Héritiers du makoa loa

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 La Malédiction des Glaces

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Zho'Wahte

Zho'Wahte


Rôle : Parle-morts

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MessageSujet: La Malédiction des Glaces   La Malédiction des Glaces Icon_minitimeVen 17 Jan 2020 - 12:28

L'heure était venue d'embarquer. La parle-esprits zandalari fit une nouvelle fois l'inventaire de ce qu'elle devait embarquer. La vieille trollesse n'avait d'ordinaire que très peu d'affaires à elle, et certains pouvaient s'étonner de la voir ainsi à fouiller dans ses affaires. Bien sûr, parmi ce qu'elle devait emporter figurait le tiki ancestral dont elle était la détentrice, qu'elle s'amusait à surnommer Si'denra. Mais ceci, ce n'était qu'une formalité étant donné qu'il la suivait partout. Elle fut ainsi surprise à s'occuper de quelques cultures, une série d'une dizaine de plants individuels d'herbes qu'elle vérifiait minutieusement avant l'embarquement ainsi que, face à chaque brin d'herbe, un petit grigri, une petite amulette fait main. De toute évidence, cela revêtait pour elle une importance presque capitale bien qu'elle n'ait que très peu parlé de ses projets pour le voyage.

Mais la vieille trollesse semblait prête à voyager, à embarquer avec les autres. Elle avait tout vérifié, elle avait tout ce dont elle avait besoin. Elle semblait plutôt calme et sereine compte tenu de la situation. Ils savaient tous combien cette mission était périlleuse, ils avaient conté cent fois les dangers que cela présentait, leurs doutes, leurs espoirs. Elle avait songé à cela chaque instant afin de se préparer à cette épreuve qui les attendait. Elle avait longuement prié les loas les jours précédents dans l'espoir qu'ils lui accordent leur faveur, les loas des zandalaris, mais aussi ceux des gardemorts qu'elle n'avait cessé de louer malgré la distance qui la séparait des siens et le fait qu'elle s'ouvre aux autres cultures, trolles y compris.

Lorsque vint le moment d'embarquer, elle chargea ses maigres possessions dans le bateau. Elle n'allait pas prendre beaucoup de place, il lui fallait juste un endroit stable et sûr pour ses plants. Elle choisit naturellement la cale pour cela, posant le tout dans un coin qui ne gênerait personne et surtout où ses plantes ne risquaient pas d'être abîmées. A cet instant, c'était sa principale préoccupation, et ses compagnons de voyage pouvaient s'étonner ou même se questionner sur la raison pour laquelle elle emportait ceci avec eux. Car rares étaient ceux à qui elle en avait parlé, seul le jeune Trik'we avait eu un aperçu oral de son idée. Pour le reste, elle était restée bien silencieuse à ce sujet. Il faut dire que durant les jours de préparation, elle ne s'était que peu montrée, occupée à aller acheter quelques ressources et préparer justement tous les grigris et charmes dont elle aurait besoin là-bas.

On ne vit que peu la vieille trollesse durant le trajet, cette dernière ayant préféré rester à la cale avec ses plantes pour parfaire ses préparatifs, mais aussi prier les loas. Ceux des gardemorts exclusivement cette fois. On put ainsi entendre des louanges à Bwonsamdi et Akunda, mais aussi à d'autres au nom inconnu... Xayetl... Gdetwan'zi... ou même l'étrange Pahtilia. Elle ne sortit que peu de sa planque, terminant juste avant d'arriver les préparatifs qui ne devaient pas être faits trop tôt. Parmi ceux-ci figurait la confection des grigris qu'elle allait demander à chacun de porter, qui contiendraient chacun un brin fleuri des plantes qu'elle veillait à la cale.

Ce n'est que lorsque le navire parvint aux abords de l'île que l'Ebusi'khan avait mentionné lorsqu'il avait expliqué la mission qu'elle daigna sortir, se confrontant alors à la fraîcheur des terres australes. C'était supportable, elle se souvenait avoir ressenti un froid bien plus mordant lors de son précédent voyage en Pandarie, mais pour sûr elle n'était pas habituée à ce genre de températures. Et si elle pouvait bien supporter de telles températures, elle n'en était pas aussi sûre pour ce qui était de ses plantes, aussi elle les ramena bien vite à la cale pour ne garder avec elle que les grigris destinés à ses compagnons.

Elle remonta donc, assistant à la fin des préparatifs qui concernaient la Ta'ka et le Sala'jin, ceux qui iraient en premier sur l'île, attachés à un étrange engin qu'ils nommaient tous "robe gobe". De ce qu'elle en avait compris, cette option était "la plus sûre", le "robe gobe' n'étant pas un être sentient mais un assemblage construit par une petite race. Néanmoins, la mention des risques encourus à bord de ce genre d'engins, à savoir une forte propension à exploser, couplé à ce qui les attendait sur l'île ne la rassurait pas vraiment. Elle tentait de ne rien montrer, de rester digne, mais dans le fond elle s'inquiétait pour ces trolls. C'était d'ailleurs cela qui l'avait poussée à, en plus de se préparer pour le rituel à venir, à se procurer les brins-de-mer et confectionner les grigris avec. Une fois sur l'île, ils n'auraient aucun moyen de s'assurer qu'ils aillent bien dans leur corps. Ils auraient un aperçu de s'ils allaient "bien" dans leur caboche via l'étrange moyen de communication du "gobe robe" mais cela n'était pas assez fiable à son goût. Et à ces fins, pour veiller sur les vivants, elle se tourna tout naturellement vers les brins-de-mer. Si d'ordinaire ceux-ci étaient utilisés par les proches des trolls qui prenaient la mer afin de garder un lien avec le proche parti en mer et savoir si malheur arrivait. Et elle comptait bien cette fois détourner quelque peu cet usage pour veiller sur ses compagnons. Les grigris qu'elle s'apprêtait à distribuer contenaient chacun la fleur d'un plant de brins. Un plant par troll sur le bateau, et orc aussi vu que le capitaine était une orc. Un plant par individu, correspondant à un grigri, et dont l'état du plant resté sur le navire indiquerait l'état de ceux qui s'aventureraient sur l'île. Bien sûr, elle n'avait aucune garantie que la magie sur l'île n'interfère pas, ne fausse pas les résultats, mais selon elle c'était toujours mieux que de les laisser y aller et angoisser dans l'attente de leur retour.

Et cette attente, elle parut vite interminable. Si la vieille zandalari avait voulu tenter de braver le froid pour rester sur le pont et observer l'île depuis le navire, elle fut contrainte de battre en retraite bien au chaud dans la cale alors que le froid s'intensifiait soudain. Elle se souvenait bien de celui ressenti en Pandarie, de la neige là-bas. Mais non, là c'était tout autre chose. Un froid mordant, qui ne faisait pas que transir les membres. Il y avait quelque chose de pas naturel, de malsain, comme si ce froid cherchait aussi à ralentir les esprits transis de tout leur être. Et ce froid, il s'était intensifié peu après que la Ta'ka et le Sala'jin soient parti vers l'île. Est-ce que cela faisait partie du mécanisme de défense de l'entité dont ils avaient tant parlé ? Ou était-ce juste une suspecte coïncidence ? Sur l'instant, elle ne savait pas, juste que cela n'avait rien de normal et qu'il lui faudrait retourner dans la cale. Si elle, elle aurait bien bravé le froid dans cette attente, les brins-de-mer sur lesquels elle veillait eux ne tiendraient pas. Et comme elle ne pouvait pas se permettre de fausser ses résultats, les laisser flétrir par le froid et non par les causes qu'elle espérait... elle descendit et s'installa là où elle avait passé le trajet. Car si elle espérait au fond d'elle-même que rien ne leur arrive et que ses précautions aient été prises pour rien, elle se doutait que la réalité serait toute autre. Ne serait-ce que s'ils viraient à la folie, où ils pourraient bien se blesser, soit seuls soit mutuellement, ou bien être attaqués par l'entité. Elle savait que leurs brins finiraient par se faner peu à peu, elle avait étudié longuement ces plantes et savait quand la situation deviendrait critique, quand elle devrait signaler à ceux restés sur le navire qu'il était temps d'évacuer...

C'est ainsi qu'elle resta "presque au chaud" un moment qu'elle n'aurait su estimer, en compagnie du loup de l'orc capitaine de navire resté pour la réchauffer. Presque seulement, car le froid semblait s'insinuer partout, jusqu'en intérieur. C'était mieux que rien, elle ne pouvait faire mieux. Elle s'était assise par terre, le regard rivé sur les brins-de-mer correspondant aux grigris confiés respectivement à Ta'ka et à Sala'jin, et de temps en temps déviant quelque peu sur les autres. Les deux premiers, elle les voyait faner comme prévu... presque. Même plus rapidement que prévu, en fait. Quant aux autres, ils fanaient aussi, mais bien plus lentement, et pas seulement du froid. Ils avaient dû s'approcher de l'île, ou bien quelque chose les menaçait jusqu'ici. Quoi que non, certains étaient plus frais en comparaison. Celui d'Acrae et le sien par exemple, eux étaient dans l'état qu'elle attendait, en quelque sorte les témoins pour comparer les autres...

Mais ceux de ceux qui avaient été emportés par le "robe gobe" eux, l'évolution des plants se voyait à vue d’œil, perdant au fil des minutes-éternité de leurs couleurs, de leur vigueur, jusqu'à commencer même à s'assécher aux extrémités. Mais le moment, il n'était pas encore venu. Ils avaient une marge, pas confortable certes étant donné la rapidité du flétrissement de leurs plants, mais il leur restait un peu de temps. Ceux des autres trolls aussi commençaient à subir le même sort, mais c'était plus lent et elle commençait à se demander s'ils n'étaient finalement pas tous partis sauf l'Acrae. L'attente ainsi, dans la crainte de voir soudain les brins mourir, lui sembla interminable. Elle luttait pour ne pas remonter, pour rester tranquille. Mais au fond d'elle-même, elle sentait la peur monter. Si d'ordinaire elle ne redoutait pas la mort, ni la sienne ni celle d'un des siens, là elle ne pouvait pas s'empêcher d'y penser et de redouter cet instant. Était-ce cet endroit qui la poussait à y songer, ne serait-ce que fugacement ? Ou bien s'était-elle réellement attachée à ces trolls, au point que ça puisse la mener à ce genre de pensées ? Dans tous les cas, elle n'était pas aussi indifférente qu'elle laissait croire, puisqu'elle remonta soudain en trombe en tenant dans ses mains les petits pots accueillant les brins-de-mer du Sala'jin et de la Ta'ka et en fixant l'horizon, l'île d'un air fort inquiet. Si les brins-de-mer de la changeforme étaient dans un piètre état, ceux du Sala'jin l'étaient encore plus. Ils avaient perdu tout leur éclat, avaient même commencé à s'assécher et à se recroqueviller sur eux-mêmes, prenant une teinte brunâtre par endroits. La base était encore dans un état « décent » mais c'était tout, le reste du plant se mourait, ou du moins en donnait l'impression.

« Il faut que la Ta'ka et le Sala'jin, ils quittent l'île de toute urgence » énonça-t-elle à l'intention d'Acrae qui était à présent seule avec elle sur le navire, ou du moins c'était la seule qu'elle voyait là.

Elle ne s'était pas étendue sur le sujet, sur la raison de sa demande, mais c'était important, et Acrae l'avait bien saisi. Nul besoin de mot de la trollesse pour sentir l'angoisse lui tordre les tripes. Une fois de plus, le silence était bien plus parlant qu'un millier de mots. Et ce silence, il était d'autant plus pesant, d'autant plus prenant qu'aucune des deux trollesses ne pouvait ou ne devait aller sur l'île. Pire que précédemment, les instants qui suivirent la demande de la vieille zandalari lui parurent une éternité. Cette fois-ci, l'angoisse était réelle. Peut-être exacerbée par l'ambiant, mais réelle.

Combien de temps la parle-esprits a passé perdue dans ses songes à scruter alternativement l'île et les plants ? Elle n'en avait pas la moindre idée, et elle ne s'en souciait guère. Elle fut sortie de ses pensées à plusieurs reprises, brièvement lorsqu'elle entendit Acrae tirer sur les chaînes qui devaient ramener le Sala'jin. Bien sûr, elle avait regardé, elle aurait bien aimé aider, mais elle se savait impuissante pour cette tâche. Alors elle ne pouvait qu'espérer, adresser quelque prière silencieuse à Bwonsamdi, pour qu'il garde le Sala'jin loin de lui... c'était le mieux qu'elle puisse faire en l'état... Elle reprit également ses esprits quand elle entendit des voix familières revenir, les unes après les autres. Le Sala'jin parmi les premiers, dans un sale état ainsi qu'elle s'en doutait. Puis les autres, certains blessés. Elle voulut aider, mais perturbée encore par la situation, son aide ne fut que mineure.

Pour l'heure, ils devraient tous se reposer, panser leurs plaies, régénérer et retrouver leurs esprits... ils en avaient tous besoin, et la suite devrait attendre. Et d'ici là, elle avait encore quelques affaires à régler... elle devait se préparer pour le rituel, se renseigner sur ce qu'ils avaient vécu et vu là-bas, mais aussi passer en revue les charmes protecteurs qu'elle emploierait, et aussi louer longuement les loas à nouveau, espérant qu'ils lui accordent leur faveur.


Dernière édition par Zho'Wahte le Mer 22 Jan 2020 - 0:22, édité 2 fois
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Trik'we

Trik'we


Rôle : Parle-Esprit

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MessageSujet: Re: La Malédiction des Glaces   La Malédiction des Glaces Icon_minitimeVen 17 Jan 2020 - 20:45

Comme un grain de sel saturant peu à peu un verre
d’eau trouble
L’effroi insuffle un mouvement de recul dans les jambes du petit zandalari. Son couteau de lancer s’est planté entre les deux yeux du troll redoutable, traversant le crâne pour lui perforer la cervelle. Mais ça ne l’arrête pas. Il continue d’avancer avec le pas lourd d’un somnambule. Le rituel l’ayant arraché au sommeil éternel de Bwonsamdi l’empêche de reconnaître sa propre mort.
« Vise les articulations ! » hurle Jum’sha.
C’est au tour de la créature d’amorcer un mouvement. Elle rabat son énorme bras sur le côté et Trik’we comprend qu’elle va les balayer aussi dignement que des insectes. Le chevaucheur se propulse en l’air. Ramène ses jambes contre son torse. L’immense masse file sous ses pieds tandis qu’il bondit. Un craquement d’os accentué par le gémissement de Jum’sha lui signale que son mentor n’a pas été aussi vif que lui.
« Jum’ ! »
Le scalp-rouge se tient les côtes, la toux ensanglantée, et le corps du jeunot hésite à quel réflexe obéir.  
« T’occupes pas ! Contourne-le ! »
Le non-mort se redresse, marqué par l’indolence d’un réveil difficile. Trik’we n’attend pas que cette faille se referme pour s’y engouffrer. Il se propulse. Glisse entre les jambes du troll, les poignards maintenus fermement sur les côtés pour qu’ils ne tremblent pas lorsqu’ils rencontreront la chair de l’ennemi. Il sectionne les tendons au niveau du genou d’un geste sec. Le colosse s’effondre sur ses rotules lorsque le chevaucheur termine son dérapage dans son dos. Il pivote pour lui faire face et son expression prend la teinte de l’horreur. La douleur ne ralentira pas les assauts enchaînés du monstre, il n’est plus capable de la ressentir. Ses immenses mains se lèves au-dessus de son crâne tandis qu’il s’apprête à les rabattre sur Jum’sha comme un marteau sur un clou qui dépasse. Le sang du chevaucheur n’a le temps de faire qu’un tour. Le scalp-rouge, ralenti par sa blessure, se prépare à encaisser la lourde attaque en pliant les genoux, les bras croisés au-dessus de lui. Mais Trik’we a déjà escaladé la colonne vertébrale de la bête.
 
Dans le doute, vise la gorge.
 
Le premier poignard se plante dans la jugulaire, très vite rejoint par le second. Les pieds plaqués sur l’épaule de sa cible, le jeune brûle toute son adrénaline pour étendre ses jambes dans un hurlement furieux afin de lui arracher la tête. Le gémissement de la nuque qui cède est terrifiant. Bientôt, il accompagne le troll redevenu cadavre dans sa chute. L’apprenti prend appuie sur le sol, le souffle coupé. Il n’a pas l’impression que le combat ait pris fin. Son adversaire git par terre mais la rage assassine court encore dans ses veines. La plaie au niveau du cou du mort crache un liquide noir poisseux à l’odeur insupportable. Trik’we veut achever quelque chose mais il ne sait pas quoi. A côté de lui, Jum’sha coordonne la suite de leur intervention, lui donne des ordres qu’il n’entend pas réellement. Il est à moitié présent, partagé entre l’urgence de la situation et les émotions vives tambourinant dans son crâne.
 
Il se rappelle du masque de Sala’jin se tournant vers l’horizon, éclairé par les flammes ondoyantes du foyer de la hutte. « C’est un peu facile pour lui. De te laisser tomber quand ça l’arrange et de nous demander ensuite de vérifier pour lui si tu mérites son aide. » Le chevaucheur ne respire plus à présent. Il halète. Ses yeux grimpent sur la silhouette du scalp-rouge et il jure avoir reconnu le tabard bleu de l’Alliance. Il veut le sauver pour le mérite que ça apportait à son ego sans réellement vouloir se dévouer. Il veut pas aider, il veut être admiré. La vérité c’est qu’il en a rien à foutre de lui. Il s’occupe du basse-caste pour le reforger selon une image flatteuse de lui-même, faire un doigt d’honneur aux zandalaris et aux injustices sociales qui le troublent tant, qui font écho à son bannissement. Il veut produire une autre version de lui défiant tout ce qui l’a anéanti durant sa vie. Mais le troll derrière le statut de paria ne l’intéresse pas. Même à ses côtés Trik’we n’est rien de plus qu’un faire-valoir. Il a tout quitté pour les Héritiers et le résultat est qu’il n’a jamais été aussi seul de toute sa vie. Il n’était qu’un moins-que-rien à Zuldazar. Mais ici c’est pire : il n’a plus rien. Il veut lui faire goûter à sa colère à lui, lui montrer qu’elle existe elle aussi. Qu’il ne sera pas toujours l’élève qu’il faut relever après un échange de coups. Il veut leur montrer à tous que lui aussi mérite leur respect. Que lui aussi a des limites à ne pas franchir. Qu’il est un troll. Un vrai. Un prédateur.
 
Il veut le tuer.  
 
Le jeune s’effraie lui-même et secoue la tête. Il est encore assez lucide pour comprendre que ses pensées sont déformées au point de devenir étrangères. L’Entité joue son œuvre dissonante, cherchant à prendre le contrôle de la partition de son esprit. Il sent la moindre parcelle de son corps se tendre au point de rompre. Une tape sur l’épaule pourrait suffire à le faire exploser.  Sa focalisation s’arrête sur le visage de Jum’sha. Il essaye de se concentrer sur ses traits familiers au point d'en devenir fraternels. Les doigts de Trik'we s’entrechoquant contre le manche de son poignard commencent à l’agacer. Il soulève sa main à la hauteur de son visage, l’observe comme si elle ne lui obéissait plus. L’envie de la briser le prend aux tripes.
« Il …. Il sait pas trop ce qu’il a … » bredouille-t-il.
Son mentor claque soudainement des mains pour récupérer son attention vacillante.  
« Concentre-toi sur la tâche, vas aider Dakk’ris et emmène-le sur le bateau. Allez ! »
Trik’we secoue sa conscience, la gifle pour se reprendre. Il attrape le regard de son aîné et y verse toute la résolution le brassant de l’intérieur. Il y dépose un brin d’inquiétude, aussi.
 
« Ne meurs pas, d’acc ? »
Et il s’en va.
 
Dakk’ris n’est pas loin, aux côtés de Nag’atai et de la capitaine orc. Sa position courbée, son bras encerclant ses côtes et le sang giclant sous son nez confirment les craintes de Trik’we. Leur troll redoutable à eux l’a bien amoché.
« Rejoignez Jum'sha » dit-il en désignant le parle-loa filant vers le temple. « Le Dakk’, il est plus en état, je le ramène. »
Il porte ses doigts à sa bouche pour siffler Pe’tri.
« Nan nan ! Il va continuer à aider ! » s’offusque le brise-lance
Il ne se rend pas compte de la gravité de son état et l’Entité a rongé le peu de patience que le chevaucheur avait en réserve pour lui expliquer. Il happe soudainement le bras du troll, le tire vers lui.
« Sois pas stupide ! Tu as eu ton compte ! » aboie-t-il.
Ses doigts se resserrent sur leur prise, creusant la peau, y imposant la marque de ses griffes. L’autre le fixe, les sourcils froncés. Le jeune zandalari reconnait dans son regard la même envie de tuer qui lui broie la volonté. L’Agile saisit son crâne pour se calmer.
« Et les autres ?! »
« Ils s'en sortiront mieux si le Dakk’, il est pas là pour les ralentir et les inquiéter. »
Le pterreurdactyle se pose et Trik’we ne lâche ni son camarade, ni l’affaire. Dakk’ris finit par céder en émettant un grognement rageur.
 
Sur le bateau, Acrae les accueille aussi paisiblement qu’un cor de guerre.  
« Il faut vite sortir Ta'ka et Sala de leur prison ! Ils vont pas bien du tout ! »
Le jeune jette un coup d’œil à la trollesse en tenant l’avant-bras de Dakk’ris pour l’aider à descendre de sa bête. Une fine couverture de neige la recouvre, s’accumulant peu à peu sur ses contours. Elle tremble, mais certainement pas de peur, les pas peu assurés sur la couche de verglas qui la fait patiner. Ce microclimat glacial est anormal. Probablement une autre défense magique de l’île obligeant les curieux à accoster. Ici aussi, ils sont en dangers.
« Le Trik'... le Dakk'... »
Zho’Wahte les rejoint sur le pont. Elle se précipite aussi vite que ses vieux os frigorifiés le permettent sur le brise-lance titubant jusqu’à ce que son genou percute le sol. Acrae continue de presser le petit chevaucheur. 
« Il faut qu'ils quittent l'île de toute urgence ! »  
« Ils font au plus vite ! Vous, soignez le Dakk’. » L’inquiétude fait baisser Trik’we d’un ton. « C'est ... assez grave. »
 
Il ne leur accorde pas plus de temps car il n'en a pas. Il s’envole à nouveau vers l’île et sa toile émotionnelle vicieuse, gardant la situation préoccupante du navire pour lui afin de ne pas affoler les autres. L’Entité aggrave déjà bien assez leurs états d'âme. Autant ne pas lui faciliter la tâche.
     

_______________________________________



Trik’we a à peine le temps d’arriver que le parle-loa lui lance déjà une nouvelle responsabilité dans les bras.
« Aide Zagethia. »
Il désigne la capitaine orc. Elle s’acharne à la tâche, dégageant une à une les pierres entreposées par les trolls redoutables. L’entrée par laquelle le rob’gob s’est engouffré avec Sala’jin et Ta’ka se trouve derrière. Le jeunot approuve d’un acquiescement énergique et s’exécute. Il fait entièrement confiance à son mentor. Un peu trop peut-être. Il s’attaque aux rochers les plus volumineux sans poser de questions pendant que, derrière lui, Nag’atai et Jum’sha sont aux prises avec des gravures en ancien zandali. Ils tentent de déchiffrer l’énigme sensée leur indiquer lequel des deux leviers doit être baissé afin de déverrouiller la porte du temple devenu prison. Bientôt tombeau s’ils ne se dépêchent pas.
« Ça parle de trouver... les Deux... les Deux pour … » Après une courte pause, le drakkari a l’air plus sûr de lui. « Les Ombres. Trouver les Deux pour les Ombres. »
Le scalp-rouge pose son front contre la pierre, cherchant à toutes vitesses les combinaisons d’informations possibles, les occurrences qui lui échappent.

A côté de Trik’we, Zagethia marmonne en orc. Elle répète inlassablement le même mantra, facilitant la traduction pour le jeune en plein apprentissage. « Partie du navire, partie de l'équipage, partie du navire, partie de l'équipage. » Le sifflement rageur de Nag’atai suivit par le fracas d’un mur qu’on cogne témoigne de l’avancée claudicante de la situation. La vieille guerrière ne doit pas craquer tout de suite. Le chevaucheur se penche vers elle, se revêtant d’un sourire rassurant. Il lui intime l’idée de se concentrer sur la lenteur de sa respiration dans un orc approximatif que Jum’sha prend le temps de corriger.
« J'essaie oui, mais .... Aaaaaaahhhh, ces pierres m'énervent !! »
Le coup de hache part tout seul, résonnant avec force contre la roche. C’est le gong marquant le début du dérapage. Le drakkari se retourne dans un mouvement fluide, les armes sorties et le feu de la haine illuminant ses pupilles.
« NAG’ ! » le scalp-rouge se redresse. « Sur le bateau, vas respirer ! »
Le troll des glaces semble le menacer, mais il ne s’exprime plus en zandali. Il parle dans une langue que personne ne peut comprendre. Elle gronde dans sa gorge comme l’estomac d’un ogre affamé, donne l’impression qu’il s’étrangle dans ses propres mots. Trik’we glisse un pas en arrière, horrifié. Un battement de paupière plus tard, et Nag’atai sort de sa transe. Il ne comprend pas pourquoi tous le regardent avec un air interdit.

« Quoi ? »
« Vas sur le bateau avec Zagethia. »


_______________________________________


L’abomination spirituelle s’embusque derrière leurs pensées.
 
Trik’we peut la voir étendre son emprise, poser sa signature ridée dans les crispations de l’expression de Jum’sha. Le sang monte à la tête du scalp-rouge, gonflant ses veines et brouillant sa concentration. Il prend appuie sur le mur devenu garde-fou et chasse tout l’air chargé en molécule de nervosité hors de ses poumons. Le petit zandalari approche une voix lénitive de sa raison.
« Les conseils qu’il donne aux autres, faut pas qu’il oublie d’en garder un peu pour lui-même, d’acc ? »
« J’essaie ! Je… Aargh ! »
La pierre crie lorsque son poing orageux éclate contre sa surface. Trik’we recule. Il déborde d’une confiance excessive à l’égard de son aîné mais ses instincts, eux, savent reconnaître la menace d’un prédateur potentiel. Son échine s’hérisse.
« On a plus le choix ! » grince le parle-loa « Tire sur le levier ! »
L’impulsivité du jeune n’attend pas pour le pousser à obéir. Il est totalement sous le joug de son mentor et l’Entité jalouse cette infidélité. Elle veut capturer son intérêt, submerger ses préoccupations, séduire sa crédulité. Qu’il ne voie et n’entende plus qu’elle. Elle s’engouffre dans son esprit et Trik’we s’effondre sur le levier plus qu’il ne l’abaisse. La porte du temple finit par s’ouvrir en même temps que la conscience du chevaucheur se clos. L’attaque mentale est écrasante de sensations. Le décor l’entourant s’anime dans un large mouvement giratoire et il s’enfonce dans le pavement pour ne pas être emporté par le cyclone démentiel de cette folie sensorielle. Au loin, il discerne le bourdonnement de la voix inquiète de Jum’sha sans être capable de reconnaitre son langage. Ebusi’khan les a rejoints, mais il n’est pas sûr. Une couverture de stupeur étouffe son acuité. Ses muscles se contractent tellement qu’il a l’impression de se transformer en pierre. Un véritable orchestre de murmures interprète la symphonie de la confusion dans son crâne, poussant sa frénésie débilitante un cran plus loin. Jusqu’à ce que le défilement de ses pensées soit trop tendu pour ne pas s’effilocher. L’Entité pourra alors cueillir les filins d’âme ayant cédé pour agiter la réflexion de son nouveau pantin dans le sens qu’elle désir. Mais dans la cacophonie des voix allogènes qui se pressent dans sa tête, le zandalari perçoit le cliquetis d’un métal. Son attention hoquetante trébuche sur la chaîne qui s’agite au sol. Sur le navire, Acrae est en train de tirer énergiquement dessus. Ce qui veut dire que Sala’jin ou Ta’ka est en train de mourir. L’effroi de cette constatation l’arrache à sa torpeur et l’Entité s’accroche vainement à lui pour ne pas le laisser partir dans un gémissement furieux. Il se redresse enfin.  
« Trik’we, attrape cette chaine ! » hurle Jum’sha « Ebu’, file chercher celui qui reste en bas ! »
La silhouette du drakkari est dévorée par les ombres du temple tandis qu’élève et maître joignent leur force pour extraire leur camarade du danger. Bientôt, un troll est trainé jusqu’à leurs pieds.
 
« Sala’ ! »
 
Le jeunot se précipite sur le Protecteur, prend rapidement conscience de son état. Ses paupières papillonnent faiblement et une profonde plaie déchire ses deux jambes. Au vu du rythme lent de l’écoulement sanguin, l’hémorragie dure depuis un moment. Assez pour épuiser le cœur. Les poings de Jum’sha se serrent et il avise le zandalari. Les tensions entre Sala’jin et lui n’ont jamais été aussi vives qu’en ce moment. L’apprenti comprend le message porté par son regard. Il faut faire vite et pas uniquement pour les blessures préoccupantes du guerrier : à tout moment, le scalp-rouge risque de perde le contrôle et de lui sauter à la gorge. Il s’approche pour soulever le gurubashi, mais celui-ci s’éveille soudainement.
 
« LAISSEZ MOI !! »
 
Il exulte. S’agite comme si sa vie en dépendait. Projette des coups partout où ses bras lui permettent d’aller. Un poing fracasse la joue du chevaucheur et c’est la fêlure dans son calme qu’attendait l’Entité. L’impact propulse Trik’we hors de son corps, dans la nuit des Tarides. Après l’avoir giflé avec sa main gantelée, Sala’jin l’attrape par les épaules. « Imagine pour moi ce qu'a été le moment où j'ai senti le coup de poignard de Jum'sha loupant de peu ma gorge. » fulmine-t-il, et ses doigts s’enfoncent dans sa tunique. « Tu sais ce que j'ai pu ressentir à ce moment Trik'we ? » Il le tir brutalement à lui pour lui enfoncer le genou dans l’abdomen. Le zandalari se sent vomir sa salive et s’accrocher au bras du troll pour ne pas s’effondrer, le souffle coupé. L’autre ne le lâche pas, le forçant à rester debout. « Jum’ peut être fier ! Il t’a bien dressé ! » Le jeunot connait ce souvenir. Il sait que le deuxième coup de genou va venir, suivi par d'autres, mais quelque chose est différent cette fois. Il a le temps de glisser sa main jusqu’à sa ceinture pour saisir sa lame. Lui aussi veut lui montrer ce que LUI ressent.
 
« On s’arrête ! » tonne Jum’sha.
 
Trik’we est aspiré dans l’instant présent. Sala’jin est toujours allongé, se débattant comme il peut, le souffle haletant. Le chevaucheur est si surpris de sentir le manche de ses poignards entre ses doigts serrés qu’il les lâche presque. Il n’ose pas se demander ce qu’il s’apprêtait à faire. Le scalp-rouge attrape les poignets du troll des jungles, tente de le calmer.
« Sala’jin, c’est moi, tout va bien. Tu n’es plus dedans. »
L’autre ne semble pas avoir la raison nécessaire pour lui répondre. Il continue de se débattre comme un fauve épuisé par une traque incessante dont il serait la proie. Il se démène. De plus en plus faiblement.
« Reprends-toi ! Pense à ton abri, cherche-le en toi ! Pense à… Urgh… »
L’Entité charge à nouveau, déverse toute sa puissance sur leur lucidité. Trik’we se sent vaciller. Il a le réflexe malheureux de se précipiter dans son abri à lui pour se protéger de sa propre instabilité. Imagine-toi dans un endroit où tu te sens en sécurité. Où rien ne pourrait t'atteindre pour te faire du mal. 
 
Le chevaucheur se jette hors de lui-même et rentre en transe. 



_______________________________________



Il ferme les yeux pour les déployer intérieurement sur la tranquillité de la hutte de Jum’sha. L’haleine tiède des Tarides réchauffe sa raison engourdie. Ses paupières s’ouvrent dans le même mouvement lent que l’affaissement de ses poumons expirants. Puis son sang se glace. l’Entité l’attend, quelques pas devant lui. Il ne l’a jamais vue mais il la reconnait, comme si elle était une évidence, familière à sa cervelle. Elle a planté ses racines trop profondément dans son esprit, même ici il ne peut plus lui échapper. Elle s’approche et le troll panique. Il ignore comment il est supposé sortir de sa propre tête. Elle le retient, l’étrangle dans les maillons de son emprise. Bientôt, une main se pose sur sa tignasse. Elle l’ébouriffe fraternellement et toutes ses craintes sont balayées dans le mouvement. Sans le vouloir, il se détend. Se détend tellement qu’elle finit par l’amener doucement sur ses genoux. Elle enlace ses épaules et il la sent fondre dans ses pensées, comme un grain de sel saturant peu à peu un verre d’eau trouble. Elle remue son subconscient dans une danse hypnogène, caressant son mal-être muet, tirant délicatement sur ses nœuds pour les défaire. Ses barrières s’effritent une à une sans qu’aucune alarme ne réveille les instincts hébétés du petit chevaucheur. Elle lui demande de pleurer. C’est ce qu’il fait. Les larmes lui brûlent la vue tandis qu’il éclate en sanglot. Il se laisse aller, s’abandonne enfin à toutes ces émotions interdites croupissant en lui. L’expérience est libératrice. Il s’invite lui-même à continuer. Le poids d’une vie d’intense retenue le quitte lentement dans un hurlement éploré. L’Entité le prend dans ses bras rassérénants. Il convulse dans l’intimité de l’étreinte. Plus de soulagement que de douleur. C’était comme s’il s’était perdu pendant des années et qu’on venait tout juste de le retrouver. Il la laisse le bercer. Lui chuchoter à l’oreille. Trik’we. Tu veux rattraper ta famille. Elle soulève la main du troll et la retourne, paume vers le haut. Toi et moi, on sait où elle t’attend. Elle lui suggère de saisir la lame de son poignard. D’approcher son tranchant des artères pulsantes de son poignet. Laisse-toi faire. Laisse-toi aller. Vas-y.

« Hey, hey, HEY ! » Ta’ka le gifle avec force.

La tête projetée violemment sur le côté, Trik’we cligne des yeux. Il est debout près de la porte menant au temple de l’île damnée. Il ne se rappelle pas vraiment ce qu’il fiche ici mais il n’est pas encore assez éveillé pour se poser la question. Tout ce qu’il discerne, c’est la colère sourde battant ses tempes. Elle le pousse à tourner vivement sa tête vers la changeforme.
« Pourquoi tu me frappes ?! » tonne-t-il
« T'étais ailleurs, on traîne plus !! »
Il est déboussolé, a du mal à choisir dans quelle réalité ancrer ses sens. Jum’sha n’a aucune difficulté à lui subtiliser ses poignards. Dans sa paume, il ne lui reste plus que son propre sang roulant jusqu’à ses doigts. Il s'est lacéré les veines du poignet. Il fixe Ta’ka en serrant les poings. A s’en éclater les phalanges.  
« La chaloupe nous att- » Une nouvelle vague d’attaque mentale ampute les paroles du scalp-rouge. Le jeune zandalari se plie dans une inspiration douloureuse. Il masse fébrilement son front en sueur.
« Trik'we, c'est fini. Il faut partir. » C’est Nag’atai. Dans les derniers soubresauts désespérés de sa volonté, il l’utilise comme bouée de sauvetage. Il s’accroche à la voix amicale du drakkari pour garder sa lucidité à flot, émergeant lentement de sa torpeur.

« Allez ! » le presse Jum’sha.
« Il sait ! Il sait ! Il donne tout ce qu’il a, d’accord ?! »

Le troll des jungles passe derrière lui pour déposer une main apaisante sur son épaule. D’une pression calme, il l’invite à avancer. Le chevaucheur bouscule brusquement la Sombrelance pour l’écarter de son passage et s’exécute, se laissant guider. Jum’sha et Nag’atai tiennent leurs deux compagnons à plusieurs foulées de distance de sécurité l’un de l’autre. Le jeunot se concentre sur le contact sécurisant de la paume sur son épaule afin de conserver le contrôle, mais il grogne contre azeroth entière sans s’en rendre compte.

« Il fait de son mieux et c'est jamais suffisant ... »
« T'as très bien fait Trik'we. » le tranquillise le scalp-rouge. Et les muscles de l’apprenti se délient graduellement. « T'as fait tout ce qu'il fallait. Moi j'suis fier. »

Enfin, ils atteignent la chaloupe et quittent cet endroit maudit.
Pando


Dernière édition par Trik'we le Ven 13 Nov 2020 - 19:18, édité 10 fois
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MessageSujet: Re: La Malédiction des Glaces   La Malédiction des Glaces Icon_minitimeLun 20 Jan 2020 - 16:50

Il n'y a rien de pire que l'attente


Acrae se tient là, figée comme une statue de pierre et de glace, posée sur le pont du navire de Zagethia, leur amie orque indépendante, qui a accepté de les transporter pour cette mission très personnelle. L'équipage hétéroclite composé de nombreuses races est aux aguets, et subit également la tempête de neige anormale qui s'est abattue à proximité de leur objectif.

Les yeux rivés sur le petite île qui leur fait face, la trollesse ne cille presque pas, et à force de les garder ainsi, ses yeux pleurent des larmes qui gèlent le long de ses joues bleues, sous la capuche à forme reptilienne. Entre ses mains engourdies par le froid, elle tient fermement l'appareil de communication et de télécommande relié au méca-robot gobelin qui a emmené Sala'jin et Ta'ka sur la terre ferme. Elle le serre plus que de raison, ce seul lien restant entre ceux qui sont sur l'île, et elle.


***


Une heure auparavant c'était Dakk'ris et Jum'sha qui communiquaient avec Sala'jin et Ta'ka, grâce à ce boitier. La communication était devenue très mauvaise, quand le méca-robot transportant Sala'jin et Ta'ka s'était engouffré dans les ruines d'un ancien temple. Un lourd pan de pierre s'était refermé derrière eux, leur barrant le passage, et d'après ce qu'elle avait compris, le mécano-truc refusait de bouger, sans doute gelé dans son carcan métallique par ces températures négatives. S'en étaient suivis des hurlements, des rugissements, des râles et des paroles rendues à moitié compréhensibles par les grésillements dus à la mauvaise retransmission à travers le boitier. Et comme si ça ne suffisait pas, Dakk'ris et Zagethia avaient aperçu des silhouettes massives et mouvantes se diriger vers l'escalier menant au temple.

Jum'sha et Trik'we s'étaient immédiatement envolés sur les ailes de Pe'tri, le pterreurdactile, pour leur venir en aide et dégager le chemin. A travers l'épaisse tempête de neige, il était impossible de discerner ce qu'il se passait sur l'île, mais il devint rapidement clair que ça tournait mal quand, à travers le brouillard blanc tourbillonnant, la lueur d'une boule de feu était apparue. L'oeuvre de Jum'sha, sans aucun doute. Ses flammes avaient-elles touché leur cible ? Etait-ce suffisant ? Contre qui ou quoi étaient-elles dirigées ? S'en était-il pris à Trik'we ?

Tous avaient été informés du plus grand risque reposant sur cette île maudite : un golem composé d'âmes damnées, utilisées pour alimenter un mauvais vaudou capable de vriller l'esprit, de faire voir ce qui n'existe pas, et de jouer avec les sentiments. Ils s'étaient préparés, mais qui peut jamais être vraiment prêt à s'affronter soi-même ?

Alarmés, Dakk'ris, Nag'atai et Zagethia avaient décidé d'aller en renforts, en utilisant la chaloupe. Restée sur le navire, Acrae n'avait plus rien d'autre à faire que porter un regard fixe sur l'île, guettant le moindre signe de ce qu'il s'y déroulait, priant tous les loas de protéger ses amis et compagnons. Soudain, un crachoti la tira de sa léthargie.

- .... m'entend ? Quelqu'un ? .... suis encore.... tablette aussi... hors-circuit...

La voix de Sala'jin ! Il semble à bout de souffle, mais il est en vie ! La trollesse appuie sur le bouton et s'égosille dans l'appareil, à s'en givrer les poumons :

- Je t'entends Sala ! Je t'entends ! Les autres viennent vous chercher ! Essayez de pousser la porte ! On s'en fout du méca-truc gobelin, ne perdez pas du temps à tenter de le bouger,  abandonnez-le ! Sortez vous, c'est tout ce qui importe !

Elle entend une sorte de réponse positive puis des raclements, des bruits qui s'éloignent et à nouveau le silence. Alors elle attend, encore. Elle ne sent plus ni ses doigts, ni ses orteils, ni ses joues, ni son nez. Et la neige a recouvert sa capuche et ses vêtements, mais elle reste à son poste. Inébranlable. Qu'importe de perdre un orteil ou le nez, ça repoussera, mais pitié, grands loas, faites qu'ils reviennent, maintenant !

Elle guette, rien ne bouge. Les minutes défilent, dans l'angoisse. Plus ils restent sur l'île, plus ils risquent de succomber à au mauvais mojo qui l'habite et alors... alors ils s'entretueront. Zho'wahte l'a rejointe, en soutien. La vieille zandalari parle-mort a quitté l'intérieur un peu plus chaud du navire, elle aussi a le ventre comprimé par la peur. Car les brins-de-mer qu'elle a confié à Sala'jin et Ta'ka sont en train de faner à une vitesse stupéfiante.

- Il faut que la Ta'ka et le Sala'jin, ils quittent l'île de toute urgence, dit-elle sobrement, la voix rauque.

Acrae voudrait hurler, mais la distance est trop grande. Elle voudrait faire savoir à Jum'sha et les autres qu'ils doivent mettre une priorité absolue sur le fait de sortir le Gurubashi et la Sombrelance de ce temple piégé. Qu'il faut que certains d'entre eux s'occupent de trouver la porte et l'ouvrir, pendant que les autres resteront à combattre les ennemis. Mais sa voix ne peut pas les atteindre, et elle ne peut que voir et entendre au loin, impuissante, les échos étouffés des combats.

Malgré les sous-couches molletonnées dont elle a rembourré ses habits, le froid et la peur pénètrent la trollesse jusqu'aux os, la secouant de frissons incontrôlés. Elle claque des dents. Attendre sans rien pouvoir faire est pire que tout. Mais si elle-même s'était lancée sur l'île, elle aurait été un poids. Et puis il faut bien quelqu'un pour tirer sur les chaines, si jamais le signal est donné par la fusée de détresse de tirer Sala'jin et Ta'ka.

Combien de temps a passé ? Une heure ? Deux ? Leurs chances de survit face au froid et à la folie s'amenuisent. Les brins-de-mer de Zho'wahte ont perdu toute couleur et sont ratatinés comme des raisins séchés. Est-ce à cause de la neige et du froid anormaux, sans doute magiquement invoqués, ou de ce qui arrive à ses amis ?

Acrae fixe l'île imperturbablement, attendant un signe qui pourrait venir. Qui ne vient pas.


***


La neige a cessé de tomber, mais le ciel est toujours couvert et le froid toujours aussi mordant, quand enfin, un flap flap familier se fait entendre.
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MessageSujet: Re: La Malédiction des Glaces   La Malédiction des Glaces Icon_minitimeJeu 23 Jan 2020 - 16:13

Sur le pont du navire

Il regarde les pinces du robot, puis fini par se tourner vers Ta’ka, qui semble tout aussi motivée que lui pendant qu’Acrae revient vers eux avec deux longues chaînes. Il faut dire que l’idée d’être porté dans les pinces vient de lui, d’avoir une chaîne attaché à la taille d’Acrae, tout cela afin leur assurer un maximum de sécurité et d’un moyen de retour rapide au cas ou. Dakk’ris de son coté fini de s’assurer d’avoir bien en main les mouvements du robots via la télécommande gob’.

Sûrement une de tes meilleurs idées Sala’ …

Comment se rendre avec le plus de sécurité possible sur une île protégé par un gardien composé d’esprit trolls sacrifié, capable de susciter la folie, le suicide chez les intrus pour récupérer une tablette ?

Après réflexion, une idée lui avait paru sensé « Un rob’gob » les machineries gobelins tel que leurs robots sont simplement des assemblages mécaniques, insensible à la peur ou autre sentiment, obéissant aux commandes voir aux ordres vocaux pour certains modèles. Acrae proposa de rajouter aussi deux trolls capable de se faire confiance, un dans chaque pince, ainsi qu’une chaîne afin de pouvoir les rapatrier en cas de problème, il n’y aurait cas lâcher le troll de la pince et tirer sur la chaîne pour le faire revenir. Leur rôle serait de parer à toute éventualité et aussi de pouvoir chercher plus facilement la tablette.

Ta’ka fini par se positionner face à la pince, tout comme lui face à la sienne.

« - Ils sont prêt ! »

Sentir la pince se refermer sur lui ne manqua pas de lui arracher une grimace, le précédant rob’ ayant fait ça voulait plus le broyer que le soulever délicatement. Finalement, les deux trolls tenu par le robot et dirigé à distance par Dakk’ purent enfin s’engager sur l’île

----------------------------------------

L'île

A peine débarqué, lui et Ta’ka purent sentir cette présence écrasante, malsaine de l’Entité.

« - Il n’y a rien ! »
« - D’acc ! Il va vous pivoter ailleurs, l’Ebusi’khan vient de me donner un autre endroit à vérifier ! »

La voix du troll est quelque peu altéré par le haut-parleur du robot gobelin mais parfaitement compréhensible, par contre la position dans la pince n’est pas aussi agréable que voulu, en cause les chocs à chaque pas un peu massif du tas de métal. Bien que protégé par son armure et le cuir en dessous, les vibrations, le froid ambiant de plus en plus présent ne sont pas agréable et à tout cela s’ajoute cette pression palpable, la présence délétère de l’entité.

Se laissant porter par le rob’gob, ils peuvent constater que l’île semble effectivement déserte, mais que des rites ont été accomplit. La présence par endroit de corps lacéré attestent bien les dire d’Ebusi’khan quand aux pratiques du chef de sa tribu tout comme l’absence complète de présence vivante dans les environs.
Si aucun danger n’est visible, c’est surtout lutter contre les agression mentales et images qui parfois s’insinuent dans la tête qui monopolise leur énergie. Tous deux tentent de s’entraider, vérifiant que l’autre aille bien. Sourire, petite blague, mais aussi se concentrer sur la recherche de tablettes. Plus vite se sera plus vite ils partiront.

Les lourds pas métallique les amènent non loin de l’entrée d’un temple et si aucune tablette n’est visible, il y a par contre des corps de trolls fraîchement scarifié – mutilé ainsi que deux trolls redoutable, tout aussi mort et froid que l’île, posé prêt de l’entrée.

- Ebusi’khan, t’as dis qu’il n’y avait rien sur l’île. On vient de croiser des corps de trolls, ainsi que deux trolls redoutable prêt de l’entrée du temple
- leurs yeux ? Ils brillent ?
- Non …
- Le chef il a du repassé récemment et faire son rituel alors … Faut qu’ils regardent à l’intérieur

Suivant les consignes d’Ebusi’khan, Dakk manœuvre péniblement le rob pour parvenir à les faire rentrer dedans.

Plus vite se sera fait, plus vite ils partiront.

La porte se referme brutalement derrière eux, la seule lueur provenant de quelques torches à la lueur violacé.

Enfermé !

----------------------------------------

Le temple

La salle est faiblement éclairée par des torches aux flammes violacé. Des débris jonche le sol irrégulier de la pièces, des tablettes sont entreposées à même le sol dans des coins ou le peu qu’il peut voir donne un aspect fracturé pour certaine. Pire que tout, au milieu trône un autel ou plusieurs corps ont visiblement été sacrifié.

A peine a t’il eu le temps de constater tout cela, que la porte massive derrière se referme et le rob’gob se retrouve d’un coup sans énergie, les pinces s’entrouvrant heureusement assez pour leur permettre de se libérer de l’entrave. La voix crachotante de Dakk’ leur parvient difficilement, expliquant qu’il n’arrive plus à manipuler le rob’ mais qu’ils vont tacher de les sortir de là. Lui et Ta’ka échangent avant de se concentrer sur la récupération de la fameuse tablette et s’il faut sortir de là vite, au temps avoir tout en main avant.

La sensation d’être enfermé, la leur malsaine des torches et le mojo mauvais qui semble exhaler de la salle n’aide pas à rester calme et serein, il peut voir Ta’ka sous sa forme féline, le plage quasi hérissé par moment ou bien les oreilles qui s’agitent et bougent au moindre bruit.

Après quelques recherches, il fini par mettre la main sur une tablette ou la traduction parle de morts, d’âmes utilisé Pas de doute, il a surement trouvé ce qu’ils cherchent !

- Sala’ ! Attention !

Le cri de Ta’ka lui donne tout juste le temps de se retourner pour voir émerger du sol un assemblage d’os, des esprits agité autour de lui semble hurler de douleur, rage. La pression dans la salle semble avoir drastiquement monté. Laissant la tablette de coté il se saisit de ces lances, puis hurle son cri de guerre

- Shirvallah !! 

Le son résonne, même dans le micro ou il entend à peine les éclats de voix des trolls rester à distance. Tout ce qui lui importe c’est de repousser, détruire cette menace faites d’os et de sombre mojo. Si la première passse lui permet de briser des morceau, il n’a pas le temps d’esquiver la contre attaque et deux lances d’os viennent lui transpercer ces jambes.

Rage, douleur, sang
Massacre le !
Tue !


Sous la rage, la douleur semble refluer, il constate que Ta’ka c’est placée devant lui afin de le protéger d’un second assaut, le pelage hérissé ! Profitant de l’occasion, il projette de tout ces forces sa lance en direction de l’entité qui se fracasse lors de l’impacte et tombe en morceau. Cependant la rage qui l’habite n’est toujours pas retombé … à présent il voit Ta’ka la Sombrelance en face de lui. Malgré ces blessures, il fait signe à Ta’ka de ne pas s’approcher de lui, la présence malsaine est toujours palpable même si ils ont détruit une enveloppe physique.

Pendant que Ta’ka tente de trouver un moyen de sortir, il reste dans son coin, les pensées tourbillonnant sous l’effet des blessures, des souvenirs malsain qui remonte malgré lui. La vision des sombrelances attaquant Zul’Grub et massacrant les siens, de les voir à nouveau sur l’île du tonnerre fauché avec la horde et l’alliance ce qui restait de sa tribu …

Tue la … Tue la !

Ces pensées se voilent malgré lui, entre le sang qu’il perd, le mojo malsain émanant de la salle, il parvient à se redresser et se diriger vers Ta’ka. Chacun de ces pas laissent une petite traîné de sang, ce qui ne manque pas d’alerter la trollesse et malgré les efforts de celle-çi, il parvient à l’acculer dans un coin. Haletant, le regard presque dans le vide du à la fatigue, le sang qu’il perd

- Les tiens ont tué les miens …

Son arme est levée, prête à frapper, une partie de lui tente de lutter

- Alors m …

La porte du temple s’ouvre, il se retrouve brutalement tiré en arrière par la chaîne ce qui lui fait rater son coup et lâcher son arme. Il lutte comme il peut, distinguant à peine les deux trolls qui le tirent en arrière. Puis vient enfin le noir, le repos

Enfin au calme


Dernière édition par Sala'jin le Jeu 13 Fév 2020 - 10:45, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: La Malédiction des Glaces   La Malédiction des Glaces Icon_minitimeLun 27 Jan 2020 - 4:38

Nous arrivons enfin à l'île auquel ce vieux troll givré nous parlait depuis plusieurs jours, voire semaines avant que nous nous décidons enfin de prendre sa requête à notre entente. Un long voyage qui fût plutôt compliqué à convaincre certaine personne, particulièrement moi dans l'histoire. La confiance envers Ebusi'Khan? Elle ne l'a pas. Voir un troll venir de nul part pour réclamer de l'aide qui requiert presque à du suicide collectif n'est pas un troll qui semble venir avec de bonnes intentions. Un casse-crâne l'a bien fait, un Amani l'a bien fait, pourquoi pas un Drakkari tant qu'on y est? Mais bon, tout le monde semblait enjoués à vouloir lui venir en aide la main sur le cœur, ça me laisse toujours cet impression que j'ai encore ce goût insipide entre la bonté ou l'égoïsme, la méfiance, ou simplement de la prévention, ça me met en doute si je fais réellement le bon choix d'agir comme cela. Mais bon, il a fini par gagner ce qu'il voulait, nous avons décider de l'aider dans sa tâche avec le rob'gob qui a été procuré par mes moyens, Sala'jin se sentait mal que je l'achète alors que j'étais la première à ne pas vouloir aller sur cet île maudite. Il est vrai certes, mais si tout le monde est prêt à y aller autant le faire avec toutes les chances possibles de nos côtés.

On installe difficilement le robot à terre, accompagné de ses clés et de sa télécommande ainsi qu'aux côtés du dirigeant de l'énorme machine qu'est Dakk'ris, celui qui s'est proposé afin de contrôler le robot qui tiendrait du bout de ces pinces nos vies ainsi que ce qui semblait être notre unique chance de me contenir moi et Sala de nos états si jamais cela glisserait de travers. Avec un bref rappel ainsi que des prises de notes, c'est avec confiance que je me fais sceller corps et bras par les doigts crochus froid et tranchant du robot, et attaché par les chaînes en fer d'Acrae, Sala'jin semble tirer une grimace dû à la sensation qu'une machine normalement utilisé pour la dévastation le tienne aussi délicatement. Pour moi, j'en ai l'habitude de confier ma vie à des mécanismes, bien que celles des gobelins possède une grande chance de la détruire au lieu de la préserver.

•---•---•---•

Des os, des corps, des ruines, tout ce qui fait pour ressembler à une île délaissée de tous et de toutes. Seul le chef semblerait en avoir le privilège de pouvoir séjourner dans ces lieux maudits. Pour l'instant pas de trace de cet étrange assemblage de sa présence physique, néanmoins je sais que ses manifestations sont déjà présente dans ma tête, je discerne parfaitement le vrai du faux, espérons que je tiendrai assez longtemps pour trouver ce qu'on cherche et qu'on puisse revenir sans risques, les pinces sont là pour nous stopper dans la moindre crise de folie et nous avons la compagnie des autres sur le navire à travers la radio. Je regarde cependant Sala'jin, gardant malgré tout le sourire bien que l'ambiance ne convient pas à mon émotion que je montre, mais le but ici est de ne pas paniquer alors autant donner un air plus joyeux, plus joueur que cela. Nous nous entraidons à nous maintenir saint d'esprit, à se rassurer que tout aille bien, que notre abri est toujours là, n'attendant qu'à nous y cacher et de souffler un instant avant de replonger dans l'eau froide une fois de plus. Ce fût une tâche un peu ardue avec des hauts et des bas, mais petit à petit nous avons réussi à maintenir un équilibre pour nous deux, nous pouvons avancer sans risques. Nous nous dirigeons vers les ruines souterrains. C̵'̶e̵s̸t̸ ̶u̷n̴ ̴p̵i̵è̴g̸e̸.̵ La tablette doit certainement se trouver par là-bas, en plus de ça il commence à faire froid dehors donc nous serons à l'abri du ciel polaire.

•---•---•---•

Une pièce plongée dans le noir dont seul quelques braseros éclairent le centre et le couloir menant encore plus loin dans les ruines, par mesure de sécurité j'en utilise mes dons de changeforme afin de percer dans les ténèbres ce que Sala et ses yeux de trolls ne peuvent perçevoir ce qui se tapis dans l'ombre. La boîte vocale mécanique grésille, ce que les gobelins appellent "réseau" ou "ondes" doit être moins puissant ici à cause du plafond qui bloque ces énergies à s'échapper de la pièce pour passer d'une radio à l'autre... Quelque chose dans ce genre là. Quelques instant sont passés après que nous ayons foulé le sol de ce qui semble être la salle des prières que la machine cesse de répondre, ne laissant que la boîte à voix encore en partie fonctionnelle et nous délivrant de son emprises des attrapes-choses qu'était les mains, que se passe-t-il? La porte se ferme soudainement derrière nous, il fallait s'y attendre... Ỉ̵̞̳̞̇̕l̵̮͒̈́̈͜ş̵̲̰̀́̾͝ ̵̜͒͛t̶̺̪͊͊̈́͝'̶̥̝̎̈́ͅỏ̷̱͋n̶̝̖̔͊̅͝ͅt̸̨̛͕̼͊̓͐ ̸̩̺̯͗̋̾̓a̴̜̝̐̋͌͒m̵̪̿̾͑̊e̴̦̞̯̐͐͘̚n̵̰̘̾̈̔é̵̮̮̙̆̎̾s̵̡̤̱̣̏͋̿ ̷̢̢̪͌̀́i̸͈͖͋c̴̛̠͂̈͠i̶͓̊̅ͅ ̷̛̘̞͊p̵͔͆̉̽̔o̸͖͙͔̓̈͝u̸̬̤͊̕͠r̸̘͍͓̈́́͂ ̶͉̥͂̇ẗ̷̰͔́̏̾̍'̴͉̠͉̲̎̋̕à̴̲̤̲̰̚ḃ̵̹̖͛a̷͕͌̆̾ǹ̷̡͉d̷͈̖̥̅̍̿̾o̶̰̖̫̙͑n̷̔͜n̴͙͔͔͂̕e̸̡͇͈̜͊̓͑r̴̹̖̓̒̓.̷̜͎̆̂ Je surveille du coin de l’œil le Gurubashi, veillant à ce qu'il aille bien, il a autant besoin de moi que j'ai besoin de lui à ce moment là, nous ne pouvons céder à la panique. Nous décidons donc d'investiguer un peu, de prendre le risque de s'éloigner de la radio nous privant ainsi du seul moyen de communication entre nous et le monde extérieur. Nous devons trouver un moyen d'ouvrir à nouveau la voie si jamais quelque chose nous arrive, car désormais les portes scellés pas même les chaînes n'ont leur utilité si ce n'est que pouvoir tenir à distance moi de Sala'jin si jamais nous allons passer aux poings...ou aux crocs et griffes. 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Durant cette courte recherche de savance à travers les jeux d'ombres, quelque chose semblait émerger des lieux, comme si il savait que des vermines avaient pénétrés en son territoire, est-ce le chef ? Le golem dont ce vieux troll nous a parlé ?  


Du sol n'en sortais pas le chef ni un golem de pierre dont je m'attendais, pas même Sala'jin d'ailleurs, non. Des profondeurs glaciaire se dresse un colosse, une abomination cadavérique, un amalgame d'ossements n'ayant comme seul lien les unissant leur malchance d'avoir subit ce sort par le chef...I̸̢̛̖̠̯̬̳̺̞͕͇̦̘͍̯͐̆͊̇͗̑͐̅̓̽̌̏͜͜ͅl̸̛̫̙̲̤̼͊͛̋̊̿͗̿͌̋͊̌̑͛̕͠ ̷̪͕͈͔̱͔̠̫͚͔͕̇͂̿̐̒̍̿͂̄̈́̉͋̈͗͗̍͂͠͝ͅv̵̧͙̥̤͖͉̲̫̫̟͓͉͇̹̏̊̏̀̇̇̆̔̽̂̅̕͜ͅͅa̴̢̢̓̂͒̅̄ ̵̡̨̰̲̯̝̥̾̎̄̓͜ẹ̶̢̡̛̪̱͓͍̹̳̝͍͚̓͒̐̊̆̽̍̓͒̒̉̂̐̓̂̍̕͜ň̸̢̠̺̱̪̳̯̣̰̮̖̔̄̓͑͆̄̈̋͘̕f̵̛̪̹̤̹̅͐̃͆͒̐͊̓͊̇̓̒̓͘͜͠ḯ̵̡̠͓̥̻̼̯̲̦͔̤̲̻̖͙̖̭̳͒̈́̀̑̾͑̒͘̚ņ̸̧̪̞̙̞̫̫͔̫̈͆̐̔̊͑ ̶̧͖̳̠͚͚͍̮̪̳͖͓͕͙̹̰͙̰̥̽̀̔̀̏̓́̓͊̍͘͘͝f̸̛̠̟̮̰̭̣̹̄́̎̾͐̆̋͛̉̊̑̿̕͘͜͠͝ị̸͇̭͍̝̩͍͇̯͚͓̣̱͆͌̿̾̓́͂̊̕ͅṇ̵̢̢̧̜̫̻̯͖͙̻̲̗̘̇͊̑̋́̑͝͝ͅͅá̷̭͓̘͛̈̆̂͑̾̓̊̋͗͆̚͝l̸̢̢͇͖̙̻̫̼̞̫̱̮̻͕͓̍̓̊̈́̋͂i̸̧̛͎̱̲̞̬̣͉̰̥̋͒͝s̷̰̖̭̬͉̪̼̐̇͒̇̏͛̔̌̐͐̋̓͒͛̀̓́͜͠͠é̶̡̦͇̙̌́̈́̉̅̈́͝r̸̮͉͇̭̎̇̈́̀̄̎͊̑̋̇̉̕̚͘ͅ ̸̢̨̯͎̣̘̠͚̭͙̠̱̳̣̩̱̥̜̈́͗͆̊̄̇s̵̛̟̖͈̥̰͓̹͙͕̗̈̓̍̾̃͐̈́̊̇͜ȯ̷̢̤͔͙̮̮͕̱̪͛̃͛̈̉͆͗̓̓̾͝ͅn̷̢̢̘̲̖͘͝ ̶̨̧̬͖̹̯̜̺͉̮͚̘̙̤͙̥͒̽̂̈̐̃̔̈́̃͊̆̓̈́̽̋͝͝p̴̛̦̳̥̓̃̎̿̃̓̇̿̌̓̆͐͒̑̀̅͘ļ̷̢̥͚̰̖̝͓͚̭̬̞̟͇͉͉̮̝̾͋̀̎̕͜ù̶̢̠̮̜͎̙̯̪̖̟̫̯̱̠͖̮̠́͌̆͂̌̾͠s̶̢̭̮̣͓̺̦̘͋̒̎̍̿̎͊̆͌̽̓̐͆̊ ̵̗̤͕̫̂̔͗̄̃ḅ̸̠͎̫͓̘̼͊͜ͅé̴͎́̒̀́̈́͜l̵̛͙͔̹̭͊́̿̃̀̈́̒̉͋̕͘̕͘͜ ̸̥͌̈́̽̈͌͗̈̈́̋̕ō̴̙̩̼̭͇̩͙͜ͅe̶͉͙̦̣̒̈́́̈́̃̒̈́̍̇u̵̧̢̫͎̣̫͓̻̠̱͇̦̤͔̅͋̿̏̔͑͘̕̚͝v̵̫͚͈̹̽̎̈̈́͊̀͝r̵̝͉͚̹̥̯̫̘̘̫͖̀̑̎̏̐͜͝͝͠ͅẹ̷̢̡͉̿̑͘,̴̧̨͎̤̥̳̦̘̯͎̎̓̆̈͋̽̀̍̿̀̀̓̆̚̕̚̚͠ͅ ̵͔̺͓̎o̸̤̟̅̃̓͛̾͌b̴̨̛̲͇͎̞̖͔͙̬̦͎̞͉̗̲̬̉̀͊͊̊̚̕ͅs̶̡̠̘͔͓̬̫͉̟̩̰̼͌͌͋́̑͂̿͗͗ė̷̡̢̧̨̯̘̯̫̻͉͇̩͚̯͉͍͂̑͋͂̿̀͐̄̓͛̕ͅr̸̰̥̯̭̱͙̼̘̞͇̬̐v̵̦̫͙̲͈̖͉̟̠̜̺͙̍̏̆́́̔̊̊̇̌͜͝e̶̡̡̝̹̦̻̫̝̥͉̭̮̮̳̒͂,̸̮̣̑̅̈́́̑ ̸̨̖̱̙̬̘̊a̶̩̪̓͗͠c̷̰͕͓̼̳̼͖̰̙̱̼̣̥̤̫̰̰̻͆̎̽̈͌̊q̶̧̦̫̅̔u̶̡̳̥̭̮̭̞̎̔̊̽̈͠ͅi̵̮̬̥͍̎̄̄̓̐̆̈͜e̸̡̛̤̬̘̊͐̆̏̎͌̀̚͝r̸̛̳̹͐̈̆̀̈͐̆̅̿̄̈t̴̖̜̮̰̰̬͔̞̟̻̼̻͙̦̲̘̞̤͊̈́̈̈́̂͐̇̚̕̕̚,̸͇̺̹̹̦̭̊̉ ̷̡̛̠̳̥̱̻̯͎̜̹͚͚͇̳͖̀͊́͌̓̿͐͗̇͝͠͠͝͝ḑ̶̛̘̖̖̲̘͇̦̒̎̌͒̏̈́̍̄̂̿͊͂̐̉͘͝ͅé̶̖̼̓̓̍͋̓̊̎c̶̢̼͎̗̘͖̊̆̀̈́̈̅̀̃̏o̴̡̼̥̰̦̹̫̮̼̘͚͖̭̭͙̲̼̖̒̈́̅ư̴̡͚̙̬̼̩̮̰̤͉̪͛͆̑̅͋͊̔̀̃͠͠͝͝v̴͎̝͉̙̖̠̳̾̎͒͛̓͠͝r̴̲̱̩̺̙̞͕̫͆͒̾̄̍e̸̮͕̰͛̑̉̊̄̊̌͌̆̏̈͆̃͊̕͘͝͝,̶͕̓̆́͛̈́ ̴̥͈͛̽̍͊́̀̈́͂̓̇̒́̈́̾̋̃̈́͘r̷̢̨̛͉͚͙̱̹̘̦̩̥̃̌̓̈́̑̀̊͆̚͘̚͜͜͠͝͝ẹ̸̡̫̲̺͍̠̭̣̲͉͙̔̀̀͒s̸̢̤̯̦͚̣̺̞̦͔͙̔̃̌̿̆̇̋̐̿͛̑͊̑̍̍͑ͅs̷͉͉͙̘̱͍̟̯̈́́͘e̵̡̥͍̻͔̳͍̤͇̞̖͕͕̼̼̓͋̉̂̍͜ņ̴͍͇̟͔̩̘͈̞͕̪̉̓͒ͅt̷̹̹̟͕̗̳͋̔̒̌͛̎͝ ̷̡̧͈̰̬̋́̓̽͋̓̾͋̌̑̄̃̈́̌͘͝ͅç̶̱̠͇̹̲̣͇̹̝̂͋͐̓̑̓̄̊̑̉̉̕͝ë̷̢͔̞̹͓̜̪́̊͗̔̈́̕͘͠͝͝t̶̜̟̠̱͎̯͚͉͍͍͂͘ť̶̜͇̭̰̞̣̮̬̱̮̦̞̉̌̃͌̎̆̎́̍̉̑̄̇̒̏̓͑ę̸̛̺͓̪͉̺̹̲͍͕̙͍̮́̓͌̇́͊̄͑̋̕̕͜͝͠͠͝ ̴̡̺̩̮͇̤̠̱͕̖͎̩͈͈̭͎͛̓̈́̀͑̓̐̌̅̒̓̄̋͗͌̎̚͜͝͝ͅc̸̡̛̬͎͓̣̰̪̔͗͂̀̂̈́̀͌̆͒̉̓̑̕̕͝͝ͅh̵̺̥̼̱͕̭̳̙̄̍̓͒̓̏̀͂͆͝͠ͅä̶̢̧͖̝̝͇͔̝͙͇̣̜́̐͋͊͝i̵͔̟̞̣̻͖̟̰͉̇̂̏͐͗̅̔̄͊̑̏̈́̽̉̾͝ŗ̵̧̫̩̼̯̪̪̳̥͕̭̣̦̟̈́͗͌͛̈́́̿͆͗̿́͂̚͘̚͝͝ͅ ̵̧̣̦͚̹̥̫̫̘̬͈̼̺͉̱́͛͌͌̔̎̽̇͐̇͒͂̏͜͝͝ͅņ̷͖̼̘͉̻̟̺̮̦̣̘͓̪̲͓̋̋̉̈̒̓̿̈́̎́̚͜ǫ̵̧̬̼̹̞͉̥̠̦̣̬̙̟͍̩́̉͗̆̈̓̿͑̉̀͠ů̸͖̯̪̜̻͕̹̍̂̑͌͆̄͛̇̓̓̈́͂̿̈́̊̑̉̎ṽ̷̧̢̢̩̩͓̞̫̟̦͕̤͓̫͓͐̽̆̃͂̎̂́̔̀̄̄͐͆̆̈́͑̚e̴̢̞̖̦̙̘̖͓̅̾͗̀͌̉͊̀͆̈̎̀́͆͝l̶̗̳̻̥̈́̏͊̉̀̋̕l̸͓̤̻̀̔͋͆̑̄͐͂̄̈́̀̃͘͜͜͝͠͠ͅe̷̢̟̦̱̦̣̬̻͔͖̞̻̥̒͗̾,̴̨̣̫̳̗̼̒̓̋̓̔͋̈́̔̂̒̇̀͐ͅ ̷̦̀̓̒̅̽̉̆̈́̔͐̊͌͘ͅč̶̛̛͔̉̒̆̆͋̑͊̏͋̾͑͛̚̕͠͝e̴̢̧̘̦̲̜̝͓̲͓̠̦̗̬͐̃͊͋͆͌͂͆̍̊̍͐̈̈́͌̋̕͜͝ṫ̷̙̩̱̻̼̦͎̋̓̑̃̎͋̍͛͑́́t̶̨̥͕̙͇̫̥͚̘̱̖̯̃͋͑͛̂͊͊͗̆̈́̊̅̚e̴̛̯̳̮̟͓̤̮̲͈̱͌͑̓̿̌̽̀͒̂͐͘ ̶̻̮̇͗̀͌͝͝ş̴̙͋̉̾̑͛̃̎͊͊̀̍̈̋͆̇͆̈͠ę̸͖̩̗͓̰̝̪̳͔͉̪́̔̀̓͒̿̂̅̆̈́̉́̾͒̊͑̾͝ͅṋ̵̹̙͇̲̥̪̻͗̅́̈́̓̒́͌̌̌͘͜ş̶̰̤̪̣͔̲̺̼̭̥̭̥͙̖̟͛̃̊͂̏͂̈́̏͘̚͜ă̶̢̨̡͕̰̻̱̩͇̝̞̼͑̑t̴̡͙̬̥͈͕̝̃͑͂̂̑͘i̴̡̨̦̟̝̫̲̹͉̙̞̣͎̙͔͐͑̈́̂̀͛̾̆̃̽͌̍̃ơ̸̞͛̍͌̓͗̈́͌̉̓͗̐̋̏̂̓̋́͠ǹ̸͇̯͈̮̞̞͚͇͂̀͒̊̀͆̌͗͆̓̅͜͝͠ ̷̨̜̗͚͔͖̔̇͛̈́͑͒͊̂̀͌̂̿͌͜ḑ̸̹̮͎̗̈́͋̈́̑̋́͛̽͜'̵̧̘̣͖͚̩̩̺̝̭̙̘͕̊̕͜ͅe̵̛̝̗͚̠̮͋̀̿͊̏́́̽̓̑͌́̂͑̌̕͠͝ẍ̸̢̧̝̩̟̯̖̝̮̯̙̥̪̲̲̝̒̂̓͛̂̄̎̽̌͛͒͗̌̕͘̚͜ͅṫ̶̛̻̻̝̱̠̜̪̊̈́͊͆̍́̆̿̈́̅̌̽̓͘͠a̷̡͔̦̖̳͔̥̘͎̹̦̻̦̟̻̯͍̒̋́̒̔̊͗̽͗͐̓̈́̓̉͜͝͠s̶̺̹̊̍̓͝ͅį̷̡̨̛̖̮̺̦̰̤͙̬̝̘̗̞̳͈͇͂͜ẹ̸̢̯̫͐̈́͆̄̈́̒.̵̧͚̥̟̪̣̯̞͈̣̝̄́̔͛̀̆̎̀͂̈́̏̈̓͛ J'ai peur. Mon souffle ralentis, malgré mes yeux de félins je distingue avec beaucoup de difficulté la réalité du mensonge. Lorsque j'ai détourner mon regard du golem et d'ignorer ses appels, j'ai cherché Sala'jin du regard, mais je n'y arrivait pas bien que je savais qu'il était devant moi. Ma vision se trouble, s'assombrit...Et je le revoit.











Ḯ̶̡̨̡̛̛̬̲̭͎͍͍͓͈̮͕̘͕͓̟͈̗͉̮̙͈̹̥͚̫̻̟̜̱͚͈̭͗́́̂̂̈́͐̀͊͌̑̈̂̈́̈́͆́̈̎͂̈́͆́̒͑̾̍̄̂͋̉̀͛̕̚̚͜͝͝͝ͅͅl̸̞̯̩͙̪̫͑̍̂͒̀͑͊̊̇͂̇̽̂̀͛̿̑͂̐̍̍͊ ̴̢̡̧̧̢̨͖͖̳̤̝̞̦͚̟̲͇̼͔̥̲̦̖̩͓̰̬͍͓̻̪͉̺̹̼̘͉̭̥̱̗͙̬̻̩̰̗̰̼͇͓͉͖͎̉͑̾̈́͋͜ͅn̵̢̛̪̟̲̲͙̓͛̄̆̑̊̄͊̎͆͋̔̎̿͂̏̀́̈́̓̍͘͠͝͠'̵̨̢̡̨̢̨̮̰͉͔̝̮͉̳̼̼̙̖̞͖̻̬͓̙̤̤̜̣̱͇̹̰͍͉̦͍̼̤͈̩̝̲̈́̿̇̄͋̇̈́͌̾͛̈́́͌̆̍͊̑́͘͜͜͠͠ͅͅa̶̧̧̢̡̨͚̻͙̘̠͇̠͇̼̫͈͎̮͉̪̩̙̦͚̝͈̭̱̼̜̼̣͖̞̪̱̹̟̤͓̠̭̥̯̱̳͙̹̝̝̦̪̋͛̍̀̐͂̍̅̄͐͂͆͆͐͋́̈̈́̊̍͌͂̈͊̃͆̆̓̒̉͒̾̋̉̿͐̏̀̂̕̚͜͜͜͝ͅͅ ̵̨̧̧̛̛͙̭̦̭̤̠͎͈̼̤̥̥̫͖̼̫͚͎̳̺̯̣̮̹̞͖̤̜̟̥͈͍̃̈͑̈͗̇̑̓̍̎̉̂̾̔̀́͆̊̿̑̀̈́̓̈̓̾̊͛̅̈́̔͋̀̌͛̿̄͌̆̈́́̀̊͋̆̃̀̽̃̚̚͜͜͜͠͠͝ͅp̵̛̪̣̔̈́͒̀̿͋̇͐͗̔͊̔̏̎̎͑̑̓͗̉̇̃́̌̋̆͒̕̚̕͠͠͠a̵̧̨̡̡̨̡̪̟̳͍̪͉͓̺̯̣̞͙̰͔͖̟͔̬̠͇̰͉͈̜̳̞̰̱̹͙̖̻̲͎̦̱͓̿̈͆͆̃̈́̓̈́͂͑̅̐̿̾́̓͛̌́̾̊͌͝s̴̡̧̛̗̟͓̥̙̭̮͔̱͉̫̙͚̻̱̼̬͎̻͚̦̻̻̺͕̤̣̳̲̣̝̎̈́̐̾̇̄̓̂̒̽̓̃̈̑̓̇̀̑̔̓͑̀͊̃̊̿̉́̆̿̿̇́̓̀̊̈̅̊̒͐̈́͛̀͗͑̀͂̏͂̊͘̕͘̚͘͝͠ ̶̧̢̡̢͈̲̣͖͖͍̙̼͍̦̲̫̗̫͉͖͖̙͍̳̝̼̣͔̣͖͕̬̬̬̬̠̩̻̜̘͚̝̍́̈́̈́̌̓̇̒̚b̵̧̡̛̹̜̙̳͇̘̰̘͉̣͍̥͍̠͍̜̣̺̙̳̣̺̙̻̝̗̪̥̙͙̲͙͎͖̻͕̼͉̺͔͌͛̿͆́͝ę̴̛̞͖̠͈̝̣̤̭͍̩̹̯̰̣̪͚̩̠͉͉̜͇̣̝͇͎̳̠̻͔̱̘̞͉̲̣̼̦͓̼̏̿̑͗̓͑̒̏͆̽̓̏́̃̇́̂̽̽̍̇̒̆̈́̽͗̄̇̓̑̈́̈̾̾̊͝͝͠s̸̢̡̛̛̻̣͙̝̙̘͙̥͉̳͉̦̥͕̻̪͂̓̉́̄̒̃̉͂̉̊͌͌̿̊́̈́͋̓̀̀͒̎́̋͒̅̕͘͠ͅơ̴̫̦̱̗̯͚͓͉̝̣͇̲͕̳̤͔͔̦̥̻̟̳͍̠̭̫͓̗̿̈́̊͊́̏̄̓̑̀͒̔͆̌͒͋͑͗͒̿̽̿̉̊̓̓̈́͑́͌̌͗̊͐͂͒̔̀̃̋̾̂́̋̌͗̑͊͘͘͘͘͘̕͘͜͜͜͜͝͝͝ͅį̶̲̹̪͎͉̹͉͈̽͗̈͂̌̀̓̇̄͑͂̔͌̓͛̌̀̉̄̽̇͒̾̃́̋̈́̔̓̏̈́̾̇̉̆̈̇̅͐̽̆̒̓̍̌͌̇̓̇͠͠͠͝͠͝͠͠n̵̡̢̢̨̛͍͇̱̫̲̘̝̤̱͖̦͉͕̳͉̤͎̣̬̙̝͎̮̩͍͓̹͈͇͓͔̗̗̣̠̼͕̟̺̺̪̈́̂͌͐̑̾̀̓͑̈́̊̆͒̆̉̍̌̊̋̿̑̋͐̐̍͜͠ ̴̝̘͈̲̰̜̬̫̗̼͖͍̫̲͎̼̬͚̬̦̲̙̳̞̜̼̳̞̥̘̀͛̍̋̔̌̊͑͒͐̏̍̒̂͐͛̃̉̏̆̀͒̾̂͂̊͘̚͝͝͝d̷̰̙̤̠̜̳͒̌̍̈́̓̋̆̀̈́́̂͊͛̈̌̀̑͐̂̈́̽͆͑̿̀͊̒̚̚̚͝͠͠͝͠͝'̴̨̢̢̛̼̮̺͔̹̮̗̬̥͕̤̥̫͍̥̪̗̊̓̆̏̊͆́͂̅́̈́̉͑͊̐́̔͌̇́̈́̎̇̓͑̇̚͜͝ͅÿ̶̧̡̡̛̛͙̳̭̣̰͎̰̤̜͈̠̘̠̻͕͕̥͖͈̤̯̲̦̗͓͕͔̦̪̱̥̖̰̪̲̫̲̱͍̮̺͇͎̼̩̮̳̖͈̣̤͖́̄̋̽͗̒̋͂̾̃̀̈́̏͑̃̐̈͂̊̑̀̆͗̉̀̇̓̐́̐̍̈́̍̌̔̈́̆̀̌̏̒̚͘͘̚͜͜͝͝͝ͅͅę̶̛̛͚̬͉͕̹̩̞̦͎̫̩̹͉̣̱̬̱̼̘̻̖̘̤̱͍͗̌͌̅̋͑̀̋̇̅̿̄̈́̓̌̏͂̕͘͜͝͠͝͠ȕ̶̢̧̢̨͉̝̰͎̳͖͕̰͔̪̖̩͖̺̻̳̲̻̟̫̝̯̻̙̗̖̠̭̼̙͚͈̬̲̠̻̣̱̞̘̰͈͉̹̗̬͔̽̂̌̔̏͊͌̔̊̂̎͆̒̿͌̅̂̍̓̾͒̅̄̀̂̈́͊͛̒̍̾̓̽̐͘͝x̶̢̡̢̫̮̖̜̦͉̩̞̤̬̹̱̘̲̘̟̲̪̬̼͇̬͖̩̿̀̈́͌̇̿̆̾́̊̃͌͋̾͒͜ͅ ̷̨̧̧̛̛̛̪̣͇͓͎̪̫͖̱̝͇͓̥͓̜̟̬̞̝͖͈̬̹̫̗̬̩͎̫͔̦̰̩̲͖̋̄̈́͑̎͛͛̄̏̍̉̅̿̃̉̓̉̑́͊̋̿͆̆̊͆̃̓̅̎͗̐̇͊̀͗̌̆͊͒̀̓̂̆̍͗̈́̃̈́̅̓̎͘͘̚̕̕͜͠͠p̵̨̡̡̢̪̰̙̘̘̬̹͙͍̠̮͎̝͖̹̠̖̱͓̫̈́̔͌͛͐͆͑̿̀̅͒̈́̐̐́̑́̿̔̓̇̍̓̓͌͗̃̀́̿̊̅͋͆̅̽̽̕̕̕͝͠͝͝ǫ̶̡̛̛̛͍̦̩̘̠͔̯̖̯̤͚̠̩̅̋̓́͛̀̿͌͊̔̈́̑͛͒̏̆͐̔̄̉́̓̔͊̾̓͋̀̎͐̌͆͗́͂̊́̇̎͆́͘̕̕̕̚͝ư̷̢͎͎̜͇̠͔͇̤͚̣̠̥̯̻̫̤͇͕̣̤͚̮͙̲̬͔̻͎̪͋̈́̈́̃̈̍̊͆̈́̒͆̄͋̽̉̎̿̒̊̓̀̀̈́̿̽̑́̑̄̽́̋͊́͑́͋͛̉̃̄̓́̄̀̈́͑̊́͐͗̐̈̊͘͘͜͝͝͠͠ͅr̸̢̨̡̛̜͍̠̠͈̝̩͈̬͙͙̬̮̥͔̥̫͈̠̫̙̝̫̬̱͚͇̹̜͈̩̮̳̩͓̓͒͛̌͑̒̇̈́̍͗̈́̄́͐̿̈̆̈̄́̇͆̾͗̀̓͛̅́̀̈́̄́̈́̌̌͘̚̕͘̕̕͜͜͜͠͠ͅͅ ̸̧̦̯̠̠̼̤͇̦̘̣̱̲̜͎̖͔̭͎̰̌̔́̌͒̏̀̀̂͗̾̔̆̓̃̅̓̓̌̉̀͂̏̎̄̌̑̀̔̀͂͆̽͛̑̃̿̋̌̀̐̓̐͒̄̇̄́̆͌̕̚͜͝͠͠s̷̨̡̭̙͔̬̠͚̤̠̳̜̬͔̝͙̖̻̞͚͕̱̯̮̗͔̖̦͚̱͚͓̲̙̗̥̠͓͔͙̗̮͇̼̩̱͓̽͂̇̈́̊̔͐̓̾̄̆̊̓̒̈́͝͝͠͠ȁ̴̡̡̢̡̻̻̠̖̬̰͓͈͙̜̲̗͉͕̝͍̰̤̲̟̲̗͖͕͓̺̱̤͕̲̖̘̖͓̭̮̭̠͇̭͈͎̼̹̦̤̺̟̬͎͇̘̻͎̺̆̿͑̀̋͋̅̅̂͛͛̇̈́̐͋̏͆̄̊̔̔̆̐̈́͛́̂͌̽̏̀̄͐͋́̀̕͘͠ͅͅv̸̡̛͉̲̣̥͎̹͇͔̫̮̠̮̮̘͕͉̙͎̠͓̩͕̩̀̈́͗̇̂͗̓̈́̀̋́͜ͅo̴̢̢̨̡̜͈̞̦̰̱͔̳̩̖̦͚̠̤͙̼̖̪̮̰̲̜̼̞̦͔̮͇̪͈̯̻̺̻̽͋̈́̓͐̾͊̔̃̃͗̾͘͜͜͠ĩ̶̡̧̧̧̡̧̛̛̱̭̺͉̹̠̱̣͙̘͔̹͔̜̠̜̳̺̳̼̘̫̬̜̗͎̗̯̖͓̰͕̰̻̤̺̖̰̣̲̮͉͍̟̪̉͆͊͗̉͆̿̆͊̃̓͐̿̎̈́̈́̈́͊̃̎̑̽̍͋͑͛̽̇́̄̾́̋̿̇̕̕̚̚͘̚̚͜͜͜͠͝͝ͅͅͅr̴̢̨̛̛̛̛̥̟̯̤̘̺͉͎̪̘̼̙̦̖͎̣̯̬͓͔͂͒̃̀͗̍̇̏̽̈̈́̇̐̆̃̉͒͋̈̎̐̓̐́̓̀̊̀͂͘͘͠͝ͅ ̷̧͈̦̖̘̫͓͚͖̗̱̯̪̠͈̳̀̏̀̂͛̎͝͠o̴͉̩͙̤̺͖̹̙̫̅̃͛̎̈́͐̅̀̽̉̈́̇́̑̒̔̈̒̅́̿͋̀͝͝ù̷͍̈̑̒̇̍́́͊̏̈́̿͗̄̊͛̈̓͛͛̈̿̾̊̓̽͊͗̍̄̓́̅̎̊̓͘͠͠͠͝ ̴̡̨̢̢̢̪͇̣̺̣̯̩͙̘͙̯̪̥͇̖̬̝͇͕͙̫̜͍͓̝̞̝̓̒̏̏̋̍́͐͒͗̓̃̃̒̎̈́͂͒̈͊̾̿̃͑͋͗̕͜ͅţ̷̧̩̻͚͉̥̺̣͍͕̲̥̖͉͔̟̫̣̠̥͚͈̝̯͉̦̯̬̪̳̺͎͙̮͎͉̤̦͕̬̺̖̝͎̠͍̪̮̈́̓̊̋́̽̄̒̾̀͌̈́̐̔͂̈́͗͗̉̽̀͛̽͜͜ͅű̷̝̣̫̌̿͆̌͑͂͌͆̄͛̊̔͌͒̂̽͂̓̕͝͝ ̷̛̞̗̜̻͓̽̄͛̓̀̄͑̋̏̔͋̂̊̓͌̒́͝t̴̢̢̡̥̭͈̺̦̹̟̯̣̹̪̯̺̜̰̟̱̪̟̹̫̱̜̟̯̫̲̗͔̱̱̬̬̘͇͚̳̮̬̻̳̰̳͈͙̼̞̠̥͓͕̦͖̼̄̈̈́̀͗͊̓̉̋͛̔̈̎͒̊̿͂͆̏̉̒̑̋̀́̏̓́̎̓̌̍̌̏́̌̒̍̎̽́̀́͐́́͑̎͋͘̕͘͜͜͜͝͠͝ͅͅę̶̰̫̳̀̋͑̊͌́̉̎͒̂́̊͂͂̒͊̋̔̇̃͒͌͆͛͊̽̀̾́̌͊̔̏̍̓̌͒̎̌̊͂͛͌͒̆̃̏͝ ̸̨̡̧̧̺̪͖͍̜̥̰͎͈̠̮̫͙̤͇͔̼͚̖͉̺͙͓̜͎̦̫̤̻̳͇͇̥̦͚̹͗̑̄̈̓̅̿̒̇̂͒́̅̐̓̀̏̑̈́̊̃͐̑͜͠͝͝͝c̷̢̧̨͓̞̦̦͍̫̻̼͉̞͈̤̭̩̖̖̼͖͇͖͕̀́͗̏̀́͊́̃̃̀̽ͅä̵̧̧̢̢̡̗̻͕͍̰͎̫̘̬͎̣̮̰̜͚̫̞̹̻̰̬͔͍̭̦̹̹̼̹̬͙́̆̎̆̒͘ͅͅc̵̢̧̨̧̙͉̝̙͇̜̘̘̤̫̻̮̰̭̫͖̱̺̘̭̱͙̹̫̫͉̯͇͌́̀͛̑̄͊̈́̍̍̐̄̇͗̕͘h̶̨̜͎͎̙̪̗̟̞̬̘̦͉͈͙̻͙̰͈͓̊̉͂̏̓̀̆͛͐̇̓̓̃̎͆̄̅̌͆̍͂̿̏̄͛̒̆͗̊̓̇̈́̀̂̕̕͘̚͝͠͝ͅͅȩ̴̛̛̦̼̰͙͇̻͈̻̠̺͇̣̝̒̔̽̋́͑̾͐̈́̊͝.̵̨̧̘̥̺̠̣̘̖̯̺̞͙͖̞͖̳̣̜̭̼̤͇͓̲̦̹̗̀̈́̈́̊͌̾̐̋̇̏̇̍̈́̆͂͂̿́̿̎͑̒̌͛̈́̆̅͋͐̇̇̂̔̎̄̔͋̌͛͘͜͝͠͝͝͠͠ͅͅ
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" T̵̢̢̡͖̬̪̘̠͎̱͎͉̩̠͕̼̖̪̜̼͖͉̼̳̝͆̂ä̶̢̧͇̟͇̹̙̯̝̫̺̼͖̫̫̻̼̬͉͚̙͖̩̓̈̈͂̈̿̑̓̊̽̈̇̋̕̕̚'̶͉̤̘̪̞̙̲̟̜̠̰̦̘̝̈̿̀̂̌͑̔̑͛̀̒k̸̤̥̟͎͖̭͕̗̒͗̓̂͋͑̐̐̐̂́̏͜͝à̶͉͐͊̾͂̾̂̇̀͝͝.̴̻̮͓͝.̴̡̧̡̛͖͓͈̻̮̟͇̞̬̗̩͆̂͒̾̊̚͜͝͝ͅ.̸̨̢̨̛̺̥͙̖̠̮̤̭̯̫̮͇̬͉̓̐́̎͋̒͋́̋̃͐̀͒̕̚͠    T̴͖͔̪̞̻̤̣̓̔͗̏̒ä̵̢̢̩̘̗̜̪́̈́͜ͅ'̶͉̤̘̪̞̙̲̟̜̠̰̦̘̝̈̿̀̂̌͑̔̑͛̀̒'k̴̬̲̾̀a̴͔̲̬̤͖̅?̵̲̝̣̭̫̣̔̐̆͛!̸̺̝̪̆̽   Ta'ka!! "
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