'ai pu nettement les entendre craquer à côté de moi. Ils ont pris des risques pour ta vie… Et ils vont continuer à en prendre. Tu le sais très bien. C'est pour ça que tu restes avec nous. Les explications que j’ai obtenues chez toi, c'était la moindre des choses. Pour qu'ils comprennent pourquoi ils ont failli y passer pour toi.
[Le féticheur élargit peu à peu son sourire en entendant le jeune]
Trik’we : Te comporte pas comme si t’essayais simplement de faire de moi un ami. Tu veux faire de moi ton bouclier en achetant mon affection avec de beaux paysages
Ub’untu : Eh, celui qui a parlé d'amitié c'est toi. Mais si tu n'étais pas honnête et bien tant pis, on est pas obligés de s'apprécier
[Le haute-caste tourne le dos à Trik'we, faisant mine d’observer les remous de l’eau]
Ub’untu : T'as des notions pour grimper sur la pyramide, tu ne sais juste pas t'en servir correctement... Si seulement devenir haute-caste t'avais un jour intéressé. Mais c'était évident depuis le départ que non.
[La colère bouillante du chevaucheur monte en un coup, lui prend la tête et la réflexion. Sa voix se fait un peu plus tonnante quand il reprend]
Trik’we : Y’a pas que sur la pyramide que ça peut servir. Ici aussi, il y a des haute-castes qui se baladent *et il le désigne d’un coup de menton* Des trolls qui cachent leurs réelles intentions, il en a déjà croisé et il en croisera encore. Eux aussi, il veut pouvoir les battre à leur propre jeu
[Ub’untu souffle un rire]
Ub’untu : Trik'we il est pas outillé pour réussir. Il est trop honnête et la tête est pas assez froide. Ca fait de lui un mauvais menteur.
Trik’we : Apprend moi à mentir alors
Ub’untu : Tout se monnaie.
Trik’we : Ton offre, c'est quoi ?
Ub’untu : Eh, c'est toi qui veux apprendre. A toi de me faire une offre. Tâche de trouver quelque chose que je ne peux pas refuser.
[Le jeunot pince les lèvres]
Trik’we : S'il est en danger l'Ub'untu en montant jusqu'au Val, je serai son bouclier. Moi.
[Le zandalari regarde Trik'we par-dessus son épaule, semblant réfléchir]

Sala’jin : S’ils n'avaient pas entendu, le Main Calme il a de la place pour nous dans l'auberge. Faudra que l'Ub'untu, il règle sa part

[Ub’untu souffle un rire en entendant les deux arriver.]
Ub’untu : Désolé Trik'we, c'est non.
Sala’jin : Et deuxième chose
Ub’untu : Oui ?
Sala’jin : Le Main Calme a aussi précisé que le chemin jusqu'au Val n'est plus aussi sûr qu'avant, donc quand nous repartirons faudra être vigilant. Tous. Profitez vraiment du repos ici
Ub’untu : Entendu, merci Sala'jin
[Il s’incline et Trik’we se tend davantage en le voyant reprendre son rôle aussi aisément]
Ub’untu : Une fois au Val, nous pourrons rejoindre nos destinations respectives, je ne serai plus un poids pour vous. Vous irez voir vos camarades de la Dahui, j'irai au Lotus Doré... Tâchons d’y arriver entiers
Sala’jin : Il aura supporté des trolls assez bizarres, oui *amusé*
[Le chevaucheur serre les dents en entendant le cul parfumé utiliser la seule information qu’il a réussi à gratter chez lui]
Ub’untu : Un soucis, Trik'we ?
[Le masque de Sala’jin se tourne vers le jeunot]
Ub’untu : Oh, je n'aurai pas dû mentionner la Dahui..?
[Trik’we finit par céder. Il balance le poids de son corps sur une jambe et propulse Ub'untu par-dessus bord d’un claquement du talon dans le torse]
Ub’untu : Il faut dire, ça sembl- EH !
[Sala’jin bloque complétement devant son geste]
Sala’jin : Trik'we !!

[Le chevaucheur s’en va sans dire un mot, le regard orageux. Après s’être assuré de la sécurité d’Ub’untu, le gurubashi part à sa poursuite]

Sala’jin : T'éloigne pas ! Trik’we !
Trik’we : Quoi ?
Sala’jin : Déjà ... t'aventures pas trop en dehors du village et surtout ... pourquoi ?!
Trik’we : Pourquoi ?! Parce que c'est pas déjà évident pour le Sala'jin ?!
[Il fait demi-tour, sa colère sortie le faisant charger plus que s’avancer]
Trik’we : C'est un haute-caste ! Pourquoi il nous suit à ton avis, hin ?!
Sala’jin : Car ça l'arrange d'avoir une escorte
Trik’we : S'il le sait pourquoi il le laisse faire ?!
Sala’jin : En quoi ça nous dérange nous ?
Trik’we : Parce que s'il est en danger, vous serez incapable de le regarder mourir sans rien faire, Sala ! Même moi, je suis pas certain d'y arriver ! Sacrifier tout ce que j’ai pour que eux, EUX ils puissent continuer leur petite partie de cartes en toute sécurité, je veux plus avoir à le faire ! J’en ai marre d’être tantôt le paillasson de leur égo et plus tard l’outil de leurs projets !
Sala’jin : Il n'a pas cherché à nous doubler et il nous a soigné
Trik’we : Vous êtes soignés et lui en vie. On est quitte. Que lui et ses secrets marchent loin de nous maintenant
Sala’jin : Si nous sommes à nouveau blessés sur le chemin jusqu'au Val, il nous soignera car il a besoin de nous. Seul il est foutu. Ses connaissances viennent juste de cartes et de savoir acquis loin d'ici
Trik’we : Il compte t'utiliser comme un bouclier et une épée Sala ! Pour SA survie ?! Comment tu peux le laisser faire en restant aussi calme ?!
Sala’jin : Car nous aussi on l’utilise. Aucun de nous ne sait soigner, seule Wa'ai a un don similaire
Trik’we : Y’a des choses qu'on peut pas soigner ! Un cœur qui ne bat plus, ça ne se répare pas avec une potion ! Il gagne clairement au change !
Sala’jin : Trik', je te demande pas de l'aimer. Ignore le si tu veux. Mais on a rien a gagner à le mettre de coté. Je l'aime d'ailleurs pas forcement, hein. Enfin, pas vraiment, c'est ... un troll qui nous accompagne et qui peut avoir une utilité pour nous. Tant qu'il ne tente rien contre nous, pourquoi refuser qu'il nous accompagne ?

[Le chevaucheur pose son doigt sur l'épaule du guerrier, le regard fulminant mais le ton plus calme] 
Trik’we : J'veux pas voir l'un de vous mort et encore moins à cause d'une saloperie de cul parfumé. S'il est dans une impasse et que le danger, il est trop grand, l'ordre faudra que ce soit de le laisser tomber
[Trik’we reprend sa route]
Trik’we : Quelqu’un d’autre doit le surveiller maintenant. Trik'we, il a tout donné
Sala’jin : Trik'we, attend
[Il se retourne]
Sala’jin : La sécurité est pour moi la chose la plus importante. J'ai promis à Wa'ai de vous ramener tous en vie, même si je dois laisser la savance être détruite. J’ai donc promis à Wa'ai quelque chose qui pourrait passer au-delà de ce que m’ont montré les Loas et du chemin que je suis. N'oublie pas ça. Si vous êtes blessé et que lui [Il montre la direction approximative du troll en question] peut vous soigner, TE soigner, alors je serais content qu'il soit là. Tu ne l'aimes pas, je comprends. Il se sert de nous, surement. Mais je peux aussi me dire qu'avec lui jusqu'au Val, j'ai un moyen de vous ramener tous en vie. C'est le plus important pour moi, Trik’
[Trik’we se calme doucement. Il finit par acquiescer]
Trik’we : Je te fais confiance. A toi.
[Sala’jin lui sourit]
Sala’jin : Je sais. Et grâce à ça je peux me concentrer sur la tâche qui est de vous conduire au Val avant de vous ramener à Wa'ai sain et sauf. C'est ce qui m'importe le plus
Trik’we : C'est tout ce que le Trik'we veut lui aussi
Sala’jin : Tâchons de nous serrer les coudes comme on peut pour atteindre le Val rapidement

[Il pose une main sur l'épaule de Trik'we et le contact fraternel l’apaise]
Sala’jin : D'acc ?
Trik’we : D'acc
[Sala’jin élargit son sourire sous son masque]

Trik’we : Mais le Trik'we confirme maintenant. On peut pas lui faire confiance à l'Ub'untu
Sala’jin : Qu’as-tu pu apprendre en parlant avec lui ?
Trik’we : Il a grimpé la pyramide de Dazar'alor en commençant par le bas. Il venait du Zocalo, c'était un basse-caste comme moi. Souvent, les grimpeurs, ce sont les pires car ils sont prêts à tout pour ne pas retomber là d'où ils viennent. Puis la montée, elle fait ressortir ce qu'il y a de pire en toi. Tu peux pas avoir des principes stables lors de l'ascension, même l'Ub'untu il l'a admis. Tout ce qu'il fait est calculé pour que ça lui rapporte plus que ça lui coute. Il est définitivement trop intelligent pour avoir tenté de raisonner un mogu. Le manipuler et le cogner à l’arrière d’un crâne solide comme de la pierre, tout ça pour sauver une simple villageoise pandarène déjà au sol et l'esprit ailleurs, ça ne valait pas le coup. Ne serait-ce que le fait que la pandarène n’ait pas été écrasée par l’arme du mogu, qu’il l’a épargnée le temps que l’Ub’untu fasse son apparition, ça n’a pas de sens. L’assommer sans souffrance en profitant de la surprise, c’est une méthode de lâche, pas cruelle.
[Sala’jin acquiesce]
Trik’we : Son chaudron, le mogu le voulait. Il y tient assez pour pas vouloir s'en séparer malgré le danger qu'il représente ici
[Sala’jin plisse les yeux à la mention du mogu]
Sala’jin : Il a dit que le mogu voulait le chaudron ?
Trik’we : Ouais
Sala’jin : Il a dit pourquoi ?
Trik’we : Parce qu'il acceptait pas de voir un objet mogu dans les mains d'un étranger. Mais il a peut-être menti. L’information, il l'aurait pas donnée si ça lui coutait de le dire plus que ça ne l’arrangeait. Le chaudron, c’est peut-être une fausse piste. Parce que je commençais à lui poser des questions sur la pierre de jade

Sala’jin : On verra ça...
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